mardi 24 avril 2012

Malgré la paix avec l’Egypte, Israël ne peut compter que sur lui-même

Malgré la paix avec l’Egypte, Israël ne peut compter que sur lui-même:
L’effondrement de notre accord gazier avec l’Egypte nous amène à la conclusion douloureuse que nous sommes peu à peu de retour aux jours d’avant les Accords de Camp David. Nous n’en sommes pas encore là, Dieu merci, mais l’horizon est sombre. Péniblement, nous devons conclure, une fois de plus, que nous n’avons pas de vrais amis dans la région. Certainement pas des amis à long terme. Une fois de plus il nous est rappelé, cette fois dans la sphère économique, que nous n’avons que nous sur qui compter.

Il est loin le temps de la paix israélo-égyptienne
L’arrêt des livraisons du gaz égyptien vers Israël marque un triste jour. Elle érode ce qui reste du froid, glacial et et non réalisé traité de paix avec l’Egypte. Le Caire a reçu beaucoup en échange de cette paix, y compris la zone industrielle de qualification, où nous avons poussé l’Egypte à construire des ateliers de couture et des entreprises textiles, ce qui rend facile pour eux d’exporter des marchandises vers les États-Unis. En outre, la généreuse aide que l’armée égyptienne reçoit des Etats-Unis est un produit du traité de paix avec Israël. C’est grâce à nous que l’Égypte a par exemple une armée forte. Aujourd’hui, nous sommes au seuil d’une ère nouvelle, et la force énorme qu’a cette armée  est troublante.
La coupure de gaz de l’Egypte est encore une autre étape dans la dévaluation rampante du traité de paix israélo-égyptien. Ce dernier développement a tout à voir avec ce qui se passe dans la péninsule du Sinaï, qui est devenue une route pour infiltrés en provenance du Soudan et de l’Érythrée, un no man ‘s land de tribus bédouines armés, ainsi qu’un foyer du terrorisme.
Tous ces problèmes spécifiques sont un lourd fardeau sur nos deniers publics. L’affaiblissement de notre traité de paix avec l’Egypte nous coûte déjà un trésor en dépenses de sécurité. C’est de l’argent que le gouvernement pourrait facilement utiliser ailleurs, au lieu d’être «gaspillé» sur l’anarchie rampante de notre frontière égyptienne.
Nous aurions pu consacrer cet argent à des choses plus importantes, comme la réduction des écarts socio-économiques au sein d’Israël. Mais c’est le prix que nous devons payer pour notre situation malheureuse dans une région difficile avec des maisons abandonnées et des résidents instables.
Contrairement à notre réaction aux nombreuses explosions du gazoduc, cette fois, nous devons envoyer un message clair aux dirigeants du régime égyptien. Si nous ne faisons pas quelque chose à ce sujet, la pourriture va proliférer.
Avi Retschild – JSSNews

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