Les frontières d’Israël sont survéillées 7 jours sur 7, de jour comme de nuit. Un large éventail d’équipement de vision nocturne permet donc aux soldats d’être opérationnels dans l’obscurité.
Ces dernières années, l’armée israélienne a intégré progressivement différentes innovations telles que des véhicules sans pilotes, des nouveaux systèmes d’artillerie et des dispositifs de surveillance thermique pour protéger une zone dans l’obscurité totale. Des technologies coûteuses, mais indispensables à la sécurité du pays.
Comment y voir plus clair ?
L’armée israélienne n’a pas besoin de la lumière du jour ou d’une lumière artificielle pour opérer. Depuis des années, une grande variété de gadgets ont été mis à disposition des soldats utilisant la vision thermique. Cette technique présente plusieurs avantages puisqu’elle permet de détecter des personnes et des objets dans l’obscurité totale et dans des conditions météorologiques très variées. Une de ses applications est la sécurité des frontières. Plus la température émise est élevée, plus l’objet est visible. Les soldats parviennent ainsi à distinguer le visage et la silhouette des suspects.
Une mini-révolution pour l’infanterie de Tsahal qui ne date pas d’hier
Depuis quelques années, une mini-révolution technologique est en marche dans les brigades d’infanterie pour que les soldats puissent remplir leur mission également la nuit. De nombreux outils ont déjà été intégrés à leur équipement. Le VIPeR (Versatile, Intelligent, Portable Robot) en est un exemple.
Ce robot portable et léger est conçu spécifiquement pour faire face à la guérilla urbaine en pleine journée ou en pleine nuit. Ses roues particulières lui permettent de changer de forme. VIPeR peut surmonter une grande variété d’obstacles tels que des escaliers ou de gros rochers à monter ou encore ramper dans des espaces confinés ou des grottes. Ses multiples caméras fonctionnent de jour comme de nuit, et ses micros, son GPS et ses capteurs peuvent détecter et localiser les produits chimiques, les gaz, les explosifs et les radiations. Un seul soldat contrôle le robot à l’aide d’une manette ressemblant à celle d’un jeu vidéo et d’un casque sur lequel s’affiche tout ce que voit le VIPeR. Il ne pèse pas plus de onze kg et peut facilement être transporté dans le sac à dos des soldats. En plus d’être l’outil parfait pour la surveillance et les missions de reconnaissance, cet étonnant robot peut être équipé d’un bras robotisé et d’une pince, d’un mini-Uzi 9mm ou même d’un lance-grenade.
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La rédaction