Omar Souleimane, 74 ans, l’ex vice-président de République Arabe Egyptienne sous Hosni Moubarak aurait accepté de se présenter à la prochaine élection présidentielle prévue le 23 mai prochain, a annoncé Samuel Alshai, fondateur du front révolutionnaire égyptien. Souleimane a maintes reprises décliné l’invitation du front révolutionnaire pour se porter candidat. Mais vu l’insistance de ses partisans, l’ex vice président se serait soumis à leur volonté. Né dans une famille aisée de Qena, en Haute-Égypte, cet ancien général a troqué l'uniforme pour les costumes rayés depuis sa nomination à la tête des services de renseignement en 1993. Vétéran des guerres de 1967 et 1973 contre Israël, il a négocié un nombre record de trêves israélo-palestiniennes et soutenu sans faille la « paix froide » avec le voisin hébreu. Très méfiant à l'égard de la République islamique d'Iran, il a été l'artisan d'une politique de la main de fer à l'égard des djihadistes égyptiens comme des Frères musulmans. Dans les années 1990, une répression féroce s'est abattue sur les groupes radicaux de la Gama'at Al-Islamiya ou du Djihad, responsables de sanglants attentats en Égypte. En tant qu'ancien militaire, Omar Souleimane n'a jamais adhéré au Parti national démocrate (PND) au pouvoir mais il faisait partie du « premier cercle » autour du président Hosni Moubarak, et il était aussi le favori de la « vieille garde » contre la famille Moubarek qui manœuvrait pour voir le fils Gamal prendre la succession de son père.
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