Pour Salem Ben Ammar, il ne faut pas s'arrêter aux dimensions sociales et économiques des derniers évènements de Siliana. Il faut remonter très loin dans l'histoire pour se rendre compte que cette ville n'est pas seulement une région de notre pays mais aussi une région de notre mémoire historique et collective.
Le 30 novembre 2012, un tournant dans l'histoire de la Tunisie. Cette journée qui est à graver dans le marbre de la dignité humaine marque la Renaissance du peuple tunisien grâce au vent d'Ouest qu'a fait souffler sur le pays la ville de Siliana, haut lieu d'une grande bataille de la Deuxième Guerre Punique (218-202 av. J.C.). Siliana est la preuve vivante que la Tunisie n'est pas une terre d'Islam, ni une terra nullius, sans histoire ni pouvoir politique, que les envahisseurs arabes avaient peuplée et façonnée selon leur modèle sociétal, politique et culturel. Après avoir été le théâtre d'une des plus célèbres batailles de l'antiquité, la bataille de Zama où Scipion l'Africain avait vaincu Hannibal Barca, elle devient aujourd'hui le catalyseur de la colère et de l'exaspération de tout un peuple contre des néo-colonisateurs venus de l'Est pour achever l'islamisation ethnocidaire de la Tunisie, entamée au 11ème s. par les sauterelles arabisées des Banu Hilal et leurs alliés les Banu Souleim. Elle symbolisera désormais le Grand Réveil de ce peuple détruit 2 fois dans son histoire, mais qui a toujours su renaître de ses cendres, qui ne seront plus cette fois-ci les siennes, mais celles des meutes de loups affamées téléguidées par des puissances étrangères hostiles à la Tunisie qui veulent la transformer en Emirat-bananier.
C'est pourquoi, cette journée s'inscrit dans le sillage de la Rébellion de Ben Ghdhahem contre le pouvoir beylical et la bataille du Jellaz contre le pouvoir colonial. Le bras de fer exemplaire livré par les habitants de Siliana qui rappelle celui de la marche du Sel de Ghandi en 1930 contre l'occupant britannique, est quasi inédit dans l'histoire de la Tunisie depuis celui de la judéo-berbère la Kahina contre ces mêmes envahisseurs barbares et génocidaires. Il s'agit d'un acte de résistance contre l'arabo-islamisité insolente, humiliante, méprisante et négationniste de l'identité tunisienne et de sa spécificité multiculturelle et méditerranéenne. Si la journée du 17 octobre 2010, illustrée par le geste de don de soi pour les damnés de la terre de Bouazizi, a sonné le glas du despotisme de Ben Ali, celle de la marche de Siliana -Tunis, est l'amorce du processus de la décolonisation du pays et de sa tunisianité. Elle porte en elle les germes du rejet absolu du népotisme, du colonialisme, de la théocratie, de la trahison, de l'exclusion, du régionalisme, du favoritisme, des abus de pouvoir, de l'injustice, des inégalités sociales et de la soumission.
En entamant cette marche de 127 kms, les habitants de Siliana ne font pas que braver la violence terroriste de l'organisation mercenariale, anti-tunisienne et criminelle d'Ennahdha, ils font don de leurs vies à la Tunisie. En effet, plutôt que de préserver leur sécurité en restant cloîtrés chez eux, ils ont mis un point d'honneur d'aller à la rencontre de leurs ennemis au péril de leur vie et armés de leur seul amour de leur Tunisie digne et glorieuse plutôt que de s'y dérober. Animés d'un esprit de corps et d'une rage de mourir dans l'honneur et les armes de la dignité à la main, les braves de Siliana, femmes et hommes de tous les âges et de toutes les origines sociales, impulsent ainsi un nouvel état d'esprit à leurs compatriotes encore traumatisés, tétanisés et inhibés par la tragédie du 23 octobre 2011 où tous leurs espoirs d'un monde meilleur s'étaient évanouis dans les méandres de l'esbroufe, de la supercherie, de la trahison, de la tricherie, de la fourberie et de l'escroquerie. Une marche qui va assurément avoir l'effet d'un électrochoc sur tous les patriotes tunisiens et leur permettre de se réveiller de cette torpeur induite par le choc psycho-traumatique de la mascarade électorale. Un effet thérapeutique salutaire et qui dégage le ciel tunisien encombré de nuages grisâtres et opaques.
Le vent de l'espoir se lève sur la Tunisie et aucune armée au monde ne peut vaincre la soif des libertés d'un peuple en mouvement, uni, déterminé et solidaire. Siliana est le prélude d'un nouveau et grand combat, celui pour les droits fondamentaux et l’indépendance nationale. Grâce à Silian la Tunisie semble retrouver ses esprits clairvoyants qui étaient ankylosés et engourdis par les évènements tragiques du 23 octobre, elle se doit de se remettre en ordre de marche pour vaincre le despotisme néo-colonial qui veut lui faire perdre son âme tunisienne. Cette marche qui doit servir de détonateur pour les autres régions est la parfaite expression de l'orgueil national retrouvé et la résistance citoyenne et républicaine contre les forces obscurantistes, renégates et sanguinaires dont Ennahdha est le vecteur principal en Tunisie, comme naguère le F.I S. en Algérie. Les marcheurs, en prenant la route de la liberté, de la justice, de la fierté nationale, et de l'honneur étaient conscients du danger qui les guette sur le chemin et du risque de se faire massacrer par les miliciens d'Ennnahdha, mais de cela ils n' en ont cure. Pour autant braver la mort pour que vive la Tunisie plutôt que de se terrer dans leurs tanières comme les rats islamistes, lâches, peureux et traîtres. Les patriotes tunisiens qui ont fait redorer son blason terni à la Tunisie savent qu'on ne combat pas la terreur par la peur mais qu'on la combat par le courage, la niaque et la grinta. Un peuple qui veut la vie doit irriguer sa terre du sang de ses ennemis. Mourir debout plutôt que de vivre dans la honte et le déshonneur tel est le sens du message des héritiers de Ghandi envoyé au monde entier. Rien ne peut vaincre la détermination et l'abnégation d'un peuple qui veut rompre les chaînes du despotisme. En conclusion, il faut que la peur change de camp, on ne gagne pas en évitant l'affrontement. Le prix de la liberté n'est dans le consensus et le compromis. Quand on veut être libre, on ne négocie pas sa liberté, on l'arrache avec son sang.
Salem Ben Ammar
C'est pourquoi, cette journée s'inscrit dans le sillage de la Rébellion de Ben Ghdhahem contre le pouvoir beylical et la bataille du Jellaz contre le pouvoir colonial. Le bras de fer exemplaire livré par les habitants de Siliana qui rappelle celui de la marche du Sel de Ghandi en 1930 contre l'occupant britannique, est quasi inédit dans l'histoire de la Tunisie depuis celui de la judéo-berbère la Kahina contre ces mêmes envahisseurs barbares et génocidaires. Il s'agit d'un acte de résistance contre l'arabo-islamisité insolente, humiliante, méprisante et négationniste de l'identité tunisienne et de sa spécificité multiculturelle et méditerranéenne. Si la journée du 17 octobre 2010, illustrée par le geste de don de soi pour les damnés de la terre de Bouazizi, a sonné le glas du despotisme de Ben Ali, celle de la marche de Siliana -Tunis, est l'amorce du processus de la décolonisation du pays et de sa tunisianité. Elle porte en elle les germes du rejet absolu du népotisme, du colonialisme, de la théocratie, de la trahison, de l'exclusion, du régionalisme, du favoritisme, des abus de pouvoir, de l'injustice, des inégalités sociales et de la soumission.
En entamant cette marche de 127 kms, les habitants de Siliana ne font pas que braver la violence terroriste de l'organisation mercenariale, anti-tunisienne et criminelle d'Ennahdha, ils font don de leurs vies à la Tunisie. En effet, plutôt que de préserver leur sécurité en restant cloîtrés chez eux, ils ont mis un point d'honneur d'aller à la rencontre de leurs ennemis au péril de leur vie et armés de leur seul amour de leur Tunisie digne et glorieuse plutôt que de s'y dérober. Animés d'un esprit de corps et d'une rage de mourir dans l'honneur et les armes de la dignité à la main, les braves de Siliana, femmes et hommes de tous les âges et de toutes les origines sociales, impulsent ainsi un nouvel état d'esprit à leurs compatriotes encore traumatisés, tétanisés et inhibés par la tragédie du 23 octobre 2011 où tous leurs espoirs d'un monde meilleur s'étaient évanouis dans les méandres de l'esbroufe, de la supercherie, de la trahison, de la tricherie, de la fourberie et de l'escroquerie. Une marche qui va assurément avoir l'effet d'un électrochoc sur tous les patriotes tunisiens et leur permettre de se réveiller de cette torpeur induite par le choc psycho-traumatique de la mascarade électorale. Un effet thérapeutique salutaire et qui dégage le ciel tunisien encombré de nuages grisâtres et opaques.
Le vent de l'espoir se lève sur la Tunisie et aucune armée au monde ne peut vaincre la soif des libertés d'un peuple en mouvement, uni, déterminé et solidaire. Siliana est le prélude d'un nouveau et grand combat, celui pour les droits fondamentaux et l’indépendance nationale. Grâce à Silian la Tunisie semble retrouver ses esprits clairvoyants qui étaient ankylosés et engourdis par les évènements tragiques du 23 octobre, elle se doit de se remettre en ordre de marche pour vaincre le despotisme néo-colonial qui veut lui faire perdre son âme tunisienne. Cette marche qui doit servir de détonateur pour les autres régions est la parfaite expression de l'orgueil national retrouvé et la résistance citoyenne et républicaine contre les forces obscurantistes, renégates et sanguinaires dont Ennahdha est le vecteur principal en Tunisie, comme naguère le F.I S. en Algérie. Les marcheurs, en prenant la route de la liberté, de la justice, de la fierté nationale, et de l'honneur étaient conscients du danger qui les guette sur le chemin et du risque de se faire massacrer par les miliciens d'Ennnahdha, mais de cela ils n' en ont cure. Pour autant braver la mort pour que vive la Tunisie plutôt que de se terrer dans leurs tanières comme les rats islamistes, lâches, peureux et traîtres. Les patriotes tunisiens qui ont fait redorer son blason terni à la Tunisie savent qu'on ne combat pas la terreur par la peur mais qu'on la combat par le courage, la niaque et la grinta. Un peuple qui veut la vie doit irriguer sa terre du sang de ses ennemis. Mourir debout plutôt que de vivre dans la honte et le déshonneur tel est le sens du message des héritiers de Ghandi envoyé au monde entier. Rien ne peut vaincre la détermination et l'abnégation d'un peuple qui veut rompre les chaînes du despotisme. En conclusion, il faut que la peur change de camp, on ne gagne pas en évitant l'affrontement. Le prix de la liberté n'est dans le consensus et le compromis. Quand on veut être libre, on ne négocie pas sa liberté, on l'arrache avec son sang.
Salem Ben Ammar
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La rédaction