Ces jours-ci, on regarde beaucoup du côté des dirigeants égyptiens, et les donneurs de leçons perpétuels sont aux aguets pour critiquer cette classe politique égyptienne qui n’est pas encore devenue un modèle de la bonne gouvernance et du respect cardinal du droit, signe des sociétés développées.
L’affaire que vient de juger la Cour de cassation italienne, ce 19 septembre, permet de remettre les pendules à l’heure pour savoir où sont ceux qui violent le droit pour défendre leur pouvoir.
Abou Omar, un imam, était l’un des opposants de Moubarak, le pantin des US dans la région, promu grand patron de l’alliance France-Méditerranée par Sarko. C’était le chouchou parmi les grands alliés de Sarko : Ben Ali, Assad, Kadhafi…
Objet de persécutions politiques, Abou Omar avait dû fuir son pays pour trouver asile en Italie. Il avait obtenu le statut de réfugié politique, et y menait une vie tranquille, respectant la neutralité due par les réfugiés. Le gouvernement italien n’a jamais rien eu a lui reproché.
Le 17 février 2003 à Milan, il a été agressé en pleine rue par une bande de salopards qui l’ont pris en rapt, et on n’a plus eu de nouvelles de lui. Quelques temps plus tard, son épouse a appris qu’il était en Egypte, dans les prisons politiques de Moubarak, où il était soumis à la torture.
La famille d’Abou Omar a porté plainte, et la justice italienne, une fois de plus, a magnifiquement fait son travail.
L’enquête a démontré que la bande mafieuse qui avait commis ce rapt et livré Abou Omar à ses tortionnaires était une équipe de vingt-trois agents de la CIA. Le chef est un dénommé Bob Seldon Lady, responsable de la CIA pour le Nord de l’Italie. Sa maison italienne a été placée sous séquestre, et elle sera vendue pour participer à l’indemnisation de la victime.
En première instance, les peines allaient de cinq à huit ans de réclusion, et elles ont été aggravées en décembre 2010 par la cour d’appel de Milan, qui les a portées de sept à neuf ans, les neuf ans étant pour Bob Seldon Lady.
Ce 19 septembre, la Cour de cassation de Rome a confirmé l’arrêt de la Cour d’appel.
En revanche, la cour d’appel avait relaxés le patron du renseignement italien, le SISMI, Nicolo Pollari, son adjoint, Marco Mancini, et trois autres membres du service. La Cour de cassation a cassé l’arrêt sur ce point, les deux anciens boss du SISMI devront être rejugés. Ca devient très chaud pour eux.
Les fonctionnaires US ont tous pris la fuite, et ces grands amateurs de justice n’étaient pas présents au procès. C’est donc une condamnation par contumace qui a été prononcée contre ces lâches, et le ministère italien de la Justice a annoncé qu’il allait demander aux dirigeants US leur l’extradition.
Eh oui, mon p’tit Obama, le dossier sera bientôt sur ton bureau, avec l’étiquette : « Justice has been done ».
L’affaire que vient de juger la Cour de cassation italienne, ce 19 septembre, permet de remettre les pendules à l’heure pour savoir où sont ceux qui violent le droit pour défendre leur pouvoir.
Abou Omar, un imam, était l’un des opposants de Moubarak, le pantin des US dans la région, promu grand patron de l’alliance France-Méditerranée par Sarko. C’était le chouchou parmi les grands alliés de Sarko : Ben Ali, Assad, Kadhafi…
Objet de persécutions politiques, Abou Omar avait dû fuir son pays pour trouver asile en Italie. Il avait obtenu le statut de réfugié politique, et y menait une vie tranquille, respectant la neutralité due par les réfugiés. Le gouvernement italien n’a jamais rien eu a lui reproché.
Le 17 février 2003 à Milan, il a été agressé en pleine rue par une bande de salopards qui l’ont pris en rapt, et on n’a plus eu de nouvelles de lui. Quelques temps plus tard, son épouse a appris qu’il était en Egypte, dans les prisons politiques de Moubarak, où il était soumis à la torture.
La famille d’Abou Omar a porté plainte, et la justice italienne, une fois de plus, a magnifiquement fait son travail.
L’enquête a démontré que la bande mafieuse qui avait commis ce rapt et livré Abou Omar à ses tortionnaires était une équipe de vingt-trois agents de la CIA. Le chef est un dénommé Bob Seldon Lady, responsable de la CIA pour le Nord de l’Italie. Sa maison italienne a été placée sous séquestre, et elle sera vendue pour participer à l’indemnisation de la victime.
En première instance, les peines allaient de cinq à huit ans de réclusion, et elles ont été aggravées en décembre 2010 par la cour d’appel de Milan, qui les a portées de sept à neuf ans, les neuf ans étant pour Bob Seldon Lady.
Ce 19 septembre, la Cour de cassation de Rome a confirmé l’arrêt de la Cour d’appel.
En revanche, la cour d’appel avait relaxés le patron du renseignement italien, le SISMI, Nicolo Pollari, son adjoint, Marco Mancini, et trois autres membres du service. La Cour de cassation a cassé l’arrêt sur ce point, les deux anciens boss du SISMI devront être rejugés. Ca devient très chaud pour eux.
Les fonctionnaires US ont tous pris la fuite, et ces grands amateurs de justice n’étaient pas présents au procès. C’est donc une condamnation par contumace qui a été prononcée contre ces lâches, et le ministère italien de la Justice a annoncé qu’il allait demander aux dirigeants US leur l’extradition.
Eh oui, mon p’tit Obama, le dossier sera bientôt sur ton bureau, avec l’étiquette : « Justice has been done ».
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