Marzouki a demandé à Hollande de « solder l’héritage Sarkozy », en oubliant lui-même de solder l’héritage Ben Ali. Dans l’interview accordée à BFM-TV, un détail a échappé aux observateurs tunisiens et français, mais pas à Tunisie-Secret : dans le salon où s’est déroulée cette interview, un trophée symbolisant le 7 novembre 1987, que le locataire très provisoire de Carthage a oublié de retirer ! Ainsi, Moncef Marzouki qui s’est, une fois de plus, érigé en donneur de leçons à la France et même en réformateur du « système mondial », demande à François Hollande de « solder l’héritage » de son prédécesseur sans se rendre compte que dans le salon où il reçoit son visiteur, trône le symbole suprême de l’ancien régime. Comme le ridicule ne tue plus dans cette république bananière, il dit même au journaliste de BFM-TV : « Nous sommes entrain d’enterrer l’ancien sans que le nouveau soit tout à fait là ». T.S va prouver à ses lecteurs que l’ancien est non seulement encore là, mais qu’il est juste en face de ce président fantoche. Enquête exclusive sur un scandale explosif.
Pourquoi Tunisie-Secret s’est arrêtée sur ce détail ? D’abord parce que Moncef Marzouki est un sacré menteur. En novembre 1987, comme Rached Ghannouchi et bien d’autres révolutionnaires aujourd’hui, il a été parmi les premiers à féliciter Ben Ali après son accession au pouvoir. Ensuite, parce qu’après sa nomination comme président par Rached Ghannouchi, il a continué à mentir, notamment lorsqu’il a déclaré aux Tunisiens qu’il a sorti des caves du palais le grand portrait de Bourguiba pour l’exposer dans un salon du palais. C’est absolument un mensonge, ce portrait a toujours été exposé dans la grande galerie du palais de Carthage, aux côtés de tous les Beys husseinites qui se sont succédés à la tête de la Tunisie. Marzouki fait semblant de respecter Bourguiba. A part l’hypocrisie, la duplicité et la démagogie, Marzouki partage avec Ghannouchi une haine pathologique à l’égard du « combattant suprême », Habib Bourguiba. Troisième raison, ce président a eu pour premier conseiller un ancien haut cadre du RCD, qui a démissionné depuis que T.S a révélé ce scandale, et il a nommé à la tête de l’Institut d’Etudes stratégiques un certain Tarek Kahlaoui, ancien militant d’Ennahda, ancien cadre-chercheur au sein d’Al-Jazeera, ancien et actuellement collaborateur de Freedom House, et ancien lèche-botte de Sakr El-Materi. Ceci pour l’introduction.
Des phrases qui en disent long sur Moncef Marzouki
Avant le croustillant, on commence par quelques autres petits détails qui sont pour nous tout aussi importants que le scoop déniché aujourd’hui par T.S. Cette récente interview accordée à BFM-TV que nos lecteurs peuvent visualiser intégralement sur d’autres sites, commence par la question d’un journaliste qui maitrise son métier et qui connait les règles de la bienveillance : « deux ans après le départ du président Ben Ali, un an après votre arrivée à la présidence, quel bilan… ». Ce journaliste français de BFM-TV ne parle pas de « président déchu » ou du «Al-rais al-maklou », comme certains scribouillards et politicards endoctrinés par les propagandistes islamistes d’Al-Jazeera, mais du « président Ben Ali » ! Nous adhérons et nous employons dans T.S tous les autres termes - dictateur, autocrate, tortionnaire, corrompu…- mais pas les termes qu’Al-Jazeera fabrique et que certains tunisiens reprennent comme de vulgaires perroquets et de misérables esclaves de la chaine qatarie.
Second détail : sur la petite table qui sépare le journaliste français du président provisoire, il n’y a pas un vert de thé ou de café, pas même une bouteille d’eau. C’est plutôt curieux dans un pays où les Tunisiens, gouvernants comme les gouvernés, savaient recevoir l’étranger. Mais ce n’est pas étonnant dans un palais où certaines secrétaires se promènent en « chlakha », selon le témoignage du journaliste tunisien Safi Saïd, qui dit d’ailleurs lui-même n’avoir pas eu droit à un verre d’eau !
Troisième détail, Moncef Marzouki déclare au journaliste : « Notre constitution va fonder la Tunisie pour un siècle ou deux siècles ». Après le débat hautement intellectuel de cette illégitime et médiocre Assemblée constituante, sur la charia et la complémentarité de la femme par rapport à l’homme, on s’attend plutôt à ce que cette constitution fasse reculer la Tunisie d’un ou deux siècles.
Quatrième détail, Marzouki dit : « Les jeunes veulent manger les fruits d’un arbre qui vient d’être planté…C’est une difficulté d’ordre psychologique » ! Tenez donc, cela voudrait dire que les jeunes qui croient avoir fait une grande « révolution » et grâce auxquels Marzouki est aujourd’hui à Carthage et les islamistes au pouvoir, que ces jeunes ont un problème psychologique. Peut-être, après tout ! Et nous en faisons partie.
Cinquième détail au sujet de l’affaire Rafik Bouchlakha, qui a été révélée par Olfa Riahi, Marzouki dit : « Il y a en Tunisie une liberté d’expression qui comporte beaucoup d’effets pervers, beaucoup d’accusations… ». Ainsi, les coucheries de Bouchlakha avec sa « cousine » au Sheraton et aux frais de la princesse n’est pas une affaire très grave révélée par une journaliste qui fait son travail, mais un effet pervers, une accusation qui découle d’une liberté d’expression mal comprise.
Sixième détail, Marzouki déclare : « J’ai fait mon boulot, j’ai fait mon métier en tant que président ». Ceux qui l’ont précédé à cet endroit, le grand président Bourguiba et le général Ben Ali, ne considéraient pas la présidence comme un métier, encore moins comme un boulot, mais comme une vocation, un sacerdoce au service de la nation. Marzouki fait effectivement son boulot de président fantoche, désigné par Rached Ghannouchi pour services rendus à la cause islamiste, et chargé de mener le pays jusqu’à l’accomplissement de la dictature religieuse.
Une œuvre d’art qui représente le 7 novembre 1987 et que Marzouki conserve à Carthage
Venons-en maintenant au détail qui a échappé à tous le monde. Dans ce salon présidentiel où s’est déroulée cette interview (voir vidéo ci-dessous), juste derrière le journaliste de BFM-TV, on remarque un trophée représentant le chiffre 7 avec au-dessus une forme circulaire. Intrigué par cet objet qui orne ce salon, Tunisie-Secret a voulu en savoir davantage. Nous avons donc mené notre enquête et le résultat est accablant : nos informateurs, y compris au palais, nous ont affirmé que ce trophée est à cet emplacement depuis des années et qu’il s’agit d’un cadeau offert par le ministère de la Culture avec cette inscription gravée : « A Monsieur le Président de la République, Zine Al-Abidine Ben Ali, l’artisan du changement historique » ! Que la forme circulaire au-dessus du 7 représente en réalité un disque, puisque l’événement immortalisé par ce trophée était a priori un festival de la chanson. Ce sont les seul éléments qui étaient en notre possession avant de mener notre enquête. Voici ce qu’elle révèle.
Il s’agissait en effet de la neuvième édition du festival de la chanson tunisienne, qui a été organisé en 1996 par le ministère de la Culture. Le trophée en question a couté très cher et il a été fabriqué en France. Et pour cause : il a été réalisé (moulage) par la Fonderie d’Art Landowski, nom du célèbre sculpteur figuratif et fondeur Paul-Maximilien Landowski. C’est dans cette Fonderie familiale qu’ont été réalisé les 7 d’Or, les Molières et même certains Oscars de films ou chansons américains. Quant au sculpteur de ce trophée, il s’agit du non moins célèbre Edgar Morineau, celui qui a crée pratiquement tous les disques d’or en France. On est pour le moins surpris que les tunisiens aient fait appel à une Fonderie et à un sculpteur aussi renommés et onéreux. Tunisie-Secret a alors voulu en savoir plus.
Nous nous sommes donc rendus à la Fonderie d’Art Landowski où nous avons découvert le mystère. Ce trophée n’a pas été commandé et payé par le ministère tunisien de la Culture, mais par un richissime homme d’affaire franco-tunisien dont nous préserverons ici l’anonymat. Nous avons appris que ça lui a couté à l’époque 3 millions de francs (450 000 euros), c’est-à-dire 900 000 dinars, pour les six trophées ; car il y a eu six, en effet. Cette année-là (1996), le 1er prix a été attribué à la chanteuse Dorsaf el-Hamdani. Le second prix à été attribué à Saber Rebaï, et le troisième prix, à Chokri Bouzayane. L’homme d’affaire franco-tunisien a gardé pour lui un exemplaire. Un autre a été conservé par la Fonderie Landowski dont nous avons pris la photo ci-jointe. Quant au sixième, c’est celui qu’on voit dans le salon du palais et qui a été offert à Ben Ali par le ministre de la Culture en 1996, M. Salah Bakkari.
Cela vaudrait plus cher que les slips de Ben Ali
Telle est donc l’histoire de ce trophée que Moncef Marzouki a gardé au palais de Carthage et qui représente le symbole même de l’ancien régime que ce président provisoire est « entrain d’enterrer ». Compte tenu de la valeur, pas symbolique mais financière de cette œuvre d’art, Marzouki devrait enlever ce trophée du palais et le remettre au salon d’exposition et de vente des montres, des costumes, des cravates, des chaussettes, des slips de Ben Ali, ainsi que des bijoux de Leila Trabelsi qu’elle a probablement reçu comme cadeaux des princesses du Golfe à l’époque où elle trônait sur la Tunisie. Cette œuvre d’art estimée aujourd’hui par les amateurs d’art et les collectionneurs entre 500 000 et 800 000 euros, compte tenu de la signature d’Edgar Morineau et de Landowski, et qui pèse 11 Kg de bronze véritable patiné à l’ancienne, selon les Fonderies Landowski, pourrait être vendue aux enchères et l’argent pourrait servir à renflouer les caisses d’un Etat qui a fait faillite en deux ans. A moins de consacrer cet argent à la construction de la grande mosquée Ghannouchi dans sa ville natale, ou à la reconstruction du mausolée de Sidi Bousaïd, récemment dévasté par les flammes de l’obscurantisme. Ou, ce qui serait encore mieux, de l’offrir à la sainte Mannoubia Bouazizi, la mère du premier « martyr » de la révolution du jasmin, qui mérite bien un mausolée.
Tunisie-Secret.com
Karim Zmerli avec la collaboration N.B
Des phrases qui en disent long sur Moncef Marzouki
Avant le croustillant, on commence par quelques autres petits détails qui sont pour nous tout aussi importants que le scoop déniché aujourd’hui par T.S. Cette récente interview accordée à BFM-TV que nos lecteurs peuvent visualiser intégralement sur d’autres sites, commence par la question d’un journaliste qui maitrise son métier et qui connait les règles de la bienveillance : « deux ans après le départ du président Ben Ali, un an après votre arrivée à la présidence, quel bilan… ». Ce journaliste français de BFM-TV ne parle pas de « président déchu » ou du «Al-rais al-maklou », comme certains scribouillards et politicards endoctrinés par les propagandistes islamistes d’Al-Jazeera, mais du « président Ben Ali » ! Nous adhérons et nous employons dans T.S tous les autres termes - dictateur, autocrate, tortionnaire, corrompu…- mais pas les termes qu’Al-Jazeera fabrique et que certains tunisiens reprennent comme de vulgaires perroquets et de misérables esclaves de la chaine qatarie.
Second détail : sur la petite table qui sépare le journaliste français du président provisoire, il n’y a pas un vert de thé ou de café, pas même une bouteille d’eau. C’est plutôt curieux dans un pays où les Tunisiens, gouvernants comme les gouvernés, savaient recevoir l’étranger. Mais ce n’est pas étonnant dans un palais où certaines secrétaires se promènent en « chlakha », selon le témoignage du journaliste tunisien Safi Saïd, qui dit d’ailleurs lui-même n’avoir pas eu droit à un verre d’eau !
Troisième détail, Moncef Marzouki déclare au journaliste : « Notre constitution va fonder la Tunisie pour un siècle ou deux siècles ». Après le débat hautement intellectuel de cette illégitime et médiocre Assemblée constituante, sur la charia et la complémentarité de la femme par rapport à l’homme, on s’attend plutôt à ce que cette constitution fasse reculer la Tunisie d’un ou deux siècles.
Quatrième détail, Marzouki dit : « Les jeunes veulent manger les fruits d’un arbre qui vient d’être planté…C’est une difficulté d’ordre psychologique » ! Tenez donc, cela voudrait dire que les jeunes qui croient avoir fait une grande « révolution » et grâce auxquels Marzouki est aujourd’hui à Carthage et les islamistes au pouvoir, que ces jeunes ont un problème psychologique. Peut-être, après tout ! Et nous en faisons partie.
Cinquième détail au sujet de l’affaire Rafik Bouchlakha, qui a été révélée par Olfa Riahi, Marzouki dit : « Il y a en Tunisie une liberté d’expression qui comporte beaucoup d’effets pervers, beaucoup d’accusations… ». Ainsi, les coucheries de Bouchlakha avec sa « cousine » au Sheraton et aux frais de la princesse n’est pas une affaire très grave révélée par une journaliste qui fait son travail, mais un effet pervers, une accusation qui découle d’une liberté d’expression mal comprise.
Sixième détail, Marzouki déclare : « J’ai fait mon boulot, j’ai fait mon métier en tant que président ». Ceux qui l’ont précédé à cet endroit, le grand président Bourguiba et le général Ben Ali, ne considéraient pas la présidence comme un métier, encore moins comme un boulot, mais comme une vocation, un sacerdoce au service de la nation. Marzouki fait effectivement son boulot de président fantoche, désigné par Rached Ghannouchi pour services rendus à la cause islamiste, et chargé de mener le pays jusqu’à l’accomplissement de la dictature religieuse.
Une œuvre d’art qui représente le 7 novembre 1987 et que Marzouki conserve à Carthage
Venons-en maintenant au détail qui a échappé à tous le monde. Dans ce salon présidentiel où s’est déroulée cette interview (voir vidéo ci-dessous), juste derrière le journaliste de BFM-TV, on remarque un trophée représentant le chiffre 7 avec au-dessus une forme circulaire. Intrigué par cet objet qui orne ce salon, Tunisie-Secret a voulu en savoir davantage. Nous avons donc mené notre enquête et le résultat est accablant : nos informateurs, y compris au palais, nous ont affirmé que ce trophée est à cet emplacement depuis des années et qu’il s’agit d’un cadeau offert par le ministère de la Culture avec cette inscription gravée : « A Monsieur le Président de la République, Zine Al-Abidine Ben Ali, l’artisan du changement historique » ! Que la forme circulaire au-dessus du 7 représente en réalité un disque, puisque l’événement immortalisé par ce trophée était a priori un festival de la chanson. Ce sont les seul éléments qui étaient en notre possession avant de mener notre enquête. Voici ce qu’elle révèle.
Il s’agissait en effet de la neuvième édition du festival de la chanson tunisienne, qui a été organisé en 1996 par le ministère de la Culture. Le trophée en question a couté très cher et il a été fabriqué en France. Et pour cause : il a été réalisé (moulage) par la Fonderie d’Art Landowski, nom du célèbre sculpteur figuratif et fondeur Paul-Maximilien Landowski. C’est dans cette Fonderie familiale qu’ont été réalisé les 7 d’Or, les Molières et même certains Oscars de films ou chansons américains. Quant au sculpteur de ce trophée, il s’agit du non moins célèbre Edgar Morineau, celui qui a crée pratiquement tous les disques d’or en France. On est pour le moins surpris que les tunisiens aient fait appel à une Fonderie et à un sculpteur aussi renommés et onéreux. Tunisie-Secret a alors voulu en savoir plus.
Nous nous sommes donc rendus à la Fonderie d’Art Landowski où nous avons découvert le mystère. Ce trophée n’a pas été commandé et payé par le ministère tunisien de la Culture, mais par un richissime homme d’affaire franco-tunisien dont nous préserverons ici l’anonymat. Nous avons appris que ça lui a couté à l’époque 3 millions de francs (450 000 euros), c’est-à-dire 900 000 dinars, pour les six trophées ; car il y a eu six, en effet. Cette année-là (1996), le 1er prix a été attribué à la chanteuse Dorsaf el-Hamdani. Le second prix à été attribué à Saber Rebaï, et le troisième prix, à Chokri Bouzayane. L’homme d’affaire franco-tunisien a gardé pour lui un exemplaire. Un autre a été conservé par la Fonderie Landowski dont nous avons pris la photo ci-jointe. Quant au sixième, c’est celui qu’on voit dans le salon du palais et qui a été offert à Ben Ali par le ministre de la Culture en 1996, M. Salah Bakkari.
Cela vaudrait plus cher que les slips de Ben Ali
Telle est donc l’histoire de ce trophée que Moncef Marzouki a gardé au palais de Carthage et qui représente le symbole même de l’ancien régime que ce président provisoire est « entrain d’enterrer ». Compte tenu de la valeur, pas symbolique mais financière de cette œuvre d’art, Marzouki devrait enlever ce trophée du palais et le remettre au salon d’exposition et de vente des montres, des costumes, des cravates, des chaussettes, des slips de Ben Ali, ainsi que des bijoux de Leila Trabelsi qu’elle a probablement reçu comme cadeaux des princesses du Golfe à l’époque où elle trônait sur la Tunisie. Cette œuvre d’art estimée aujourd’hui par les amateurs d’art et les collectionneurs entre 500 000 et 800 000 euros, compte tenu de la signature d’Edgar Morineau et de Landowski, et qui pèse 11 Kg de bronze véritable patiné à l’ancienne, selon les Fonderies Landowski, pourrait être vendue aux enchères et l’argent pourrait servir à renflouer les caisses d’un Etat qui a fait faillite en deux ans. A moins de consacrer cet argent à la construction de la grande mosquée Ghannouchi dans sa ville natale, ou à la reconstruction du mausolée de Sidi Bousaïd, récemment dévasté par les flammes de l’obscurantisme. Ou, ce qui serait encore mieux, de l’offrir à la sainte Mannoubia Bouazizi, la mère du premier « martyr » de la révolution du jasmin, qui mérite bien un mausolée.
Tunisie-Secret.com
Karim Zmerli avec la collaboration N.B
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La rédaction