L'image de couverture fait actuellement le tour des pages sociaux xénophobes, anti-arabes et islamophobes sous le titre "Quand les tunisiens baisent l'Islam". Elle a été prise lors du "harlem shake" au lycée Père Blanc, dans le quartier résidentiel d'El-Menzah à Tunis et est exploitée par des extrémistes racistes, au dépend de ces lycéens, qui devaient surement ignorés les conséquences de filmer une simple danse par suivisme de la masse mondiale: "Qu'ils se massacrent entre eux et chez eux", peut-on lire dans un de ces commentaires sociaux. Ou bien: "pas besoin de washing ratoons cette fois" , "les rats se moquent de mahomet", "génial, la jeunesse tunisienne se réveillent" (en version plus soft) Le "harlem shake" secoue actuellement la société tunisienne (et égyptienne), il est exploité politiquement par les opposants locaux, sous le signe de "danser contre l'obscurantisme et l'oppression" , et par les salafistes qui compare ce phénomène à une perversité générale...Une manipulation reprise également par des partis racistes et islamophobes européens pour montrer que les arabes autochtones se moquent de l'islam et se bagarrent entre eux (sans aucune distinction entre radicaux salafistes et opposants)
Un "Harlem Shake" géant devant le ministère de l'Education n'a pas attiré les foules vendredi à Tunis, où seule une quarantaine de jeunes sont venus exécuter cette danse populaire sur internet qui a provoqué un scandale et des heurts avec des islamistes en Tunisie.
L'appel avait pourtant reçu les promesses de participation de plus de 10.000 personnes sur la page Facebook de l'événement. Finalement ils n'auront été que quelques dizaines à se trémousser sous la pluie à Tunis pour dénoncer la décision du ministre de l'Education, Abdellatif Abid, d'ordonner une enquête après la diffusion d'une vidéo de la danse réalisée par des élèves dans la cour d'un lycée de Tunis.
"Nous sommes ici pour faire comprendre au ministre de l'Education qu'il ne peut pas nous empêcher de danser. Cette politique d'opprimer tous les esprits rebelles n'est plus acceptable", a lancé Rada, 28 ans, une organisatrice de la mise en scène.
Des fonctionnaires ont quitté le ministère pour regarder cette danse qui eu lieu mais sans musique.
"Liberté, liberté", ont crié les jeunes avant de chanter l'hymne national et de quitter tranquillement les lieux.
La chanson électro-dance "Harlem Shake" a déclenché un phénomène viral sur internet, plusieurs dizaines de milliers d'internautes ayant publié des vidéos sur Youtube où à chaque fois, des gens déguisées à outrance ou dénudées dansent de façon frénétique.*
L'intervention du ministre de l'Education en Tunisie a déclenché une vague de contestation chez les lycéens et étudiants, qui ont organisé toute la semaine des mises en scènes du "Harlem Shake".
A trois occasions au moins, des militants islamistes radicaux ont attaqué les jeunes danseurs à Tunis et Sidi Bouzid (centre) pour dénoncer ce phénomène qu'ils jugent contraire à l'islam, dans la mesure où de nombreux participants imitent des actes sexuels en dansant.
Ceux qui sont pour la liberté sans agitation sont des gens qui veulent la pluie sans orage.
Alter Info
l'Information Alternative
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Nous vous invitons ici à donner votre point de vue, vos informations, vos arguments. Nous refusons les messages haineux, diffamatoires, racistes ou xénophobes, les menaces, incitations à la violence ou autres injures. Merci de garder un ton respectueux et de penser que de nombreuses personnes vous lisent.
La rédaction