13:15 03/09/2012
TLa poursuite de l'embargo sur le pétrole iranien ne manquerait pas de provoquer une hausse des tarifs mondiaux de cet hydrocarbure, a déclaré le ministre iranien du Pétrole Rostam Ghassemi dans une interview exclusive à RIA Novosti.
"Si certains pays occidentaux continuent à exercer une pression sur l'Iran et à limiter ses livraisons de pétrole sur le marché, cela ne tardera pas à se répercuter sur le coût du brut, donc à provoquer une hausse des cours pétroliers. L'Iran ne souhaite pas que le prix du pétrole soit artificiellement réduit ou majoré", a indiqué le ministre dans sa première interview à une agence étrangère.
"Comme pays producteur de pétrole, nous ne voulons pas que son cours soit trop bas ou trop élevé, car cette situation exercerait un effet négatif sur l'économie des pays en développement", a résumé le ministre.
Fin août, les médias internationaux ont annoncé que les pays membres de l'Union européenne s'empressaient de compléter leurs stocks de brut et de carburant sur fond de bruits selon lesquels Israël s'apprêtait à frapper l'Iran. Les agences belge et néerlandaise Apetra et Cova, responsables des réserves stratégiques pétrolières de leurs pays, ont lancé des appels d'offres pour l'importation d'environ 250.000 tonnes de fioul et d'essence livrables en septembre et en octobre. L'entreprise française SAGESS (Société anonyme de gestion des stocks de sécurité) a pour sa part acheté 267.000 barils de fioul et lancé un appel d'offres pour la livraison d'environ 300.000 tonnes de brut.
Selon le ministère iranien du Pétrole, la République islamique produit actuellement 4 millions de barils de pétrole brut par jour, dont la moitié est exportée.
"Comme pays producteur de pétrole, nous ne voulons pas que son cours soit trop bas ou trop élevé, car cette situation exercerait un effet négatif sur l'économie des pays en développement", a résumé le ministre.
Fin août, les médias internationaux ont annoncé que les pays membres de l'Union européenne s'empressaient de compléter leurs stocks de brut et de carburant sur fond de bruits selon lesquels Israël s'apprêtait à frapper l'Iran. Les agences belge et néerlandaise Apetra et Cova, responsables des réserves stratégiques pétrolières de leurs pays, ont lancé des appels d'offres pour l'importation d'environ 250.000 tonnes de fioul et d'essence livrables en septembre et en octobre. L'entreprise française SAGESS (Société anonyme de gestion des stocks de sécurité) a pour sa part acheté 267.000 barils de fioul et lancé un appel d'offres pour la livraison d'environ 300.000 tonnes de brut.
Selon le ministère iranien du Pétrole, la République islamique produit actuellement 4 millions de barils de pétrole brut par jour, dont la moitié est exportée.
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La rédaction