Le président Bashar el Assad, lors d’une interview accordée au Sunday Times et publiée ce matin, s’en est pris à la Grande Bretagne qu’il accuse d’intimider la Syrie, et a affirmé que son pays pourrait se venger secrètement (ça commence mal, en l’annonçant dans la presse internationale…) de la présumée attaque israélienne sur une installation syrienne.
Assad a accusé Londres d’être « naïf, confus et peu réaliste » en tentant de faire lever l’embargo européen sur les armes en direction de la Syrie, ceci dans le but affirmé d’armer les opposants à son régime. « Le problème avec ce gouvernement, c’est que leur réthorique superficielle et immature ne fait que souligner cette tradition de l’intimidation et de l’hégémonie », a-t-il dit. « Comment pouvons nous envisager de demander à la Grande Bretagne de jouer un rôle alors qu’elle est déterminée à militarisé le problème ? Comment pouvons nous envisager qu’ils fassent baisser la violence alors qu’ils veulent ravitailler les terroristes avec du matériel militaire ? »
Au moment où Assad s’exprimait dans le Sunday Times, la guerre civile dans son pays s’approchait de son deuxième anniversaire, avec un bilan connu de 70.000 morts et de près d’un million de déplacés suite aux combats. Semblant calme, et s’exprimant en anglais, le président syrien a appellé les insurgés à déposer les armes et à s’engager dans un dialogue national, renouvellant un appel passé le mois dernier et qui a été interprété comme un signe de désespoir croissant de la part du régime assiégé.
S’exprimant ensuite au sujet du raid israélien qui aurait eu lieu le mois dernier et qui aurait endommagé un site d’armes chimiques, Assad a promis que son pays riposterait comme il l’avait toujours fait, tout en précisant que cette riposte pourrait ne pas être visible. « Nous avons riposté selon nos propres méthodes, et seuls les Israéliens savent ce que nous voulons dire par là. Une riposte ne signifie pas forcément un missile pour un missile, ou une balle pour une balle. Notre propre manière de faire n’a pas à être annoncée. » Vu l’actualité des derniers mois, entre autres depuis qu’Israël aurait détruit un site visant à produire des armes nucléaires en Syrie (épisode durant laquelle la chasse syrienne était restée sagement collée au sol : courageux, mais pas téméraire, les crocodiles syriens), doit-on en déduire que la Syrie, grande alliée du Hezbollah, aurait sa part de responsabilité dans les attentats de Burgas ? Après tout, ce pays a depuis bien longtemps démontré qu’il avait une vision très personnelle de l’art de la guerre…
Assad a également dénié, à l’encontre de tout réalisme et sans la moindre honte, que des combattants iraniens et du Hezbollah avaient été détachés pour soutenir son régime. Il a toutefois refusé de commenter des rapports annonçant que son régime tentait de transférer ses importants stocks d’armes de destruction massive, chimiques entre autre, au Hezbollah. « Nous n’avons jamais, et ne discuterons jamais de nos armements avec qui que ce soit », a-t-il répondu.
Daniel Ben Méir – JSSNews
Assad a accusé Londres d’être « naïf, confus et peu réaliste » en tentant de faire lever l’embargo européen sur les armes en direction de la Syrie, ceci dans le but affirmé d’armer les opposants à son régime. « Le problème avec ce gouvernement, c’est que leur réthorique superficielle et immature ne fait que souligner cette tradition de l’intimidation et de l’hégémonie », a-t-il dit. « Comment pouvons nous envisager de demander à la Grande Bretagne de jouer un rôle alors qu’elle est déterminée à militarisé le problème ? Comment pouvons nous envisager qu’ils fassent baisser la violence alors qu’ils veulent ravitailler les terroristes avec du matériel militaire ? »
Au moment où Assad s’exprimait dans le Sunday Times, la guerre civile dans son pays s’approchait de son deuxième anniversaire, avec un bilan connu de 70.000 morts et de près d’un million de déplacés suite aux combats. Semblant calme, et s’exprimant en anglais, le président syrien a appellé les insurgés à déposer les armes et à s’engager dans un dialogue national, renouvellant un appel passé le mois dernier et qui a été interprété comme un signe de désespoir croissant de la part du régime assiégé.
S’exprimant ensuite au sujet du raid israélien qui aurait eu lieu le mois dernier et qui aurait endommagé un site d’armes chimiques, Assad a promis que son pays riposterait comme il l’avait toujours fait, tout en précisant que cette riposte pourrait ne pas être visible. « Nous avons riposté selon nos propres méthodes, et seuls les Israéliens savent ce que nous voulons dire par là. Une riposte ne signifie pas forcément un missile pour un missile, ou une balle pour une balle. Notre propre manière de faire n’a pas à être annoncée. » Vu l’actualité des derniers mois, entre autres depuis qu’Israël aurait détruit un site visant à produire des armes nucléaires en Syrie (épisode durant laquelle la chasse syrienne était restée sagement collée au sol : courageux, mais pas téméraire, les crocodiles syriens), doit-on en déduire que la Syrie, grande alliée du Hezbollah, aurait sa part de responsabilité dans les attentats de Burgas ? Après tout, ce pays a depuis bien longtemps démontré qu’il avait une vision très personnelle de l’art de la guerre…
Assad a également dénié, à l’encontre de tout réalisme et sans la moindre honte, que des combattants iraniens et du Hezbollah avaient été détachés pour soutenir son régime. Il a toutefois refusé de commenter des rapports annonçant que son régime tentait de transférer ses importants stocks d’armes de destruction massive, chimiques entre autre, au Hezbollah. « Nous n’avons jamais, et ne discuterons jamais de nos armements avec qui que ce soit », a-t-il répondu.
Daniel Ben Méir – JSSNews
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La rédaction