Aux Etats Unis sous l’administration d’un noir, Barack Obama, l’espionnage/profiling raciste des Musulmans par le FBI ressemble à celui utilisé dans les années 50.60.70 pour les Noirs, nouveaux gadgets high tech en plus. La DCRI ce « FBI à la française » crée par Sarkozy utilise-t-elle les mêmes méthodes pour espionner les Musulmans en France pas seulement ceux des mosquées ? Un aperçu de ces méthodes mafieuses. Mohammed Merah en a-t-il fait les frais ?
La DCRI et ses 4 000 fonctionnaires ce "FBI à la française" - fusion des renseignements généraux et de la DST, la Direction de la surveillance du territoire - crée en 2008 par Sarkozy à la tête de laquelle il a placé son espion en Chef, Bernard Squarcini*, toujours prêt à le servir comme on l’a vu avec la liquidation de Mohammed Merah, utilise-t-elle les mêmes méthodes que son homologue américain pour ses indics espionnant les Musulmans en France ?
Un ex informateur du FBI révèle certaines de ces méthodes dans une interview à la Russia Today. Traduction.
Confession : un informateur qui a espionné des Musulmans révèle des techniques du FBI.
Alors même que le FBI insiste affirmant qu’il agit pour protéger les US d’éventuelles attaques terroristes un ancien informateur dit qu’il traite tout un groupe religieux comme étant suspect. Il a révélé à RT certaines des pratiques éthiquement douteuses du Bureau.
RT : En 2006 vous êtes devenu Farouk al-Aziz, un franco syrien à la recherche de ses racines islamiques. Dites nous comment c’est arrivé ?
CM : J’ai eu du succès comme informateur de 2003 à 2006 menant des opérations en échange d’argent, des vols de banques, des infiltrations de groupes de blancs suprémacistes. Et un jour alors que je discutais avec ma correspondante dont le nom était Tracy Hanlon, j’ai dit que j’étais intéressé par l’infiltration de mosquées. Et elle a dit : « Oh super ! Ce sera merveilleux. Tu seras en Or». Il leur fallait un type spécial d’homme, qui peut s’adapter et se fondre dans la communauté musulmane pour apprendre la langue, la religion et utiliser la religion et la culture contre la communauté musulmane.
Le FBI m’a fourni des équipements de surveillance sophistiqués. On les appelait des porte clés. C’est comme une clé de contrôle à distance de voiture. J’en avais cinq ou six. Elles sont toujours chargées et je les laissais traîner dans les mosquées où j’avais l’habitude de prier. J’en avais toujours une dans ma poche toujours allumée et j’avais aussi d’autres porte clés placés dans ces endroits qu’ils voulaient que je cible - les bureaux des imams, certains bureaux des membres du conseil d’administration, certaines voitures de fidèles, dans leurs maisons. Donc ces équipements étaient en fait utilisés quotidiennement.
RT : Est-ce que vous avez utilisé une information que vous avez collectée pour recruter d’autres informateurs ?
CM : Oui cela faisait partie de ma mission dans l’Operation Flex. Par exemple, dans mes discussions ou dans leurs discussions privées certaines choses remontaient à la surface ; Par exemple si un musulman était marié et qu’il avait une petite amie, une maîtresse, le FBI allait utiliser cette information pour faire du chantage à cet individu pour qu’il devienne un informateur. Ou quelqu’un peut être avait une orientation sexuelle différente. Ou un certain jeune utilisait de la drogue pour s’amuser ou souhaitait utiliser certains narcotiques. Le FBI utilisait cette information pour leur faire du chantage et pour qu’ils deviennent des informateurs.
RT : A ce moment là pensiez vous que ce que vous faisiez était mal ?
CM : Oui je le pensais. Mais j’avais été payé beaucoup d’argent à ce moment là et mes correspondants m’avaient garanti que les informations que je collectais et les méthodes pour le faire étaient plus importantes que la violation des droits d’un individu. Donc j’ai continué. Mon correspondant Kevin Amstrong s’inquiétait vraiment de la méthode que je devais utiliser pour collecter l’information. Mais le chef des opérations, Paul Allen, l’a sommé de faire en sorte que je continue à utiliser des méthodes pour piéger les gens pour continuer à collecter des informations.
RT : certains pensent que piéger est un mal nécessaire et que cela fait partie du prix à payer pour la sécurité nationale. Etes-vous d’accord avec cela ?
CM : Non je ne suis pas d’accord. Rétrospectivement, spécialement parce que je répète j’ai utilisé ces tactiques sur une base quotidienne pendant plus d’un an. Et la raison pour laquelle je ne suis pas d’accord c’est par que les méthodes consistant à piéger ne s’arrêtent jamais. Elles se développent en permanence. Il n’y a pas de limite. Si je peux piéger un individu et l’obliger à faire quelque chose qu’il ne ferait pas normalement alors le comportement de l’informateur viole de plus en plus sérieusement les droits humains des Américains. Donc je pense que le piégeage doit déjà être stoppé.
RT : Quel était le degré de piégeage utilisé par les agences chargés de faire respecter la loi aux US ?
CM : J’ai travaillé pour plusieurs agences fédérales et plusieurs services de police locale comme informateur. Et pour tout opération à laquelle j’ai participé la principale méthode c’est en grande partie de piéger. Cela n’a rien à voir avec la Justice. Je pense que le FBI doit revoir sa politique et ses procédures. Je pense que le piégeage crée des ennemis.
RT : Est-ce que les US piègent aussi des personnes à l’étranger ?
CM : A l’étranger ? Oui. L’Opération Flex a commencé aux Etats Unis mais s’est étendue au delà des frontières de l’Amérique. Il y avait des gens en Afghanistan, et quelque uns en Irak, quelques uns au Yemen, qui ont été piégés. Mais cette méthode de piégeage était utilisée pour faire du chantage pour qu’ils deviennent des informateurs pas pour que cela conduise à leurs arrestations. C’était pour leur faire du chantage. Habituellement quand les autorités fédérales la DEA ( Drug Enforcement Administration) l’ATF (Bureau pour l’Alcool, le Tabac, les armes à feu et explosifs) le FBI veut vous avoir , ils arrangeront un certain type d’opération où ils vous attirent dans un piège alors que vous êtes innocent de ce crime particulier mais ils utiliseront votre arrestation pour faire pression sur vous pour que vous plaidiez coupable pour d’autres arrestations.
RT : Est-ce que d’autres minorités aux US sont ciblées avec autant d’intensité que les Musulmans ?
CM : Non, je pense que les Musulmans actuellement sont les Afro Américains des années 50,60,70. Actuellement le FBI a besoin d’un ennemi et ils ont trouvé l’Islam. Et je pense malheureusement que c’est une guerre de religion, oui, mais ils ne l’avoueront jamais car ils ne peuvent pas. C’est une violation des droits constitutionnels de l’individu, mais c’est précisément ce que c’est, la guerre contre le terrorisme c’est la guerre contre l’Islam.
Article en anglais sur RT
Complément d’information
Compte tenu des zones d’ombre qui existent dans l’affaire Merah et que l’UMPS ne veut absolument pas tirer au clair invoquant le secret défense et la sécurité publique - en France les citoyens n’ont aucun moyen juridique de pouvoir interpeler les responsables politiques pour exiger que la vérité soit connue - on est en droit de se demander si Mohammed Merah petit délinquant aux goûts de luxe n’a pas été piégé de cette manière pour devenir informateur et manipulé.
Les poursuites judiciaires entamées contre la DCRI permettront peut être de lever une partie du voile sur cette affaire glauque , une « surprise » à la Sarkozy/Squarcini pour faire réélire le premier pour qu’il échappe pendant 5 ans encore à la justice pour ses malversations - financement illégal de campagnes électorales 1995 et 2007 - et que le seconde conserve son poste à la tête de la DCRI.
A New York le maire Michael Bloomberg, un Juif sioniste, qui est aussi à la tête de la police newyorkaise (NYPD) a défendu en Septembre dernier l e profiling raciste des Musulmans vivant dans la ville. L’AP a mené une enquête qui a permis de révéler qu’il existe au sein de la NYPD une unité « Démographics Unit » chargée suivant les directives d’un agent de la CIA d’installer des barbouzes dans la majorité des quartiers musulmans pour infiltrer la communauté musulmane.
Bloomberg, soutien inconditionnel au régime sioniste dont le s méthodes de profiling raciste sont exportées y compris auprès de la police française a soutenu cette initiative allant même plus loin demandant que cet espionnage soit renforcé.
« Comme le monde devient plus dangereux les gens sont prêts à ce que l’on empiète maintenant sur leurs libertés personnelles… Nous vivons dans un monde dangereux et nous devons être très pro actif pour être sûr d’empêcher le terrorisme ».
Des conseils suivis à la lettre par Sarkozy en pleine campagne électorale avec des multiples arrestations «d’islamistes». Les dix derniers à avoir été raflés tôt le matin « live » pour les TV accros du scoop sarko, viennent d’être relâchés aucune charge été retenue contre eux.
D’ailleurs Sarkozy est un ami de la NYPD qui n’hésite pas à envoyer des agents clandestinement à l’étranger où ils espionnent dans les mosquées, les cafés, les centres communautaires et autres lieux de culte depuis les attaques du 11 Septembre 2001. Ray Kelly le chef de la NYPD est un proche de Sarkozy qui lui a remis la légion d’honneur en 2006.
Bref des méthodes qui puent le régime fasciste entrain de s’installer « en douceur » avec la complicité des médias propagandistes.
.
Un ex informateur du FBI révèle certaines de ces méthodes dans une interview à la Russia Today. Traduction.
Confession : un informateur qui a espionné des Musulmans révèle des techniques du FBI.
Alors même que le FBI insiste affirmant qu’il agit pour protéger les US d’éventuelles attaques terroristes un ancien informateur dit qu’il traite tout un groupe religieux comme étant suspect. Il a révélé à RT certaines des pratiques éthiquement douteuses du Bureau.
RT : En 2006 vous êtes devenu Farouk al-Aziz, un franco syrien à la recherche de ses racines islamiques. Dites nous comment c’est arrivé ?
CM : J’ai eu du succès comme informateur de 2003 à 2006 menant des opérations en échange d’argent, des vols de banques, des infiltrations de groupes de blancs suprémacistes. Et un jour alors que je discutais avec ma correspondante dont le nom était Tracy Hanlon, j’ai dit que j’étais intéressé par l’infiltration de mosquées. Et elle a dit : « Oh super ! Ce sera merveilleux. Tu seras en Or». Il leur fallait un type spécial d’homme, qui peut s’adapter et se fondre dans la communauté musulmane pour apprendre la langue, la religion et utiliser la religion et la culture contre la communauté musulmane.
Le FBI m’a fourni des équipements de surveillance sophistiqués. On les appelait des porte clés. C’est comme une clé de contrôle à distance de voiture. J’en avais cinq ou six. Elles sont toujours chargées et je les laissais traîner dans les mosquées où j’avais l’habitude de prier. J’en avais toujours une dans ma poche toujours allumée et j’avais aussi d’autres porte clés placés dans ces endroits qu’ils voulaient que je cible - les bureaux des imams, certains bureaux des membres du conseil d’administration, certaines voitures de fidèles, dans leurs maisons. Donc ces équipements étaient en fait utilisés quotidiennement.
RT : Est-ce que vous avez utilisé une information que vous avez collectée pour recruter d’autres informateurs ?
CM : Oui cela faisait partie de ma mission dans l’Operation Flex. Par exemple, dans mes discussions ou dans leurs discussions privées certaines choses remontaient à la surface ; Par exemple si un musulman était marié et qu’il avait une petite amie, une maîtresse, le FBI allait utiliser cette information pour faire du chantage à cet individu pour qu’il devienne un informateur. Ou quelqu’un peut être avait une orientation sexuelle différente. Ou un certain jeune utilisait de la drogue pour s’amuser ou souhaitait utiliser certains narcotiques. Le FBI utilisait cette information pour leur faire du chantage et pour qu’ils deviennent des informateurs.
RT : A ce moment là pensiez vous que ce que vous faisiez était mal ?
CM : Oui je le pensais. Mais j’avais été payé beaucoup d’argent à ce moment là et mes correspondants m’avaient garanti que les informations que je collectais et les méthodes pour le faire étaient plus importantes que la violation des droits d’un individu. Donc j’ai continué. Mon correspondant Kevin Amstrong s’inquiétait vraiment de la méthode que je devais utiliser pour collecter l’information. Mais le chef des opérations, Paul Allen, l’a sommé de faire en sorte que je continue à utiliser des méthodes pour piéger les gens pour continuer à collecter des informations.
RT : certains pensent que piéger est un mal nécessaire et que cela fait partie du prix à payer pour la sécurité nationale. Etes-vous d’accord avec cela ?
CM : Non je ne suis pas d’accord. Rétrospectivement, spécialement parce que je répète j’ai utilisé ces tactiques sur une base quotidienne pendant plus d’un an. Et la raison pour laquelle je ne suis pas d’accord c’est par que les méthodes consistant à piéger ne s’arrêtent jamais. Elles se développent en permanence. Il n’y a pas de limite. Si je peux piéger un individu et l’obliger à faire quelque chose qu’il ne ferait pas normalement alors le comportement de l’informateur viole de plus en plus sérieusement les droits humains des Américains. Donc je pense que le piégeage doit déjà être stoppé.
RT : Quel était le degré de piégeage utilisé par les agences chargés de faire respecter la loi aux US ?
CM : J’ai travaillé pour plusieurs agences fédérales et plusieurs services de police locale comme informateur. Et pour tout opération à laquelle j’ai participé la principale méthode c’est en grande partie de piéger. Cela n’a rien à voir avec la Justice. Je pense que le FBI doit revoir sa politique et ses procédures. Je pense que le piégeage crée des ennemis.
RT : Est-ce que les US piègent aussi des personnes à l’étranger ?
CM : A l’étranger ? Oui. L’Opération Flex a commencé aux Etats Unis mais s’est étendue au delà des frontières de l’Amérique. Il y avait des gens en Afghanistan, et quelque uns en Irak, quelques uns au Yemen, qui ont été piégés. Mais cette méthode de piégeage était utilisée pour faire du chantage pour qu’ils deviennent des informateurs pas pour que cela conduise à leurs arrestations. C’était pour leur faire du chantage. Habituellement quand les autorités fédérales la DEA ( Drug Enforcement Administration) l’ATF (Bureau pour l’Alcool, le Tabac, les armes à feu et explosifs) le FBI veut vous avoir , ils arrangeront un certain type d’opération où ils vous attirent dans un piège alors que vous êtes innocent de ce crime particulier mais ils utiliseront votre arrestation pour faire pression sur vous pour que vous plaidiez coupable pour d’autres arrestations.
RT : Est-ce que d’autres minorités aux US sont ciblées avec autant d’intensité que les Musulmans ?
CM : Non, je pense que les Musulmans actuellement sont les Afro Américains des années 50,60,70. Actuellement le FBI a besoin d’un ennemi et ils ont trouvé l’Islam. Et je pense malheureusement que c’est une guerre de religion, oui, mais ils ne l’avoueront jamais car ils ne peuvent pas. C’est une violation des droits constitutionnels de l’individu, mais c’est précisément ce que c’est, la guerre contre le terrorisme c’est la guerre contre l’Islam.
Article en anglais sur RT
Complément d’information
Compte tenu des zones d’ombre qui existent dans l’affaire Merah et que l’UMPS ne veut absolument pas tirer au clair invoquant le secret défense et la sécurité publique - en France les citoyens n’ont aucun moyen juridique de pouvoir interpeler les responsables politiques pour exiger que la vérité soit connue - on est en droit de se demander si Mohammed Merah petit délinquant aux goûts de luxe n’a pas été piégé de cette manière pour devenir informateur et manipulé.
Les poursuites judiciaires entamées contre la DCRI permettront peut être de lever une partie du voile sur cette affaire glauque , une « surprise » à la Sarkozy/Squarcini pour faire réélire le premier pour qu’il échappe pendant 5 ans encore à la justice pour ses malversations - financement illégal de campagnes électorales 1995 et 2007 - et que le seconde conserve son poste à la tête de la DCRI.
A New York le maire Michael Bloomberg, un Juif sioniste, qui est aussi à la tête de la police newyorkaise (NYPD) a défendu en Septembre dernier l e profiling raciste des Musulmans vivant dans la ville. L’AP a mené une enquête qui a permis de révéler qu’il existe au sein de la NYPD une unité « Démographics Unit » chargée suivant les directives d’un agent de la CIA d’installer des barbouzes dans la majorité des quartiers musulmans pour infiltrer la communauté musulmane.
Bloomberg, soutien inconditionnel au régime sioniste dont le s méthodes de profiling raciste sont exportées y compris auprès de la police française a soutenu cette initiative allant même plus loin demandant que cet espionnage soit renforcé.
« Comme le monde devient plus dangereux les gens sont prêts à ce que l’on empiète maintenant sur leurs libertés personnelles… Nous vivons dans un monde dangereux et nous devons être très pro actif pour être sûr d’empêcher le terrorisme ».
Des conseils suivis à la lettre par Sarkozy en pleine campagne électorale avec des multiples arrestations «d’islamistes». Les dix derniers à avoir été raflés tôt le matin « live » pour les TV accros du scoop sarko, viennent d’être relâchés aucune charge été retenue contre eux.
D’ailleurs Sarkozy est un ami de la NYPD qui n’hésite pas à envoyer des agents clandestinement à l’étranger où ils espionnent dans les mosquées, les cafés, les centres communautaires et autres lieux de culte depuis les attaques du 11 Septembre 2001. Ray Kelly le chef de la NYPD est un proche de Sarkozy qui lui a remis la légion d’honneur en 2006.
Bref des méthodes qui puent le régime fasciste entrain de s’installer « en douceur » avec la complicité des médias propagandistes.
.
Méthodes fascistes pré électorales de Sarkozy
Ci dessous nous reproduisons telle quelle une dépêche AFP qui bien sûr ne fait pas la Une des médias.
Imaginez un peu la réaction si on remplaçait "islamiste" par Chrétiens ou Juifs. Ce sont des méthodes fascistes qui bafouent la Justice au nom d'une prétendue menace "terroriste" qui n'existe que dans l'esprit malade de dirigeants qui eux mêmes soutiennent des extrémistes (Irak, Libye, Syrie...) pour semer le chaos, la peur pour terroriser. Ce sont eux les terroristes. Avec Sarkozy terroriste ses barbouzes ses Rambos et autres milices fascistes La France s'est repétainisée.Qu'il dégage ! Virez le des urnes !
Coup de filet islamiste : "une bavure" AFP Publié le 07/04/2012
L'un des avocats de deux frères, interpellés mercredi à leur domicile dans le cadre du coup de filet mené dans plusieurs villes, puis relâchés jeudi soir au terme de 37 heures de garde à vue, a dénoncé aujourd'hui à Pau une "bavure" et a annoncé son intention de demander réparation au civil.
"Nous allons assigner l'agent judiciaire du Trésor", représentant légal de l'Etat, "pour obtenir une indemnisation de tous les préjudices subis à la suite de cette désastreuse bavure", a indiqué Me Thierry Sagardoytho, qui défend ces deux frères de 23 et 28 ans.
"Jetés en pâture à l'opinion publique", ils "ont été victimes d'une opération de communication judiciaire qui consiste à vendre la chasse aux islamistes à quinze jours des élections présidentielles", a-t-il encore tempêté, dénonçant une garde à vue "digne d'un western".
"Pour qu'une personne soit mise en garde à vue, il faut qu'il y ait des indices plausibles qui laissent penser que cette personne a commis ou tenté de commettre une infraction". "Or, aucun indice ne permettait de penser que mes clients étaient impliqués dans une affaire délictuelle", a-t-il déclaré. Il y a eu "une bavure policière", "les règles de procédure ont été violées", a encore martelé le conseil.
"Notre père a été jeté à terre"
L'un des deux frères, Saad, a indiqué "être encore très bouleversé par les conditions" de la garde-à-vue. "La porte de notre domicile a été fracturée par une quinzaine de policiers du GIGN, notre père jeté à terre, mon frère et moi-même menottés (...) Nous voulons par cette action en réparation être réhabilités aux yeux de l'opinion publique", a-t-il expliqué. Selon lui, ils ont été interrogés pendant 24 heures sur un voyage de 4 mois qu'ils avaient effectué en Asie. "Après avoir passé au crible notre emploi du temps qui avait été retracé par mes soins dans un carnet de voyage, le parquet anti-terroriste a prolongé la garde-à-vue pour nous interroger sur notre culte. Nous sommes sortis sans charge", a-t-il dit.
Dix personnes ont été interpellées mercredi lors d'un coup de filet mené dans plusieurs villes de France dans le cadre d'une opération visant des islamistes radicaux présumés. Elles ont toutes été relâchées sans être poursuivies.
Imaginez un peu la réaction si on remplaçait "islamiste" par Chrétiens ou Juifs. Ce sont des méthodes fascistes qui bafouent la Justice au nom d'une prétendue menace "terroriste" qui n'existe que dans l'esprit malade de dirigeants qui eux mêmes soutiennent des extrémistes (Irak, Libye, Syrie...) pour semer le chaos, la peur pour terroriser. Ce sont eux les terroristes. Avec Sarkozy terroriste ses barbouzes ses Rambos et autres milices fascistes La France s'est repétainisée.Qu'il dégage ! Virez le des urnes !
Coup de filet islamiste : "une bavure" AFP Publié le 07/04/2012
L'un des avocats de deux frères, interpellés mercredi à leur domicile dans le cadre du coup de filet mené dans plusieurs villes, puis relâchés jeudi soir au terme de 37 heures de garde à vue, a dénoncé aujourd'hui à Pau une "bavure" et a annoncé son intention de demander réparation au civil.
"Nous allons assigner l'agent judiciaire du Trésor", représentant légal de l'Etat, "pour obtenir une indemnisation de tous les préjudices subis à la suite de cette désastreuse bavure", a indiqué Me Thierry Sagardoytho, qui défend ces deux frères de 23 et 28 ans.
"Jetés en pâture à l'opinion publique", ils "ont été victimes d'une opération de communication judiciaire qui consiste à vendre la chasse aux islamistes à quinze jours des élections présidentielles", a-t-il encore tempêté, dénonçant une garde à vue "digne d'un western".
"Pour qu'une personne soit mise en garde à vue, il faut qu'il y ait des indices plausibles qui laissent penser que cette personne a commis ou tenté de commettre une infraction". "Or, aucun indice ne permettait de penser que mes clients étaient impliqués dans une affaire délictuelle", a-t-il déclaré. Il y a eu "une bavure policière", "les règles de procédure ont été violées", a encore martelé le conseil.
"Notre père a été jeté à terre"
L'un des deux frères, Saad, a indiqué "être encore très bouleversé par les conditions" de la garde-à-vue. "La porte de notre domicile a été fracturée par une quinzaine de policiers du GIGN, notre père jeté à terre, mon frère et moi-même menottés (...) Nous voulons par cette action en réparation être réhabilités aux yeux de l'opinion publique", a-t-il expliqué. Selon lui, ils ont été interrogés pendant 24 heures sur un voyage de 4 mois qu'ils avaient effectué en Asie. "Après avoir passé au crible notre emploi du temps qui avait été retracé par mes soins dans un carnet de voyage, le parquet anti-terroriste a prolongé la garde-à-vue pour nous interroger sur notre culte. Nous sommes sortis sans charge", a-t-il dit.
Dix personnes ont été interpellées mercredi lors d'un coup de filet mené dans plusieurs villes de France dans le cadre d'une opération visant des islamistes radicaux présumés. Elles ont toutes été relâchées sans être poursuivies.
Alter Info
l'Information Alternative
l'Information Alternative
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Nous vous invitons ici à donner votre point de vue, vos informations, vos arguments. Nous refusons les messages haineux, diffamatoires, racistes ou xénophobes, les menaces, incitations à la violence ou autres injures. Merci de garder un ton respectueux et de penser que de nombreuses personnes vous lisent.
La rédaction