L’usure et le mensonge sont connus pour être les meilleurs moyens d’asservir les peuples et les contraindre d’accepter même l’inacceptable. La reconstruction tunisienne passe par le Micro Crédit et sa fausse rumeur de relance mondiale imposée par le FMI et surtout par l’« humaniste » mondialiste Attali.
L’enjeu : une place à prendre puisque il existe déjà 300 associations de micro-crédit. L’initiative cette fois-ci est de taille : l’Union Européenne participe activement à cette conquête économique et coloniale. (Voir PDF)
Dans les pays du « Printemps Arabe », ce ne sont pas les indices du CAC 40 ou du Dow Jones qui sont signes de richesse mais celui de la pauvreté et de la montée du chômage. Ces deux indices explosent et, tels des fossoyeurs, les humanistes millionnaires ouvriront autant de comptes bancaires que de tombes en guise d’avenir au peuple tunisien.
« Si le printemps arabe ne réussit pas en Tunisie, il ne réussira nulle part », a déclaré l’écrivain et économiste français Jacques Attali, faisant savoir que la réussite de la phase transitoire en Tunisie est tributaire d’une série de conditions.
M. Attali intervenait, jeudi, lors d’une conférence-débat organisée à Tunis à l’occasion du 20e anniversaire de la société d’intermédiation boursière Mac SA sous le thème : « Le printemps du monde : la Tunisie en 2020 » qui a vu la participation de nombreux experts du monde de la finance et de l’économie nationaux et internationaux.
Détaillant les conditions de réussite de la phase transitoire en Tunisie, M. Attali a préconisé la mise en place d’un Etat de droit stable et d’une presse libre, le maintien de l’Etat comme instrument de démocratie, l’attraction des investissements et l’élaboration d’une stratégie adéquate à long terme, soit pour les 20 prochaines années.
A court et à moyen termes, M. Attali estime que les priorités nationales et les actions doivent être concentrées sur l’attraction de l’investissement, le contrôle de l’inflation, l’amélioration de l’infrastructure et la réduction des disparités.
En marge de cette rencontre, Jacques Attali, qui est également président de Planet Finance, grande organisation de micro-finance opérant dans plus de 80 pays dans le monde, a déclaré aux journalistes, que la Tunisie « traverse un moment particulièrement important et que sa réussite est importante pour le monde entier ».
Le président de PlanetFinance a aussi rappelé, à cette occasion, que son organisation va créer, au cours des prochains mois, en Tunisie, en collaboration avec des partenaires tunisiens et avec l’appui de l’Union Européenne, une institution de micro-finances baptisée MicroCrédit-Tunisie.
Source
http://www.kapitalis.com/economie/1...
La microfinance pourrait favoriser le développement de certaines régions en Tunisie. Mais cet instrument est à manier à bon escient.
Au lendemain de la révolution, les défis à relever en Tunisie sont énormes. Le choc politique, incarné par le départ du président Ben Ali le 14 janvier, a laissé place à un choc économique violent : les touristes ont déserté, l’activité a été stoppée pendant les grèves, les investisseurs ont fui... Et le nombre de chômeurs ne cesse d’augmenter. Selon le ministre tunisien de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Saïd Aydi, d’ici juillet 2011, près de 700.000 Tunisiens pourraient être demandeurs d’emploi, contre 562.000 estimés en avril.
Rapidement, le microcrédit est apparu comme la solution pour relancer la machine. A l’approche des élections de l’Assemblée constituante, prévues pour le 24 juillet, la microfinance est un chantier prioritaire du gouvernement de transition : la loi actuelle bride le secteur et empêche les institutions de microfinance de grandir. Mais les acteurs du secteur insistent sur la mise en place de garde-fous pour éviter des dérives.
Un million de clients potentiels
Cet instrument n’est pas nouveau en Tunisie. Mi-2011, près de 300 associations proposent ce mécanisme qui permet aux exclus du système bancaire d’accéder à des prêts afin de lancer leur entreprise, à l’image de Saïda qui a créé son atelier de tissage.
Une étude réalisée en 2010 et financée par l’Union européenne a estimé à un million le nombre de demandeurs potentiels de microcrédits en Tunisie. Un chiffre symbolique jugé « un peu généreux » par Arnaud Poissonnier. Selon le cofondateur et président du site de microcrédit Babyloan, « il serait plus raisonnable de compter sur une population cible de l’ordre de 600 et 700.000 clients potentiels, soit 300 à 400.000 de plus qu’actuellement ».
De son côté, Michaël Cracknell, secrétaire général de Enda inter-arabe, l’institution de microfinance (IMF) leader en Tunisie, assure que « ce n’est pas surestimé. Depuis la révolution, ce chiffre pourrait même être réévalué à la hausse ». A l’heure actuelle, tout au plus « un tiers de cette demande est satisfaite par Enda et la Banque Tunisienne de Solidarité [acteur étatique dont le site Internet est inaccessible, ndlr] », constate Michaël Cracknell.
Enda inter-arabe est l’opérateur phare du microcrédit en Tunisie avec quelque 165.000 emprunteurs actifs en mai 2011. Depuis 1995, l’ONG a accordé plus de 818.000 prêts, d’un montant moyen de 865 dinars, soit 440 euros, alors que le salaire moyen d’un individu plafonne à 150 dinars (76 euros) par mois. Leur cible de prédilection ? Les femmes, les petits agriculteurs et les familles à faibles revenus vivant dans les quartiers populaires et les zones rurales.
Après la révolution, la jeunesse tunisienne ne devrait pas rester sur le carreau. Le microcrédit représente pour ces jeunes, avec un bon niveau d’études, le moyen le plus rapide d’accéder à l’emploi en favorisant la création de petites entreprises.
Une réglementation d’urgence
« Le microcrédit est une solution efficace pour les problèmes d’urgence, mais il ne résout pas tous les problèmes. Il ne faut pas oublier que c’est une dette et qu’il faut prêter à ceux qui sont capables de rembourser », rappelle Maria Nowak, fondatrice de l’Adie. Ce mécanisme peut certes contribuer à la croissance du pays, mais il doit être accompagné d’une bonne gouvernance, de la mise en place d’infrastructures notamment.
A l’initiative du ministère des Finances, une commission de travail a été récemment constituée pour établir un texte afin de réglementer le secteur. Il s’agit alors de définir le futur cadre légal de l’activité des IMF, en explicitant par exemple les conditions de leurs agréments. Pour Michaël Cracknell, il serait également souhaitable « d’enlever les contraintes », comme les plafonds sur le nombre de prêts accordés par association, sur les taux d’intérêt ou encore sur les montants. Mais favoriser leur développement ne doit pas se faire au détriment des emprunteurs.
Alors que Babyloan et Enda devraient bientôt nouer un partenariat, les deux spécialistes s’accordent à souligner que le nombre d’IMF en Tunisie doit cependant être « limité ». Outre leur propre intérêt, il s’agit surtout, selon eux, « d’éviter le risque de surendettement des emprunteurs », comme cela a pu être le cas en Inde ou une saturation du marché, comme au Maroc. Des mises en garde qui, si elles sont prises en compte, pourraient permettre un développement sain du microcrédit en Tunisie.
Source
http://www.youphil.com/fr/article/0...
Documents joints
Micro crédit (PDF – 251.6 ko)
Vision concertée de la Microfinance en Tunisie (PDF – 1.1 Mo)
http://www.geopolintel.fr/article604.html
Alter Info
l'Information Alternative
L’enjeu : une place à prendre puisque il existe déjà 300 associations de micro-crédit. L’initiative cette fois-ci est de taille : l’Union Européenne participe activement à cette conquête économique et coloniale. (Voir PDF)
Dans les pays du « Printemps Arabe », ce ne sont pas les indices du CAC 40 ou du Dow Jones qui sont signes de richesse mais celui de la pauvreté et de la montée du chômage. Ces deux indices explosent et, tels des fossoyeurs, les humanistes millionnaires ouvriront autant de comptes bancaires que de tombes en guise d’avenir au peuple tunisien.
« Si le printemps arabe ne réussit pas en Tunisie, il ne réussira nulle part », a déclaré l’écrivain et économiste français Jacques Attali, faisant savoir que la réussite de la phase transitoire en Tunisie est tributaire d’une série de conditions.
M. Attali intervenait, jeudi, lors d’une conférence-débat organisée à Tunis à l’occasion du 20e anniversaire de la société d’intermédiation boursière Mac SA sous le thème : « Le printemps du monde : la Tunisie en 2020 » qui a vu la participation de nombreux experts du monde de la finance et de l’économie nationaux et internationaux.
Détaillant les conditions de réussite de la phase transitoire en Tunisie, M. Attali a préconisé la mise en place d’un Etat de droit stable et d’une presse libre, le maintien de l’Etat comme instrument de démocratie, l’attraction des investissements et l’élaboration d’une stratégie adéquate à long terme, soit pour les 20 prochaines années.
A court et à moyen termes, M. Attali estime que les priorités nationales et les actions doivent être concentrées sur l’attraction de l’investissement, le contrôle de l’inflation, l’amélioration de l’infrastructure et la réduction des disparités.
En marge de cette rencontre, Jacques Attali, qui est également président de Planet Finance, grande organisation de micro-finance opérant dans plus de 80 pays dans le monde, a déclaré aux journalistes, que la Tunisie « traverse un moment particulièrement important et que sa réussite est importante pour le monde entier ».
Le président de PlanetFinance a aussi rappelé, à cette occasion, que son organisation va créer, au cours des prochains mois, en Tunisie, en collaboration avec des partenaires tunisiens et avec l’appui de l’Union Européenne, une institution de micro-finances baptisée MicroCrédit-Tunisie.
Source
http://www.kapitalis.com/economie/1...
La microfinance pourrait favoriser le développement de certaines régions en Tunisie. Mais cet instrument est à manier à bon escient.
Au lendemain de la révolution, les défis à relever en Tunisie sont énormes. Le choc politique, incarné par le départ du président Ben Ali le 14 janvier, a laissé place à un choc économique violent : les touristes ont déserté, l’activité a été stoppée pendant les grèves, les investisseurs ont fui... Et le nombre de chômeurs ne cesse d’augmenter. Selon le ministre tunisien de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Saïd Aydi, d’ici juillet 2011, près de 700.000 Tunisiens pourraient être demandeurs d’emploi, contre 562.000 estimés en avril.
Rapidement, le microcrédit est apparu comme la solution pour relancer la machine. A l’approche des élections de l’Assemblée constituante, prévues pour le 24 juillet, la microfinance est un chantier prioritaire du gouvernement de transition : la loi actuelle bride le secteur et empêche les institutions de microfinance de grandir. Mais les acteurs du secteur insistent sur la mise en place de garde-fous pour éviter des dérives.
Un million de clients potentiels
Cet instrument n’est pas nouveau en Tunisie. Mi-2011, près de 300 associations proposent ce mécanisme qui permet aux exclus du système bancaire d’accéder à des prêts afin de lancer leur entreprise, à l’image de Saïda qui a créé son atelier de tissage.
Une étude réalisée en 2010 et financée par l’Union européenne a estimé à un million le nombre de demandeurs potentiels de microcrédits en Tunisie. Un chiffre symbolique jugé « un peu généreux » par Arnaud Poissonnier. Selon le cofondateur et président du site de microcrédit Babyloan, « il serait plus raisonnable de compter sur une population cible de l’ordre de 600 et 700.000 clients potentiels, soit 300 à 400.000 de plus qu’actuellement ».
De son côté, Michaël Cracknell, secrétaire général de Enda inter-arabe, l’institution de microfinance (IMF) leader en Tunisie, assure que « ce n’est pas surestimé. Depuis la révolution, ce chiffre pourrait même être réévalué à la hausse ». A l’heure actuelle, tout au plus « un tiers de cette demande est satisfaite par Enda et la Banque Tunisienne de Solidarité [acteur étatique dont le site Internet est inaccessible, ndlr] », constate Michaël Cracknell.
Enda inter-arabe est l’opérateur phare du microcrédit en Tunisie avec quelque 165.000 emprunteurs actifs en mai 2011. Depuis 1995, l’ONG a accordé plus de 818.000 prêts, d’un montant moyen de 865 dinars, soit 440 euros, alors que le salaire moyen d’un individu plafonne à 150 dinars (76 euros) par mois. Leur cible de prédilection ? Les femmes, les petits agriculteurs et les familles à faibles revenus vivant dans les quartiers populaires et les zones rurales.
Après la révolution, la jeunesse tunisienne ne devrait pas rester sur le carreau. Le microcrédit représente pour ces jeunes, avec un bon niveau d’études, le moyen le plus rapide d’accéder à l’emploi en favorisant la création de petites entreprises.
Une réglementation d’urgence
« Le microcrédit est une solution efficace pour les problèmes d’urgence, mais il ne résout pas tous les problèmes. Il ne faut pas oublier que c’est une dette et qu’il faut prêter à ceux qui sont capables de rembourser », rappelle Maria Nowak, fondatrice de l’Adie. Ce mécanisme peut certes contribuer à la croissance du pays, mais il doit être accompagné d’une bonne gouvernance, de la mise en place d’infrastructures notamment.
A l’initiative du ministère des Finances, une commission de travail a été récemment constituée pour établir un texte afin de réglementer le secteur. Il s’agit alors de définir le futur cadre légal de l’activité des IMF, en explicitant par exemple les conditions de leurs agréments. Pour Michaël Cracknell, il serait également souhaitable « d’enlever les contraintes », comme les plafonds sur le nombre de prêts accordés par association, sur les taux d’intérêt ou encore sur les montants. Mais favoriser leur développement ne doit pas se faire au détriment des emprunteurs.
Alors que Babyloan et Enda devraient bientôt nouer un partenariat, les deux spécialistes s’accordent à souligner que le nombre d’IMF en Tunisie doit cependant être « limité ». Outre leur propre intérêt, il s’agit surtout, selon eux, « d’éviter le risque de surendettement des emprunteurs », comme cela a pu être le cas en Inde ou une saturation du marché, comme au Maroc. Des mises en garde qui, si elles sont prises en compte, pourraient permettre un développement sain du microcrédit en Tunisie.
Source
http://www.youphil.com/fr/article/0...
Documents joints
Micro crédit (PDF – 251.6 ko)
Vision concertée de la Microfinance en Tunisie (PDF – 1.1 Mo)
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La rédaction