DÉCRYPTAGE - Moscou ne parvient pas à imposer l'idée d'un gouvernement de transition aux protagonistes de la crise syrienne.
À l'issue d'une rencontre à Moscou avec l'émissaire international pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, samedi 29 décembre, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a déclaré que «les chances d'atteindre une solution politique existaient toujours», pour mettre fin à la guerre civile. Dimanche 30 décembre, au Caire, le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies a même annoncé qu'il disposait d'un plan de sortie de crise «acceptable par la communauté internationale».
On ne saurait reprocher à MM. Lavrov et Brahimi d'avoir correctement fait leur travail de diplomates. Mais ces deux professionnels savent mieux que quiconque que les plus belles constructions politiques en chambre ne résistent jamais bien longtemps aux réalités du terrain, souvent moins rationnelles.
Le scénario idéal, tout le monde le connaît: ce serait le cessez-le-feu, puis le déploiement de Casques bleus pour contrôler son application, puis la constitution d'un gouvernement de transition où toutes les confessions et tendances politiques seraient représentées, puis la proclamation d'une amnistie générale, puis des élections présidentielles sous contrôle international, puis, puis, puis
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La rédaction