dimanche 6 janvier 2013

Création du premier parti salafiste en Algérie


IRIB-C’est un premier parti Salafiste qui vient de voir le jour en Algérie.

Il prône dans ses fondements la voie d’Ibn Badis, les pensées de Bachir Ibrahimi et les principes fondamentaux de la nation. Il vient d’être crée par un groupe d’imams et de prêcheurs, qui activaient autrefois sous l’égide de la « Coordination des mosquées d’Alger ». Ces derniers ont décidé de passer vite à l’action, avec la création d’un parti politique à tendance religieuse, le premier du genre depuis la dissolution du Front islamique du salut.


Ce groupe d’imams, connus des autorités pour leur modération et leur sens de la mesure, compte passer à l’action prochainement et affirme pouvoir bénéficier d’un large soutien de la part des islamistes d’obédience salafiste, qui ne se reconnaissent pas dans les partis islamistes qui activent en Algérie depuis plus d’une décennie. Pour rappel, tous les partis islamistes en activité actuellement, le MSP, Ennahda, El Islah, réunis sous le conglomérat de l’Alliance de l’Algérie verte, tout comme les autres partis de Menasra, de Djaballah et de Djamel Benabdeslam, sont tous, sans exception, d’obédience « ikhwan », un courant que les salafistes n’apprécient pas. Aussi, la création d’un parti salafiste peut faire la balance au profit d’un courant officiellement interdit, mais toléré par les autorités, quand il s’agit de chefs modérés et connus pour leur nationalisme. Les islamistes « ikhwan » ont été complètement laminés par les résultats des élections législatives puis locales. Si les locales du 29 novembre ont confirmé le net échec des ikhwan, les législatives du 10 mai ont démontré que les partis islamistes de cette mouvance avaient perdu tout crédit aux yeux de l’électorat islamiste, d’où la nécessité de passer à « autre chose ». Grands perdants des élections du 10 mai, les islamistes ont été laminés de l’intérieur. Présentée comme futur gouvernement en Algérie, l’Alliance de l’Algérie verte, forte de trois partis islamistes d’obédience « ikhwan », le MSP, Ennahda et El Islah, n’obtient que 48 sièges, loin derrière le FLN (220 sièges) et le RND (68 sièges) et moins bien que les 52 sièges que comptait le MSP tout seul dans la précédente Assemblée. Au total, 68 sièges en tout, est le bilan des six partis islamistes qui se sont présentés à ce scrutin.

Réflexiondz
Riad

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