L’homme d’influence Ziad Takieddine vient de lancer une bombe aux conséquences très graves Il a affirmé sur France2 qu’après avoir été corrompu par les Libyens, Nicolas Sarkozy a été manipulé par le Qatar pour envahir la Libye et assassiner Kaddafi. Ce n’est pas une surprise pour Tunisie-Secret qui a été l’un des rares sites d’information à révéler la face cachée du « printemps arabe », mais c’est un document capital pour ceux qui se gargarisent encore de « révolution du jasmin » dont les effets sur la Tunisie et sur le monde arabe ont été tragiques.
Ziad Takieddine est un homme d’affaire franco-libanais dont l’influence politique en France et dans certains pays arabes a été très importante. Invité sur France 2 pour l’émission de Laurent Ruquier « On n’est pas couché », il a fait des révélations explosives sur la compromission de Nicolas Sarkozy avec l’émirat du Qatar dans la destruction de la Libye et l’élimination physique de son guide. Ni pour des raisons de droits de l’homme ou pour la démocratie, comme on l’avait prétendu pour tromper l’opinion publique française, mais pour des raisons bassement matérielles et personnelles.
Ce qui nous intéresse le plus dans ce document vidéo, c’est le rôle moteur du Qatar, les motivations réelles de Nicolas Sarkozy et la compromission effective de la Tunisie dans cette sale guerre qui a fait près de 100 000 morts en Libye et qui a plongé ce pays jadis riche et stable dans le chaos de l’islamisme et de l’anarchie, ainsi que dans la pauvreté.
La livraison de Baghdadi aux Libyens, un cadeau de Ghannouchi à Sarkozy
Ziad Takieddine affirme avoir reçu la visite du « fils d’une très importante personnalité libyenne » qui lui a confié des documents écrits et vidéos prouvant l’implication de Sarkozy et de son entourage dans une affaire de corruption relative au financement de la campagne électorale de l’ancien chef de l’UMP, la campagne présidentielle de 2007. Il est question de 400 millions d’euros et peut-être même plus, avec les traces de comptes bancaires et de transferts d’argent. Il s’agit du propre fils de l’ancien premier ministre libyen, Baghdadi Mahmoudi, arbitrairement détenu dans les geôles libyennes et soumis quotidiennement à la torture.
Baghdadi Mahmoudi, qui a cru trouver refuge en Tunisie après la chute de Kaddafi, a été livré aux islamistes libyens par Rached Ghannouchi et avec l’aval implicite de Moncef Marzouki en dépit de la comédie médiatique de celui-ci pour préserver son image de militant des droits de l’homme et sachant pertinemment que l’ancien premier ministre libyen n’échappera pas à la torture. Comme nous l’avions révélé dès juin 2012, ensuite dans notre article du 30 octobre 2012, « Comment Ennahda a vendu Baghdadi Mahmoudi aux Libyens, ce fut une tractation entre deux Etats voyous, l’Etat tunisien et l’Etat libyen, avec le versement dans les caisses d’Ennahda de 100 millions de dollars. Avec comme observateurs engagés les amis de Sarkozy, les négociations se sont déroulées à Paris entre l’ancien bras droit de Ben Laden et l’ami de Bernard Henri-Lévy, Ali Belhaj, et l’ancien bras droit de Ghannouchi, Ferjani Saïd. C’est que le dossier Baghdadi intéressait au plus haut point l’ancien président français, pour les raisons que Ziad Takieddine évoque sur France 2 (voir vidéo).
La Tunisie, complice du Qatar et de la France dans l’invasion de la Libye
Selon Ziad Takieddine, la guerre qui a été menée contre la Libye a été fabriquée de toute pièce. L’homme d’affaire franco-libanais s’est interrogé : « Qu’est-ce qui a fait que la France, soudain, décide que celui qu’on recevait à l’Elysée, celui avec qui on traitait, celui avec qui on fait des contrats, celui qui a été accepté par tout le monde, décider de ne pas le lâcher sans le tuer ? » Et de répondre : « La guerre contre la Libye est une histoire de pétrole avec le Qatar, ça, vous pourrez en être certain. Parce que le Qatar ne pouvait pas s’engager dans une guerre sans une grande puissance, cet émirat a entrainé la France, qui a à son tour entrainé l’OTAN. Les Américains ne voulaient pas de guerre ». Mais il fallait l’appui géographique et logistique de la Tunisie pour envahir la Libye. Qu’à cela ne tienne, le général Rachid Ammar et le premier ministre Béji Caïd Essebsi, pourtant ami de Kaddafi et de son fils ainé, ont ouvert les ports et les aéroports du Sud tunisien pour acheminer matériel de guerre, troupes étrangères et mercenaires vers les territoires libyens.
C’est Mustapha Abdeljelil lui-même qui vient, pour la première fois, de le confirmer dans une interview pour la télévision Libia al-Ahrar, en mentionnant les noms de Béji Caïd Essebsi, Abdelkrim Zbidi et Rachid Ammar qui ont « activement participé à la révolution du 17 février, par le soutien logistique, par les armes et les munitions acheminées à partir du port de Zarzis ». Des armes françaises et anglaises payés par le Qatar. Selon le site tunisien leaders de ce lundi 7 janvier, « Le président du Conseil national (libyen) de transition, Mustapha Abdeljelil a honoré, lundi, à Tunis, l’ancien premier ministre, Béji Caïd Essebsi, notamment pour sa contribution historique à la victoire de la révolution du 17 février et à l’acheminement d'aides aux combattants de la zone occidentale et l’aménagement de corridors sécurisés pour évacuer les civils et permettre à ces combattants de regrouper leurs forces et de marcher sur Tripoli. Par la même occasion, M. Abdeljelil a honoré M. Ridha Belhaj, directeur exécutif de Nida Tounès pour "son rôle éminent" dans la victoire de la révolution libyenne ».
C’est sous les ordres de cheikh Hamad et les demandes de Nicolas Sarkozy que le général Ammar et l’ancien premier ministre Béji Caïd Essebsi ont trahi le régime et le peuple libyen. Si l’on admet avec certains analystes, notamment Eric Denécé, que le plan de destruction du régime libyen a été envisagé par l’Elysée dès janvier 2010, on comprend aisément pourquoi le régime tunisien devait absolument tomber. Avec Ben Ali au pouvoir, jamais une telle expédition coloniale n’aurait été possible.
Ce qui nous intéresse le plus dans ce document vidéo, c’est le rôle moteur du Qatar, les motivations réelles de Nicolas Sarkozy et la compromission effective de la Tunisie dans cette sale guerre qui a fait près de 100 000 morts en Libye et qui a plongé ce pays jadis riche et stable dans le chaos de l’islamisme et de l’anarchie, ainsi que dans la pauvreté.
La livraison de Baghdadi aux Libyens, un cadeau de Ghannouchi à Sarkozy
Ziad Takieddine affirme avoir reçu la visite du « fils d’une très importante personnalité libyenne » qui lui a confié des documents écrits et vidéos prouvant l’implication de Sarkozy et de son entourage dans une affaire de corruption relative au financement de la campagne électorale de l’ancien chef de l’UMP, la campagne présidentielle de 2007. Il est question de 400 millions d’euros et peut-être même plus, avec les traces de comptes bancaires et de transferts d’argent. Il s’agit du propre fils de l’ancien premier ministre libyen, Baghdadi Mahmoudi, arbitrairement détenu dans les geôles libyennes et soumis quotidiennement à la torture.
Baghdadi Mahmoudi, qui a cru trouver refuge en Tunisie après la chute de Kaddafi, a été livré aux islamistes libyens par Rached Ghannouchi et avec l’aval implicite de Moncef Marzouki en dépit de la comédie médiatique de celui-ci pour préserver son image de militant des droits de l’homme et sachant pertinemment que l’ancien premier ministre libyen n’échappera pas à la torture. Comme nous l’avions révélé dès juin 2012, ensuite dans notre article du 30 octobre 2012, « Comment Ennahda a vendu Baghdadi Mahmoudi aux Libyens, ce fut une tractation entre deux Etats voyous, l’Etat tunisien et l’Etat libyen, avec le versement dans les caisses d’Ennahda de 100 millions de dollars. Avec comme observateurs engagés les amis de Sarkozy, les négociations se sont déroulées à Paris entre l’ancien bras droit de Ben Laden et l’ami de Bernard Henri-Lévy, Ali Belhaj, et l’ancien bras droit de Ghannouchi, Ferjani Saïd. C’est que le dossier Baghdadi intéressait au plus haut point l’ancien président français, pour les raisons que Ziad Takieddine évoque sur France 2 (voir vidéo).
La Tunisie, complice du Qatar et de la France dans l’invasion de la Libye
Selon Ziad Takieddine, la guerre qui a été menée contre la Libye a été fabriquée de toute pièce. L’homme d’affaire franco-libanais s’est interrogé : « Qu’est-ce qui a fait que la France, soudain, décide que celui qu’on recevait à l’Elysée, celui avec qui on traitait, celui avec qui on fait des contrats, celui qui a été accepté par tout le monde, décider de ne pas le lâcher sans le tuer ? » Et de répondre : « La guerre contre la Libye est une histoire de pétrole avec le Qatar, ça, vous pourrez en être certain. Parce que le Qatar ne pouvait pas s’engager dans une guerre sans une grande puissance, cet émirat a entrainé la France, qui a à son tour entrainé l’OTAN. Les Américains ne voulaient pas de guerre ». Mais il fallait l’appui géographique et logistique de la Tunisie pour envahir la Libye. Qu’à cela ne tienne, le général Rachid Ammar et le premier ministre Béji Caïd Essebsi, pourtant ami de Kaddafi et de son fils ainé, ont ouvert les ports et les aéroports du Sud tunisien pour acheminer matériel de guerre, troupes étrangères et mercenaires vers les territoires libyens.
C’est Mustapha Abdeljelil lui-même qui vient, pour la première fois, de le confirmer dans une interview pour la télévision Libia al-Ahrar, en mentionnant les noms de Béji Caïd Essebsi, Abdelkrim Zbidi et Rachid Ammar qui ont « activement participé à la révolution du 17 février, par le soutien logistique, par les armes et les munitions acheminées à partir du port de Zarzis ». Des armes françaises et anglaises payés par le Qatar. Selon le site tunisien leaders de ce lundi 7 janvier, « Le président du Conseil national (libyen) de transition, Mustapha Abdeljelil a honoré, lundi, à Tunis, l’ancien premier ministre, Béji Caïd Essebsi, notamment pour sa contribution historique à la victoire de la révolution du 17 février et à l’acheminement d'aides aux combattants de la zone occidentale et l’aménagement de corridors sécurisés pour évacuer les civils et permettre à ces combattants de regrouper leurs forces et de marcher sur Tripoli. Par la même occasion, M. Abdeljelil a honoré M. Ridha Belhaj, directeur exécutif de Nida Tounès pour "son rôle éminent" dans la victoire de la révolution libyenne ».
C’est sous les ordres de cheikh Hamad et les demandes de Nicolas Sarkozy que le général Ammar et l’ancien premier ministre Béji Caïd Essebsi ont trahi le régime et le peuple libyen. Si l’on admet avec certains analystes, notamment Eric Denécé, que le plan de destruction du régime libyen a été envisagé par l’Elysée dès janvier 2010, on comprend aisément pourquoi le régime tunisien devait absolument tomber. Avec Ben Ali au pouvoir, jamais une telle expédition coloniale n’aurait été possible.
La démocratie française souillée par l’oligarchie mafieuse du Qatar
A la question de la journaliste de France 2, « les liens du Qatar avec la France continuent quel que soit le pouvoir en France », Ziad Takieddine a répondu : « et bien, il faut que cela change surtout après ce qui s’est passé en Libye ». Il a ajouté qu’il « ne faut pas oublier que le Qatar a joué un rôle très important dans cette guerre contre la Libye. Il faut penser aux conséquences désastreuses de celle-ci. Le pays est ingouvernable. Tous les jours, il y a des exactions, particulièrement dans cette région qui a charmé BHL, Banou Walid. Il y a tous les jours des morts. La France a été accusée de crimes de guerre. Savez-vous que la Libye compte attaquer en justice la France et particulièrement Sarkozy ? Savez-vous qu’il y a eu 80 000 morts civils par les raids de l’OTAN et qui n’ont pas été déclaré ?...C’est à cause de la corruption en France qu’il y a eu l’attentat de Karachi. C’est à cause de la corruption que la France, guidée par le Qatar, a mené la guerre en Libye ».
Si, comme l’affirme Ziad Takieddine, Nicolas Sarkozy et sa garde rapprochée ont empoché 400 000 millions d’euros, notamment pour financer la campagne présidentielle de l’UMP en 2007, cela prouve qu’en matière de corruption Ben Ali et son épouse sont des enfants de cœur comparés à Sarkozy et à son proche entourage. Plus grave encore, cela frappe a posteriori d’illégalité et d’illégitimité le mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy, qui a eu l’insolence de se présenter pour un deuxième mandat. Bien heureusement, les Français ont élu le candidat socialiste.
Comment François Hollande va-t-il traiter le dossier Ziad Takieddine/Nicolas Sarkozy, qui est déjà entre les mains du juge Renaud Van Ruymbeke ? Ou bien en le considérant comme une affaire d’Etat, donc soumise à la raison d’Etat, c’est-à-dire à l’omerta judiciaire, politique et médiatique. Ou bien comme un crime, voir comme une haute trahison, puisque cette affaire, selon Ziad Takieddine, a porté atteinte aux intérêts supérieurs de la France au profit des émirs du Qatar. Pour bien moins grave que cela, Pierre Beregovoy s’est suicidé et l’honnête Jacques Chirac a été entrainé devant les tribunaux avec la bienveillance de celui qui était alors président : Nicolas Sarkozy.
http://www.tunisie-secret.com
A la question de la journaliste de France 2, « les liens du Qatar avec la France continuent quel que soit le pouvoir en France », Ziad Takieddine a répondu : « et bien, il faut que cela change surtout après ce qui s’est passé en Libye ». Il a ajouté qu’il « ne faut pas oublier que le Qatar a joué un rôle très important dans cette guerre contre la Libye. Il faut penser aux conséquences désastreuses de celle-ci. Le pays est ingouvernable. Tous les jours, il y a des exactions, particulièrement dans cette région qui a charmé BHL, Banou Walid. Il y a tous les jours des morts. La France a été accusée de crimes de guerre. Savez-vous que la Libye compte attaquer en justice la France et particulièrement Sarkozy ? Savez-vous qu’il y a eu 80 000 morts civils par les raids de l’OTAN et qui n’ont pas été déclaré ?...C’est à cause de la corruption en France qu’il y a eu l’attentat de Karachi. C’est à cause de la corruption que la France, guidée par le Qatar, a mené la guerre en Libye ».
Si, comme l’affirme Ziad Takieddine, Nicolas Sarkozy et sa garde rapprochée ont empoché 400 000 millions d’euros, notamment pour financer la campagne présidentielle de l’UMP en 2007, cela prouve qu’en matière de corruption Ben Ali et son épouse sont des enfants de cœur comparés à Sarkozy et à son proche entourage. Plus grave encore, cela frappe a posteriori d’illégalité et d’illégitimité le mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy, qui a eu l’insolence de se présenter pour un deuxième mandat. Bien heureusement, les Français ont élu le candidat socialiste.
Comment François Hollande va-t-il traiter le dossier Ziad Takieddine/Nicolas Sarkozy, qui est déjà entre les mains du juge Renaud Van Ruymbeke ? Ou bien en le considérant comme une affaire d’Etat, donc soumise à la raison d’Etat, c’est-à-dire à l’omerta judiciaire, politique et médiatique. Ou bien comme un crime, voir comme une haute trahison, puisque cette affaire, selon Ziad Takieddine, a porté atteinte aux intérêts supérieurs de la France au profit des émirs du Qatar. Pour bien moins grave que cela, Pierre Beregovoy s’est suicidé et l’honnête Jacques Chirac a été entrainé devant les tribunaux avec la bienveillance de celui qui était alors président : Nicolas Sarkozy.
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La rédaction