Officiellement, les marchés européens et l’euro furent sauvés d’une débâcle au cœur de l’été grâce à la magie du verbe de Mario Draghi. Mais la rentrée s’annonce et il va maintenant falloir concrétiser l’annonce du 2 août 2012. « Les marchés l’ont bien compris, si bien que l’objectif de rouvrir, par une baisse des taux courts, le marché de la dette aux Etats assoiffés a été atteint, pour l’instant du moins. Attendre davantage de la BCE serait sous-estimer les divisions profondes, et sans doute insurmontables, qui continuent de l’agiter s’agissant des limites de sa politique non conventionnelle », écrit L’Agefi avec raison.
Et maintenant ? Jens Weidmann, le président de la Banque centrale allemande (Bundesbank), songe ouvertement à démissionner en raison de son opposition au programme de rachats d’obligations de la BCE. C’est ce qu’affirme le quotidien Bild-Zeitung du 31 août, citant des sources financières. La chancelière Merkel a pesé de tout de tout son poids afin qu’il reste en place… Y a-t-il eu des accords officieux ? Nous l’ignorons. Jens Weidmann a raison de comparer la politique de l’Américain Draghi à “un financement des Etats par la planche à billets”, qui risque de faire l’effet d’une “drogue” pouvant rendre les Etats “accro”.
Vous l’avez remarqué, dans cette analyse, nous sommes très silencieux sur la Grèce, qui n’intéresse plus vraiment personne… pour le moment. Et quid du programme français de redressement des finances publiques ?
Liesi
Le ras-le-bol des banquiers centraux allemands
On se souvient du bouillant Axel Weber, qui avait démissionné au premier semestre 2011 de la direction de la Bundesbank, parce qu’il était opposé au programme de rachats d’obligations de la BCE, lancé en 2010. Puis il y eut, en septembre dernier, une autre démission spectaculaire : celle de Jürgen Stark, un autre Allemand, pour les mêmes raisons. Lui était chef économiste de la BCE.Et maintenant ? Jens Weidmann, le président de la Banque centrale allemande (Bundesbank), songe ouvertement à démissionner en raison de son opposition au programme de rachats d’obligations de la BCE. C’est ce qu’affirme le quotidien Bild-Zeitung du 31 août, citant des sources financières. La chancelière Merkel a pesé de tout de tout son poids afin qu’il reste en place… Y a-t-il eu des accords officieux ? Nous l’ignorons. Jens Weidmann a raison de comparer la politique de l’Américain Draghi à “un financement des Etats par la planche à billets”, qui risque de faire l’effet d’une “drogue” pouvant rendre les Etats “accro”.
La rentrée s’annonce chaude… mais pas encore brûlante
Il y a déjà en ligne de mire le 11 septembre ! Ce jour-là, la Commission dévoilera le projet d’union bancaire, décidé par le Conseil fin juin et censé déboucher avant la fin de l’année. Dès le lendemain, nous connaîtrons le verdict de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe sur la conformité du futur Mécanisme européen de stabilité. Et dans le même temps, en soirée, la décision de la Fed sur un hypothétique QE3… très attendu par les accrocs du papier monnaie…Vous l’avez remarqué, dans cette analyse, nous sommes très silencieux sur la Grèce, qui n’intéresse plus vraiment personne… pour le moment. Et quid du programme français de redressement des finances publiques ?
Liesi
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