C’est à l’instigation de Darquier de Pellepoix, de Phillipe Henriot et de Jean Hérold-Paquis, qu’est inaugurée le 5 septembre 1941, au Palais Berlitz à Paris, une grande exposition antisémite ayant pour titre “ Le juif et la France ”. Sous-titrée « Rendons la France aux Français – le péril métèque », cette exposition s’appuie sur le travail de Georges Montandon, professeur à l’Ecole d’Anthropologie de Paris et auteur du livre « Comment reconnaître le Juif ? » publié en novembre 1940. Sous Vichy, Montandon, médecin et anthropologue d’origine suisse, se livra à des «examens physiques officiels» afin de déterminer si un individu peut recevoir « un certificat de non appartenance à la race juive».
Cette exposition se veut donc « scientifique », mais derrière une apparence éducative, cette exposition est utilisée par la propagande et est contrôlée en sous main par l’ambassade d’Allemagne pour faire admettre le principe du nettoyage ethnique. Pour se faire, elle se propose de définir un portrait physique et physiologique des israélites. La presse allemande et celle de la collaboration prétendent justifier ainsi l’exclusion des “ métèques ” et démontrer qu’il convient de rendre “ la France aux Français ”.
Le thème général est la supposée emprise corruptrice générale des Juifs sur les institutions et les secteurs d’activité français : l’armée, le cinéma, l’économie, la littérature : « l’inversion sexuelle, la destruction de nos traditions sont les thèmes favoris des écrivains Juifs ». Pour aider les visiteurs à se faire une idée précise et concrète de « l’ennemi », photographies et maquettes exposent des visages juifs correspondant aux stéréotypes antisémites, comme le nez crochu, les cheveux sales, les oreilles larges et décollées, la bouche charnue, les lèvres épaisses avec la lèvre inférieure débordante, le nez fortement convexe, les traits mous… « Les enfants de France doivent apprendre à identifier les juifs afin de s’en garder » explique Darquier qui précise que ce travail « d’éclairage des esprits français permet de lutter contre le péril de la corruption métèque et de rendre la France aux Français ».
L’exposition accueillit un peu plus de 200 000 personnes, dont 15.000 visiteurs le premier jour. Chiffres, certes non négligeables, mais en deçà de ceux qu’escomptaient ses organisateurs. Cette exposition se tint sur les deux étages du palais Berlitz, et dura du 5 septembre 1941 au 15 janvier 1942 ; elle fut ensuite envoyée à Bordeaux et à Nancy, avec pour objectif de dénoncer encore et toujours un supposé complot juif. Les Juifs auraient pris en mains tous les rouages du pays et seraient à l’origine d’une décadence de la France et de la défaite de juin 1940.
La France aux français ! J’ai encore entendu ça récemment… ah, nostalgie, nostalgie. Et l’on a l’impression que cette haine de l’autre, du fait de la crise, se répand inexorablement dans tous les pays. En règle générale, les citoyens ne s’en prennent jamais aux vrais responsables. Hier , les juifs étaient responsable de la défaite, aujourd’hui les immigrés sont responsables de la crise économiques! Dormez tranquille braves gens, et avant de vous couchez, n’oubliez pas de prendre une bonne dose de propagande distillé par les médias, en général c’est efficace …
Cette exposition se veut donc « scientifique », mais derrière une apparence éducative, cette exposition est utilisée par la propagande et est contrôlée en sous main par l’ambassade d’Allemagne pour faire admettre le principe du nettoyage ethnique. Pour se faire, elle se propose de définir un portrait physique et physiologique des israélites. La presse allemande et celle de la collaboration prétendent justifier ainsi l’exclusion des “ métèques ” et démontrer qu’il convient de rendre “ la France aux Français ”.
Le thème général est la supposée emprise corruptrice générale des Juifs sur les institutions et les secteurs d’activité français : l’armée, le cinéma, l’économie, la littérature : « l’inversion sexuelle, la destruction de nos traditions sont les thèmes favoris des écrivains Juifs ». Pour aider les visiteurs à se faire une idée précise et concrète de « l’ennemi », photographies et maquettes exposent des visages juifs correspondant aux stéréotypes antisémites, comme le nez crochu, les cheveux sales, les oreilles larges et décollées, la bouche charnue, les lèvres épaisses avec la lèvre inférieure débordante, le nez fortement convexe, les traits mous… « Les enfants de France doivent apprendre à identifier les juifs afin de s’en garder » explique Darquier qui précise que ce travail « d’éclairage des esprits français permet de lutter contre le péril de la corruption métèque et de rendre la France aux Français ».
L’exposition accueillit un peu plus de 200 000 personnes, dont 15.000 visiteurs le premier jour. Chiffres, certes non négligeables, mais en deçà de ceux qu’escomptaient ses organisateurs. Cette exposition se tint sur les deux étages du palais Berlitz, et dura du 5 septembre 1941 au 15 janvier 1942 ; elle fut ensuite envoyée à Bordeaux et à Nancy, avec pour objectif de dénoncer encore et toujours un supposé complot juif. Les Juifs auraient pris en mains tous les rouages du pays et seraient à l’origine d’une décadence de la France et de la défaite de juin 1940.
La France aux français ! J’ai encore entendu ça récemment… ah, nostalgie, nostalgie. Et l’on a l’impression que cette haine de l’autre, du fait de la crise, se répand inexorablement dans tous les pays. En règle générale, les citoyens ne s’en prennent jamais aux vrais responsables. Hier , les juifs étaient responsable de la défaite, aujourd’hui les immigrés sont responsables de la crise économiques! Dormez tranquille braves gens, et avant de vous couchez, n’oubliez pas de prendre une bonne dose de propagande distillé par les médias, en général c’est efficace …
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