Plusieurs secousses ont été ressenties mercredi 19 septembre au soir un peu partout à Manosque. Il était exactement 20h56 quand ce séisme a eu lieu. Mais apparemment, la ville de Manosque n’a pas été la seule à être touchée par ces tremblements de terre qui ont duré quelques secondes, puisque les secousses ont été ressenties également sur Villeneuve, Volx, Lurs, Oraison, Forcalquier, Les Mées ou encore Vinon. Il s’agit d’un séisme de magnitude 3,5 sur l’échelle de Richter.
“Cela a bien secoué !”, “c’est hyper impressionnant !”, “On a eu l’impression que le toit allait nous tomber sur la tête !”, ont affirmé les premiers témoignages recueillis sur la page Facebook d’Haute-Provence Info. L’épicentre de ce séisme a été localisé sur la commune de Villeneuve.
Ce séisme n’est pas le premier de l’année sur le département des Alpes-de-Haute-Provence, puisque trois autres séismes ont eu lieu sur la région de Barcelonnette depuis le début de l’année 2012 (26 février, 2 mars et 7 mars, avec respectivement des magnitudes de 4,5 – 4,1 et 3,6 sur l’échelle de Richter). Pour ce qui concerne la région de Manosque et de Forcalquier, le dernier séisme remonte au 8 juillet 2010, avec à l’époque une magnitude de 2,9 sur l’échelle de Richter.
Le bureau central sismologique français est formel : l’épicentre du séisme survenu le mercredi 19 septembre à 20h56 dans le sud des Alpes-de-Haute-Provence est situé “à 10km au au sud-est de Forcalquier”. Soit précisément à hauteur de la commune de Villeneuve. Les secousses, ressenties par beaucoup dans les villes environnantes (Manosque, Volx, Forcalquier, Lurs…), sont considérées par les spécialistes comme “modérées” !!. Rappelons qu des répliques de faible intensité ont été ressenties dans le sud du département peu après 22h et jusqu’en Vaucluse comme dans le village Le Thor.
“Cela a bien secoué !”, “c’est hyper impressionnant !”, “On a eu l’impression que le toit allait nous tomber sur la tête !”, ont affirmé les premiers témoignages recueillis sur la page Facebook d’Haute-Provence Info. L’épicentre de ce séisme a été localisé sur la commune de Villeneuve.
Ce séisme n’est pas le premier de l’année sur le département des Alpes-de-Haute-Provence, puisque trois autres séismes ont eu lieu sur la région de Barcelonnette depuis le début de l’année 2012 (26 février, 2 mars et 7 mars, avec respectivement des magnitudes de 4,5 – 4,1 et 3,6 sur l’échelle de Richter). Pour ce qui concerne la région de Manosque et de Forcalquier, le dernier séisme remonte au 8 juillet 2010, avec à l’époque une magnitude de 2,9 sur l’échelle de Richter.
Le bureau central sismologique français est formel : l’épicentre du séisme survenu le mercredi 19 septembre à 20h56 dans le sud des Alpes-de-Haute-Provence est situé “à 10km au au sud-est de Forcalquier”. Soit précisément à hauteur de la commune de Villeneuve. Les secousses, ressenties par beaucoup dans les villes environnantes (Manosque, Volx, Forcalquier, Lurs…), sont considérées par les spécialistes comme “modérées” !!. Rappelons qu des répliques de faible intensité ont été ressenties dans le sud du département peu après 22h et jusqu’en Vaucluse comme dans le village Le Thor.
C’est la faille sismique de la Moyenne-Durance qui a représenté la ligne sismique, faille sur laquelle les nucléocrates ont implanté 19 installations nucléaires civiles et militaires sur le site du CEA à Cadarache, lieu également retenu pour l’implantation du projet démentiel et démoniaque ITER. Sur ces 19 INB seules 3 sont aux normes anti-sismique de l’aveu même de l’ASN (Autorité de Sureté Nucléaire)
Il y a un mois, des citoyen-nes entamaient une “marche pour la vie” à partir de Cadarache pour exiger la fermeture immédiate des sites nucléaires du triangle de la mort Cadarache (Bouches-du-Rhône) Marcoule (Gard) Tricastin (Vaucluse et Drôme) qui représentent une atteinte quotidienne à la santé (rejets quotidien de radioactivité) et une menace permanente du fait de la zone sismique. Le séisme de ce 19 septembre leur donne raison.
De nombreuses habitant-e-s ont réagit sur les réseaux sociaux, à peine les secousses ressenties. Cindy : “Hallucinant sur Volx ! On a eu très peur“, Sarah : “SurVilleneuve c’était impressionnant !“, Frédéric : “A Lurs aussi, j’ai ressenti comme l’effet du souffle d’une grosse explosion ou d’un mur du son tout près...”, Yolande : “Vraiment impressionnant ! Heureusement très court“, Nathalie : “C’est hyper impressionnant, on a l’impression que le toit va nous tomber sur la tête… angoisse garantie“, Sophie : “Ca fait très peur… je suis d’Oraison, tous les murs ont tremblé lors du 1er… j’ai eu beaucoup de mal à calmer mes petits de 3 et 6 ans qui pleuraient et tremblaient…“, Monique : “Je suis au Mont d’Or et ça a bien tremblé !“, Isabelle : “Impressionnant sur Dauphin aussi !“, Lawrence : “Comme une bombe nous avons senti la toute première secousse – assez forte dans le quartier du Trėcol et Villeneuve. Suivie une heure plus tard par deux secousses supplémentaires à deux minutes d’intervalle. En sautant de la baignoire précipitamment mon fils de 10 ans s’est fait mal. Dégâts et fissures apparentes dans nos façades et celles de nos voisins“, Zelda : “J’habite à Manosque vers la gare SNCF, et nous l’avons nettement ressenti… entre les vitres qui vibraient ainsi que la vaisselle, le lustre qui balançait et le fauteuil où j’étais assise qui allait de gauche à droite, et le vrombissement de la terre… Cétait inquiétant...”, Maud : “J’ai peur qu’un jour on se retrouve comme en 1909..”
Simulacres de simulation de séisme et de secours
Ce ne sont pas les simulacres de mise en place de secours comme ceux effectués le 17 janvier 2012 avec force mobilisation de… médias autour du centre nucléaire de Cadarache qui pourront et peuvent empêcher la menace. Menace dont le directeur du centre atomique estimait ce jour-là : “ les conséquences radiologiques peuvent dépasser les limites du centre. D’autant que le bâtiment dédié à la radioprotection serait lui aussi touché…. Toutes les personnes situées dans un rayon de 5 kilomètres, dans les communes de Saint-Paul-lez-Durance, Beaumont-de-Pertuis, Corbières, Vinon-sur-Verdon, Ginasservis, Rians et Jouque seraient menacées.”
A l’époque, dans un mouvement de lucidité, la presse relevait au terme de cette simulation de séisme que “En fin de journée, au moment où le préfet de région décidait de lever l’alerte et de mettre un terme à l’exercice, le bilan provisoire faisait état de neuf blessés au sein du CEA, 22 personnes contaminées (en cours de décontamination) et aucune irradiée. Quant au nuage radioactif, il n’avait pas bougé et le peu de matière rejetée par Pégase restait cantonné à proximité de l’installation. Hier, en effet, si tous les éléments avaient été imaginés, c’est en revanche la vraie météo, celle du jour, qui a été prise en compte : glaciale mais avec un vent nul. Des conditions climatiques favorables en termes de radioprotection. Nettement moins en revanche en termes de protection civile… car à l’extérieur du CEA, les dégâts sont énormes et le bilan très lourd. On parle déjà de 75 morts et de plus de 7 500 personnes sans-abri. Les routes, coupées au nord de Cadarache, obligent d’ailleurs le centre à organiser le rapatriement de 2000 de ses salariés vers des gymnases des Bouches-du-Rhône.” mais par quels moyens si les routes sont inaccessibles? mystère.
La seule solution rationnelle pour éviter les conséquences dramatiques d’un séisme dans une telle région est de fermer immédiatement et sans aucune condition les sites et installations nucléaires.
Mutisme du CEA et incident nucléaire 5 jours plus tôt
A cette heure, jeudi 20 septembre 2012 12h50, alors que le séisme s’est produit depuis 15 heures, aucune information n’émane du CEA de Cadarache, aucune communication officielle sur le sire internet du CEA, pourtant si prompte le mois dernier à tenter de minimiser les raisons de la Marche antinucléaire du CAN84 (collectif antinucléaire de Vaucluse).
Un mutisme d’autant plus inquiétant qu’il y a cinq jours, le 14 septembre 2012 le centre nucléaire a été contraint de déclarer à l’Autorité de Sûreté Nucléaire une anomalie concernant l’un des assemblages combustibles du coeur du réacteur de recherche CABRI qui fait l’objet d’une rénovation depuis l’année 2004. Le coeur du réacteur, c’est-à-dire le combustible nucléaire avec son gainage et ses structures en vue de leur manipulation, est entreposé dans une piscine. C’est lors de contrôles visuels par caméra immergée de l’état des assemblages combustibles avant rechargement du réacteur,qu’a été constaté la présence de tâches d’origine inconnue localisées sur une vingtaine de gaines d’éléments combustibles ainsi que sur d’autres structures métalliques. Les opérations de rechargement ont du être arrêtées en attendant des investigations approfondies.
Triste ironie des incidents et accidents nucléaires : le réacteur Cabri permet d’étudier le comportement des combustibles nucléaires en cas d’accident. Monstrueux!
Il y a un mois, des citoyen-nes entamaient une “marche pour la vie” à partir de Cadarache pour exiger la fermeture immédiate des sites nucléaires du triangle de la mort Cadarache (Bouches-du-Rhône) Marcoule (Gard) Tricastin (Vaucluse et Drôme) qui représentent une atteinte quotidienne à la santé (rejets quotidien de radioactivité) et une menace permanente du fait de la zone sismique. Le séisme de ce 19 septembre leur donne raison.
De nombreuses habitant-e-s ont réagit sur les réseaux sociaux, à peine les secousses ressenties. Cindy : “Hallucinant sur Volx ! On a eu très peur“, Sarah : “SurVilleneuve c’était impressionnant !“, Frédéric : “A Lurs aussi, j’ai ressenti comme l’effet du souffle d’une grosse explosion ou d’un mur du son tout près...”, Yolande : “Vraiment impressionnant ! Heureusement très court“, Nathalie : “C’est hyper impressionnant, on a l’impression que le toit va nous tomber sur la tête… angoisse garantie“, Sophie : “Ca fait très peur… je suis d’Oraison, tous les murs ont tremblé lors du 1er… j’ai eu beaucoup de mal à calmer mes petits de 3 et 6 ans qui pleuraient et tremblaient…“, Monique : “Je suis au Mont d’Or et ça a bien tremblé !“, Isabelle : “Impressionnant sur Dauphin aussi !“, Lawrence : “Comme une bombe nous avons senti la toute première secousse – assez forte dans le quartier du Trėcol et Villeneuve. Suivie une heure plus tard par deux secousses supplémentaires à deux minutes d’intervalle. En sautant de la baignoire précipitamment mon fils de 10 ans s’est fait mal. Dégâts et fissures apparentes dans nos façades et celles de nos voisins“, Zelda : “J’habite à Manosque vers la gare SNCF, et nous l’avons nettement ressenti… entre les vitres qui vibraient ainsi que la vaisselle, le lustre qui balançait et le fauteuil où j’étais assise qui allait de gauche à droite, et le vrombissement de la terre… Cétait inquiétant...”, Maud : “J’ai peur qu’un jour on se retrouve comme en 1909..”
Simulacres de simulation de séisme et de secours
Ce ne sont pas les simulacres de mise en place de secours comme ceux effectués le 17 janvier 2012 avec force mobilisation de… médias autour du centre nucléaire de Cadarache qui pourront et peuvent empêcher la menace. Menace dont le directeur du centre atomique estimait ce jour-là : “ les conséquences radiologiques peuvent dépasser les limites du centre. D’autant que le bâtiment dédié à la radioprotection serait lui aussi touché…. Toutes les personnes situées dans un rayon de 5 kilomètres, dans les communes de Saint-Paul-lez-Durance, Beaumont-de-Pertuis, Corbières, Vinon-sur-Verdon, Ginasservis, Rians et Jouque seraient menacées.”
A l’époque, dans un mouvement de lucidité, la presse relevait au terme de cette simulation de séisme que “En fin de journée, au moment où le préfet de région décidait de lever l’alerte et de mettre un terme à l’exercice, le bilan provisoire faisait état de neuf blessés au sein du CEA, 22 personnes contaminées (en cours de décontamination) et aucune irradiée. Quant au nuage radioactif, il n’avait pas bougé et le peu de matière rejetée par Pégase restait cantonné à proximité de l’installation. Hier, en effet, si tous les éléments avaient été imaginés, c’est en revanche la vraie météo, celle du jour, qui a été prise en compte : glaciale mais avec un vent nul. Des conditions climatiques favorables en termes de radioprotection. Nettement moins en revanche en termes de protection civile… car à l’extérieur du CEA, les dégâts sont énormes et le bilan très lourd. On parle déjà de 75 morts et de plus de 7 500 personnes sans-abri. Les routes, coupées au nord de Cadarache, obligent d’ailleurs le centre à organiser le rapatriement de 2000 de ses salariés vers des gymnases des Bouches-du-Rhône.” mais par quels moyens si les routes sont inaccessibles? mystère.
La seule solution rationnelle pour éviter les conséquences dramatiques d’un séisme dans une telle région est de fermer immédiatement et sans aucune condition les sites et installations nucléaires.
Mutisme du CEA et incident nucléaire 5 jours plus tôt
A cette heure, jeudi 20 septembre 2012 12h50, alors que le séisme s’est produit depuis 15 heures, aucune information n’émane du CEA de Cadarache, aucune communication officielle sur le sire internet du CEA, pourtant si prompte le mois dernier à tenter de minimiser les raisons de la Marche antinucléaire du CAN84 (collectif antinucléaire de Vaucluse).
Un mutisme d’autant plus inquiétant qu’il y a cinq jours, le 14 septembre 2012 le centre nucléaire a été contraint de déclarer à l’Autorité de Sûreté Nucléaire une anomalie concernant l’un des assemblages combustibles du coeur du réacteur de recherche CABRI qui fait l’objet d’une rénovation depuis l’année 2004. Le coeur du réacteur, c’est-à-dire le combustible nucléaire avec son gainage et ses structures en vue de leur manipulation, est entreposé dans une piscine. C’est lors de contrôles visuels par caméra immergée de l’état des assemblages combustibles avant rechargement du réacteur,qu’a été constaté la présence de tâches d’origine inconnue localisées sur une vingtaine de gaines d’éléments combustibles ainsi que sur d’autres structures métalliques. Les opérations de rechargement ont du être arrêtées en attendant des investigations approfondies.
Triste ironie des incidents et accidents nucléaires : le réacteur Cabri permet d’étudier le comportement des combustibles nucléaires en cas d’accident. Monstrueux!
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La rédaction