La Tunisie n’est pas encore sortie de l’auberge concernant les affaires scabreuses et de corruption. Ainsi, l’ancien Premier ministre tunisien, Mohamed Ghannouchi, est, pour la première fois, officiellement accusé dans une affaire de cession des parts de l’État dans Nestlé Tunisie, à Sakher El-Materi, gendre de l’ancien président Zine El-Abidine Ben Ali. M. Ghannouchi a déjà été entendu par la justice, mais en tant que témoin et en sa qualité d’ancien président de la commission supérieure des marchés. Il a cependant été interrogé mardi en tant qu’accusé par le juge d’instruction du 16e bureau, et ce, après que le dossier eut été visé par la Chambre des mises en accusation.
Il s’agit de l’affaire de la cession des parts de l’Etat dans Nestlé Tunisie, à Sakher El Materi, gendre de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali.
M. Ghannouchi a déjà été entendu à ce sujet, mais en tant que témoin et en sa qualité d’ancien président de la commission supérieure des marchés. Il a cependant été interrogé aujourd’hui en tant qu’accusé par le juge d’instruction du 16ème bureau et ce après que le dossier ait été visé par la chambre des mises en accusation.
Autre affaire, celle du bâtiment loué par le ministère du Commerce aux Berges du Lac dans laquelle sont concernés Ridha Grira, ancien ministre des Domaines de l’Etat, Mondher Zenaïdi, ancien ministre du Commerce et Zine El Abidine Ben Ali . Bien que selon les expertises, le bâtiment ait été loué à 100 dinars le m², alors que les prix courants stipulaient à l’époque une valeur allant de 106 à 134 dinars, il y aura une accusation en bonne et due forme contre Ben Ali et les deux anciens ministres.
Ce sera là aussi la première et l’unique affaire dans laquelle est évoqué Mondher Zenaïdi qui se trouve à l’étranger. Zine El Abidine Ben Ali est en fuite et Ridha Grira est arrêté dans le cadre d’autres affaires.
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La rédaction