Sakhr El Matri, le gendre du président déchu séjourne depuis trois mois aux Seychelles. Il y a inscrit ses enfants à l’Ecole française et semble sur le point d’y acquérir une résidence de luxe.
«M. El Matri a présenté une demande d’asile politique présentée au ministère de l’Intérieur à son retour aux Seychelles, en janvier 2013» indique un communiqué officiel le ministère des Affaires étrangères Seychellois, le 6 février dernier. Une décision serait prise une fois l’examen de la demande d’asile achevé.
Sakhr El Matri a été interpellé, pendant quelques heures, le 14 décembre 2012, aux Seychelles, aux fins d’un interrogatoire à l’aéroport de Victoria , pour détention d’un passeport diplomatique périmé .
Selon une source diplomatique seychelloise, c’est l’Arabie Saoudite qui intervient cette fois-ci pour obtenir des autorités locales que le gendre préféré de Ben Ali soit libéré et puisse gagner Djeddah à bord de son jet privé. Sakhr est de retour, un mois plus tard, probablement muni d’un passeport saoudien. Et c’est à ce moment-là qu’il soumet au gouvernement seychellois sa demande d’asile. Condamné par contumace en Tunisie, entre 2011 et 2012, à une amende de 99 millions de dinars et à plus de trente ans de prison ferme pour escroquerie, détournement de fonds publics, blanchiment d’argent et falsification de documents, détention illégale de devises et possession de stupéfiants, il fait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par la Tunisie, le 26 janvier 2011. Un mandat relayé par Interpol dans ses 187 pays membres. Il a choisi d’élire domicile aux Seychelles , pouvant représenter pour lui l’endroit idéal pour couler des jours tranquilles.
Sakhr El Matri , 32 ans, marié en 2004 à Nesrine, la quatrième fille de Ben Ali, circule librement et en tenue décontractée, d’après un reportage photo du journal Le Seychellois Hebdo, dans ce pays aux plages paradisiaques où il avait pris ses habitudes bien avant la révolution, lorsqu’il y accompagnait sa belle-famille dans ses secrètes vacances tropicales. Il avait pris alors le temps de nouer des relations politiques et de business avec les élites de l’archipel, connu pour être un paradis fiscal.
«Il y a trois mois Sakhr El Matri a inscrit ses deux enfants à l’Ecole française, Le Chantier. Avec sa famille, il vit dans une maison flambant neuve dans un quartier résidentiel à Mahé, non loin du palais du Cheikh Khalifa des Emirats arabes unis», ajoute notre source diplomatique. Le Seychellois Hebdo avait même révélé, dans son édition du 25 janvier 2013, que l’homme d’affaires tunisien était en train de négocier l’achat de la demeure où il réside actuellement, proposée à un prix de 8 millions de dollars. Pour qu’il investisse une somme pareille dans l’immobilier local, le fugitif a dû recevoir des garanties pour son avenir seychellois d’autant plus qu’entre la Tunisie et ce joyau de la nature perdu au cœur de l’océan Indien, jamais aucun traité d’extradition n’a été signé.
Sakhr El Matri a été interpellé, pendant quelques heures, le 14 décembre 2012, aux Seychelles, aux fins d’un interrogatoire à l’aéroport de Victoria , pour détention d’un passeport diplomatique périmé .
Selon une source diplomatique seychelloise, c’est l’Arabie Saoudite qui intervient cette fois-ci pour obtenir des autorités locales que le gendre préféré de Ben Ali soit libéré et puisse gagner Djeddah à bord de son jet privé. Sakhr est de retour, un mois plus tard, probablement muni d’un passeport saoudien. Et c’est à ce moment-là qu’il soumet au gouvernement seychellois sa demande d’asile. Condamné par contumace en Tunisie, entre 2011 et 2012, à une amende de 99 millions de dinars et à plus de trente ans de prison ferme pour escroquerie, détournement de fonds publics, blanchiment d’argent et falsification de documents, détention illégale de devises et possession de stupéfiants, il fait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par la Tunisie, le 26 janvier 2011. Un mandat relayé par Interpol dans ses 187 pays membres. Il a choisi d’élire domicile aux Seychelles , pouvant représenter pour lui l’endroit idéal pour couler des jours tranquilles.
Sakhr El Matri , 32 ans, marié en 2004 à Nesrine, la quatrième fille de Ben Ali, circule librement et en tenue décontractée, d’après un reportage photo du journal Le Seychellois Hebdo, dans ce pays aux plages paradisiaques où il avait pris ses habitudes bien avant la révolution, lorsqu’il y accompagnait sa belle-famille dans ses secrètes vacances tropicales. Il avait pris alors le temps de nouer des relations politiques et de business avec les élites de l’archipel, connu pour être un paradis fiscal.
«Il y a trois mois Sakhr El Matri a inscrit ses deux enfants à l’Ecole française, Le Chantier. Avec sa famille, il vit dans une maison flambant neuve dans un quartier résidentiel à Mahé, non loin du palais du Cheikh Khalifa des Emirats arabes unis», ajoute notre source diplomatique. Le Seychellois Hebdo avait même révélé, dans son édition du 25 janvier 2013, que l’homme d’affaires tunisien était en train de négocier l’achat de la demeure où il réside actuellement, proposée à un prix de 8 millions de dollars. Pour qu’il investisse une somme pareille dans l’immobilier local, le fugitif a dû recevoir des garanties pour son avenir seychellois d’autant plus qu’entre la Tunisie et ce joyau de la nature perdu au cœur de l’océan Indien, jamais aucun traité d’extradition n’a été signé.
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La rédaction