Le ministre de l’Intérieur de l’ère post-dictatoriale vient de révéler que cette affaire d’argent découvert au palais de Sidi Dhrif est « absurde », que c’est un « film » qui a été réalisé à des fins politiques et pour exciter l’opinion publique. Il estime que l’Instance que présidait Abdelfattah Amor était manipulée par des hommes de l’ombre (Kamel Eltaïef). Ci-jointe la vidéo de son interview sur Hannibal TV et la traduction/transcription de notre rédaction.
Si nous publions aujourd’hui la vidéo et la transcription de l’interview de M. Farhat Rajhi, ancien ministre de l’Intérieur, c’est parce que nous le considérons comme un témoignage capital et historique. Nous considérons cet ancien juge (37 ans au service de la magistrature) comme étant un homme honnête et patriote. Seul faux pas commis, c’est lorsqu’il a libéré de dangereux terroristes, qui sont aujourd’hui dans la nature, en attendant de…. Seul excuse : il avait pris cette décision lourde de conséquences, comme d’autres décisions d’ailleurs, sous la pression de certains mercenaires des droits de l’homme, notamment Sihem Ben Sédrine, Abderraouf Ayadi, Mohamed Kilani et Mohamed Abbou.
C’est en janvier 2011 que Farhat Rajhi a été nommé ministre de l’Intérieur au sein du second gouvernement de Mohamed Ghannouchi. Poussée à la démission par un Béji Caïd Essebsi sous l’influence pernicieuse de l’affairiste véreux Kamel Eltaïef, il a fini par quitter le gouvernement. Cet homme intègre et légaliste a été la victime de Kamel Eltaïef, dont il a découvert les coups bas, les pratiques mafieuses et les manipulations, y compris de la Commission Nationale d’Investigation sur les Affaires de Corruptions et de Malversations (CNICM), que présidait Abdelfattah Amor, qui est d’ailleurs mort le 2 janvier 2012, dans des conditions pas totalement élucidées, selon le témoignage de son propre frère. Comme L’ISIE et comme la « Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique », la CNICM était un jouet entre les mains de cet affairiste qui doit tout à l’ancien dictateur et qui est par ailleurs un valet des Services américains en Tunisie. C’est Kamel Eltaïef qui a suggéré aux « révolutionnaires » tous les noms des anciens ministres, hommes d’affaire ou députés qui devaient aller en prison ou être livrer à la vindicte populaire. Le 5 mai 2011, Farhat Rajhi a provoqué le buzz en déclarant dans une interview que le Premier ministre Béji Caïd Essebsi est un « menteur », et que son gouvernement est manipulé par un ancien proche de Ben Ali, à savoir Kamel Eltaïef.
Contrairement aux milliers d’internautes qui avaient cru et partagé la vidéo du coffre fort trouvé chez Ben Ali, nous n’y avions pas vraiment cru parce que la ficelle était vraiment trop grosse. Au risque de nous accuser encore de rouler pour M.Mezri Haddad, c’est en lisant son livre La face cachée de la révolution tunisienne (septembre 2011), que nous avons vraiment douté de la version officielle. Cet ancien ambassadeur a écrit : « Ben Ali est un agent du Mossad, mais c’est aussi un voleur qui entasse de l’argent dans son coffre-fort dissimulé derrière sa bibliothèque. La télévision nationale a aussi diffusé ce montage humiliant et grotesque pour satisfaire la vengeance de certains qui devraient se souvenir de ce proverbe tunisien : le chameau ne voit jamais sa bosse ! Ben Ali avait évidemment une caisse noire, mais quel est le président arabe ou occidental qui n’a pas de caisse noire, échappant à toute comptabilité et à tout contrôle ? C’est une pratique condamnable mais universelle. On n’avait pas besoin de surcharger ce coffre-fort pour frapper des esprits déjà largement haineux à l’égard de Ben Ali » (page 370 de l’édition tunisienne). Une fois de plus, cet ancien ambassadeur a eu raison contre tous. Deux ans après, c’est Farhat Rajhi qui vient confirmer cette thèse.
C’est en janvier 2011 que Farhat Rajhi a été nommé ministre de l’Intérieur au sein du second gouvernement de Mohamed Ghannouchi. Poussée à la démission par un Béji Caïd Essebsi sous l’influence pernicieuse de l’affairiste véreux Kamel Eltaïef, il a fini par quitter le gouvernement. Cet homme intègre et légaliste a été la victime de Kamel Eltaïef, dont il a découvert les coups bas, les pratiques mafieuses et les manipulations, y compris de la Commission Nationale d’Investigation sur les Affaires de Corruptions et de Malversations (CNICM), que présidait Abdelfattah Amor, qui est d’ailleurs mort le 2 janvier 2012, dans des conditions pas totalement élucidées, selon le témoignage de son propre frère. Comme L’ISIE et comme la « Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique », la CNICM était un jouet entre les mains de cet affairiste qui doit tout à l’ancien dictateur et qui est par ailleurs un valet des Services américains en Tunisie. C’est Kamel Eltaïef qui a suggéré aux « révolutionnaires » tous les noms des anciens ministres, hommes d’affaire ou députés qui devaient aller en prison ou être livrer à la vindicte populaire. Le 5 mai 2011, Farhat Rajhi a provoqué le buzz en déclarant dans une interview que le Premier ministre Béji Caïd Essebsi est un « menteur », et que son gouvernement est manipulé par un ancien proche de Ben Ali, à savoir Kamel Eltaïef.
Contrairement aux milliers d’internautes qui avaient cru et partagé la vidéo du coffre fort trouvé chez Ben Ali, nous n’y avions pas vraiment cru parce que la ficelle était vraiment trop grosse. Au risque de nous accuser encore de rouler pour M.Mezri Haddad, c’est en lisant son livre La face cachée de la révolution tunisienne (septembre 2011), que nous avons vraiment douté de la version officielle. Cet ancien ambassadeur a écrit : « Ben Ali est un agent du Mossad, mais c’est aussi un voleur qui entasse de l’argent dans son coffre-fort dissimulé derrière sa bibliothèque. La télévision nationale a aussi diffusé ce montage humiliant et grotesque pour satisfaire la vengeance de certains qui devraient se souvenir de ce proverbe tunisien : le chameau ne voit jamais sa bosse ! Ben Ali avait évidemment une caisse noire, mais quel est le président arabe ou occidental qui n’a pas de caisse noire, échappant à toute comptabilité et à tout contrôle ? C’est une pratique condamnable mais universelle. On n’avait pas besoin de surcharger ce coffre-fort pour frapper des esprits déjà largement haineux à l’égard de Ben Ali » (page 370 de l’édition tunisienne). Une fois de plus, cet ancien ambassadeur a eu raison contre tous. Deux ans après, c’est Farhat Rajhi qui vient confirmer cette thèse.
Extrait de l’interview de Farhat Rajhi sur Hannibal TV diffusée le 15/12/2012 et enregistrée deux jours auparavant.
Samir Wafi : Vous insinuez que la Commission nationale d’investigation sur les affaires de corruptions et de malversations n’était pas indépendante ?
Farhat Rajhi : Oui, tout à fait, elle était manipulée par des hommes de l’ombre. Même si la personne (Abdelfattah Amor) est décédée, e doute de cette Instance qu’il a présidée…Je vais vous raconter queque chose. Lorsque j’étais ministre de l’Intérieur, abdelfattah Amor m’a appelé car il voulait effectuer une visite au palais de Carthage à 15h. J’ai ordonné au directeur de la garde présidentielle de ne pas le laisser entrer.
S.W- Pourquoi donc ?
F.R- Parce que nous avions à l’époque un grand problème avec déjà l’affaire de la visite du palais de Sidi Dhrif et tout cet argent soi-disant découvert, ce dont je doute personnellement.
S.W- Ah bon, vous vous en doutez ?
F.R- Oui, absolument. J’en doute.
S.W- Cela voudrait dire qu’on a ramené cet argent de la Banque Centrale et qu’on l’a mis à cet endroit ?
F.R- Oui, c’est très probable.
S.W- Vous étiez ministre de l’Intérieur et le saviez-vous ?
F.R- Je n’ai pas mené d’enquête ; je n’en ai pas eu le temps. Mais je vais vous dire pourquoi j’ai douté. Abdelfattah Amor voulait s’y rendre à 15h au palais de Carthage et j’ai donné des consignes pour qu’on ne le laisse pas entrer…
S.W- Malgré qu’il représente la CNICM, qui avait un réel pouvoir ?
F.R- Oui, j’ai dit non. Alors il a rappelé le directeur de la garde présidentielle pour l’informer qu’avec tout le respect qu’il doit au ministre de l’Intérieur, il avait demandé l’autorisation au Président de la République et qu’il allait quand même se rendre au palais. J’ai alors appelé le juge d’instruction pour lui dire, « puisque vous êtes en charge du dossier de l’ancien président, c’est à vous de vous rendre au palais de Carthage et de faire votre boulot ». Il s’y est rendu, a rédigé un constat, a tout mis sous scellé… Si cette histoire d’argent trouvé à Sidi Dhrif était vraie, on aurait trouvé beaucoup d’argent à Carthage aussi. C’est ce que je me dis par déduction. Malgré qu’on a interdit à la CNICM l’accès au palais, ils s’y sont rendus quand même, mais ils n’ont rien trouvé de compromettant et sont repartis les mains vides.
S.W- Pourquoi à votre avis ont-ils mis de l’argent à Sidi Dhrif et l’ont-ils montré à l’opinion publique sur les chaînes de télévision ? Quel est le but de ce film puisque vous le considérez comme tel ?
F.R- Sans doute pour exciter l’opinion publique aux fins politiques de certains.
S.W- Ah bon, je n’ai pas compris. Voulez-vous préciser ? C’est quoi ces fins politiques ?
F-R- C’est dans l’absolu. Ils ont tellement d’arrière-pensées. La personne ( !) est encore là, et vous pourriez lui poser la question.
S.W- Vous en faisiez partie en tant que ministre de l’Intérieur. Vous savez tout. Parlez, confiez-vous !
F.R- Moi, j’en doute. Point à la ligne. L’histoire dira la vérité.
S.W- Si vous avez des doutes, c’est que vous avez des informations. Vous étiez ministre de l’Intérieur et vous aviez tous les rapports.
F.R- Passons, ce n’est pas un problème.
S.W- Comment passons ! Les Tunisiens attendent de savoir et vous ne les satisfaites pas ainsi !
F.R- Je vous ai fait une confidence. J’ai interdit à Abdelfattah Amor de se rendre à Carthage. On n’a rien trouvé au palais, à part quelques vieux pistolets et des trucs historiques. En tout cas, rien à voir avec ce qu’on a « découvert » à la résidence de Sidi Dhrif, et qui est absurde. En tout cas, ce n’est pas grave.
S.W- Je n’ai pas bien compris votre allusion tout à l’heure lorsque vous avez dit « à des fins politiques ».
F.R- C’est toute cette période qui n’était pas claire et pas bien comprise.
Notre conclusion :
Les liasses d’argent trouvées dans le coffre-fort de la résidence de Sidi Dhrif est une affaire montée de toute pièce par Kamel Eltaïef, l’exécutant des basses manœuvres américaines en Tunisie. Le but de l’opération, faire détester un président déjà largement honni par une population en colère et à juste titre. Ben Ali avait bel et bien une caisse noire, pas seulement comme tous les présidents du monde, mais comme tous les ministres et même tous les grands chefs d’entreprise. Il y avait sans aucun doute de l’argent dans ce coffre-fort, mais pas autant que ce qu’on y a rajouté pour impressionner, exaspérer et exciter une foule qui criait famine. Il s’agissait donc d’un pur mensonge, comme beaucoup d’autres que la rédaction de Tunisie-Secret promet de révéler au fur et à mesure. Cela dit, nous ne sommes pas contre le principe que Ben Ali soit traduit en justice. Mais à deux conditions : d’abord que cette justice ne soit pas aux ordres de Rached Ghannouchi comme c’est le cas aujourd’hui, ensuite que l’accusé soit jugé sur des faits réels, et non point sur des mensonges fabriqués par des traitres locaux, à la botte de certains services de renseignement étrangers. Dernier mot, au sujet de Samir Wafi, l’intervieweur. C’est un bon journaliste qui est à l’origine de ces déclarations explosives de Farhat Rajhi. Mais, paradoxalement, c’est lui qui a été choisi pour réaliser les « visites guidées » à la résidence de Sidi Dhrif et au palais de Carthage. Ces deux émissions sensationnalistes, populistes et propagandistes n’honorent pas Hannibal TV. Le problème des Tunisiens aujourd’hui n’est pas de savoir combien de costumes et de cravates avait l’ancien dictateur, mais combien d’emplois doivent être créés et combien de familles pauvres doivent être sauvées.
http://www.tunisie-secret.com
Traduction et commentaire par Karim Zmerli
Samir Wafi : Vous insinuez que la Commission nationale d’investigation sur les affaires de corruptions et de malversations n’était pas indépendante ?
Farhat Rajhi : Oui, tout à fait, elle était manipulée par des hommes de l’ombre. Même si la personne (Abdelfattah Amor) est décédée, e doute de cette Instance qu’il a présidée…Je vais vous raconter queque chose. Lorsque j’étais ministre de l’Intérieur, abdelfattah Amor m’a appelé car il voulait effectuer une visite au palais de Carthage à 15h. J’ai ordonné au directeur de la garde présidentielle de ne pas le laisser entrer.
S.W- Pourquoi donc ?
F.R- Parce que nous avions à l’époque un grand problème avec déjà l’affaire de la visite du palais de Sidi Dhrif et tout cet argent soi-disant découvert, ce dont je doute personnellement.
S.W- Ah bon, vous vous en doutez ?
F.R- Oui, absolument. J’en doute.
S.W- Cela voudrait dire qu’on a ramené cet argent de la Banque Centrale et qu’on l’a mis à cet endroit ?
F.R- Oui, c’est très probable.
S.W- Vous étiez ministre de l’Intérieur et le saviez-vous ?
F.R- Je n’ai pas mené d’enquête ; je n’en ai pas eu le temps. Mais je vais vous dire pourquoi j’ai douté. Abdelfattah Amor voulait s’y rendre à 15h au palais de Carthage et j’ai donné des consignes pour qu’on ne le laisse pas entrer…
S.W- Malgré qu’il représente la CNICM, qui avait un réel pouvoir ?
F.R- Oui, j’ai dit non. Alors il a rappelé le directeur de la garde présidentielle pour l’informer qu’avec tout le respect qu’il doit au ministre de l’Intérieur, il avait demandé l’autorisation au Président de la République et qu’il allait quand même se rendre au palais. J’ai alors appelé le juge d’instruction pour lui dire, « puisque vous êtes en charge du dossier de l’ancien président, c’est à vous de vous rendre au palais de Carthage et de faire votre boulot ». Il s’y est rendu, a rédigé un constat, a tout mis sous scellé… Si cette histoire d’argent trouvé à Sidi Dhrif était vraie, on aurait trouvé beaucoup d’argent à Carthage aussi. C’est ce que je me dis par déduction. Malgré qu’on a interdit à la CNICM l’accès au palais, ils s’y sont rendus quand même, mais ils n’ont rien trouvé de compromettant et sont repartis les mains vides.
S.W- Pourquoi à votre avis ont-ils mis de l’argent à Sidi Dhrif et l’ont-ils montré à l’opinion publique sur les chaînes de télévision ? Quel est le but de ce film puisque vous le considérez comme tel ?
F.R- Sans doute pour exciter l’opinion publique aux fins politiques de certains.
S.W- Ah bon, je n’ai pas compris. Voulez-vous préciser ? C’est quoi ces fins politiques ?
F-R- C’est dans l’absolu. Ils ont tellement d’arrière-pensées. La personne ( !) est encore là, et vous pourriez lui poser la question.
S.W- Vous en faisiez partie en tant que ministre de l’Intérieur. Vous savez tout. Parlez, confiez-vous !
F.R- Moi, j’en doute. Point à la ligne. L’histoire dira la vérité.
S.W- Si vous avez des doutes, c’est que vous avez des informations. Vous étiez ministre de l’Intérieur et vous aviez tous les rapports.
F.R- Passons, ce n’est pas un problème.
S.W- Comment passons ! Les Tunisiens attendent de savoir et vous ne les satisfaites pas ainsi !
F.R- Je vous ai fait une confidence. J’ai interdit à Abdelfattah Amor de se rendre à Carthage. On n’a rien trouvé au palais, à part quelques vieux pistolets et des trucs historiques. En tout cas, rien à voir avec ce qu’on a « découvert » à la résidence de Sidi Dhrif, et qui est absurde. En tout cas, ce n’est pas grave.
S.W- Je n’ai pas bien compris votre allusion tout à l’heure lorsque vous avez dit « à des fins politiques ».
F.R- C’est toute cette période qui n’était pas claire et pas bien comprise.
Notre conclusion :
Les liasses d’argent trouvées dans le coffre-fort de la résidence de Sidi Dhrif est une affaire montée de toute pièce par Kamel Eltaïef, l’exécutant des basses manœuvres américaines en Tunisie. Le but de l’opération, faire détester un président déjà largement honni par une population en colère et à juste titre. Ben Ali avait bel et bien une caisse noire, pas seulement comme tous les présidents du monde, mais comme tous les ministres et même tous les grands chefs d’entreprise. Il y avait sans aucun doute de l’argent dans ce coffre-fort, mais pas autant que ce qu’on y a rajouté pour impressionner, exaspérer et exciter une foule qui criait famine. Il s’agissait donc d’un pur mensonge, comme beaucoup d’autres que la rédaction de Tunisie-Secret promet de révéler au fur et à mesure. Cela dit, nous ne sommes pas contre le principe que Ben Ali soit traduit en justice. Mais à deux conditions : d’abord que cette justice ne soit pas aux ordres de Rached Ghannouchi comme c’est le cas aujourd’hui, ensuite que l’accusé soit jugé sur des faits réels, et non point sur des mensonges fabriqués par des traitres locaux, à la botte de certains services de renseignement étrangers. Dernier mot, au sujet de Samir Wafi, l’intervieweur. C’est un bon journaliste qui est à l’origine de ces déclarations explosives de Farhat Rajhi. Mais, paradoxalement, c’est lui qui a été choisi pour réaliser les « visites guidées » à la résidence de Sidi Dhrif et au palais de Carthage. Ces deux émissions sensationnalistes, populistes et propagandistes n’honorent pas Hannibal TV. Le problème des Tunisiens aujourd’hui n’est pas de savoir combien de costumes et de cravates avait l’ancien dictateur, mais combien d’emplois doivent être créés et combien de familles pauvres doivent être sauvées.
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Traduction et commentaire par Karim Zmerli
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La rédaction