lundi 26 novembre 2012

Guerre asymétrique ou cervelle asymétrique?


Les bons esprits de la diplomatie recommandent de toutes parts que la riposte d’Israël à l’agression dont il est l’objet ne soit pas «disproportionnée» tant ce conflit serait «asymétrique» pour ses protagonistes. Asymétrique cet affrontement l’est certainement, mais pas dans les termes qui nous sont imposés par la doxa médiatique: d’une part une super armée et de l’autre des Gavroches aux pieds nus. Ces clichés ont la vie dure pour ceux dont la condamnation a priori d’Israël sert de prêt-à-penser.

Il y a bien dans le moment présent un agresseur et un agressé. Il y a bien deux types de méthodes de guerre inspirées par considérations morales très différentes: d’un côté des frappes indistinctes visant aveuglément des villes et des populations civiles et utilisant leurs armes à l’abri des boucliers humains de leurs propres population et de l’autre un code de la guerre qui prévient de ses attaques pour épargner la population civile.
  • Asymétrique ce conflit l’est par les cibles respectives: Israël continue à fournir de l’eau, de la nourriture et de l’électricité à Gaza tout en faisant la guerre à son ennemi.
  • Asymétrique ce conflit l’est aussi par ce qui inspire chaque belligérant : peut-on mettre sur le même plan le projet d’extermination des juifs énoncée dans sa charte par le  Hamas et celle  qui a inspiré la construction d’Israël et sa réalisation depuis soixante ans?
  • Asymétrique cet épisode l’est aussi par les jugements portés à son égard : quarante mille morts en Syrie n’émeuvent guère les indignés pas plus qu’aucun autre massacre arabo-arabe ou islamo-islamique tandis que les morts arabes tués par Israël constitueraient chacun autant de crimes contre l’humanité commis par l’Etat juif.

A-t-on seulement conscience de l’implicite raciste de ces jugements? À croire que les massacres arabo-arabes seraient normaux, dans l’ordre culturel des choses. Considéreraient-ils ces indignés qu’il y aurait une nature traditionnellement barbare de ces populations ou de ces peuples? Quel hommage implicite en revanche pour ce que fait et ce qu’est Israël! Tel n’est pas le point de vue du Quai d’Orsay qui a évoqué une «responsabilité partagée» dans l’origine du présent conflit mettant sur un même plan la responsabilité d’Israël et celle du Hamas.
Netanya – Votre appartement les pieds dans l’eau
Nous voilà donc de nouveau plongés au cœur de la guerre lexicale visant à nommer les choses. L’enjeu est considérable: les mots comme les images sont des armes de conditionnement massif dans le corollaire de la guerre qui tue. La guerre idéologique, la guerre des mots, en est bien l’autre face. La France étant le pays des belles lettres c’est à elle que revient le prix du plus élégant charabia: à l’extrême gauche les jeux sont faits depuis longtemps tant le logiciel du palestinisme pavlovien s’est inscrit dans les neurones: l’agresseur, c’est Israël et la juste cause celle de la Palestine y compris celle promue par le Hamas dont on gommera pour la circonstance les aspects les plus gênants pour les progressistes héritiers de Marx et Trotsky (il faut dire que ces deux là étaient juifs, alors la perversité d’un complot sioniste ici même n’est pas à exclure).
Chez les Verts, toutes tendances bio confondues, la cause est aussi formatée: Arafat, grand écolo devant l’Eternel avait déjà en son temps le soutien de José Bové attribuant à un complot du Mossad la responsabilité des violences antijuives commises en France. Cécile Duflot n’est pas en reste quand elle dénonçait l’acte de piraterie commis par Israël contre les valeureux pacifistes turcs. Pour le NPA (qui ne veut pas dire Nulle Part Ailleurs qu’en France il n’existe des organisations pareilles) Olivier Besancenot était aller naviguer en eaux troubles avec des humanitaires turcs équipés de haches. Tout ce joli monde qui est censé penser à un futur meilleur pour l’humanité, une société plus juste et une terre plus belle, psalmodie en cœur depuis près de quarante ans que la terre tournerait mieux sans Israël et que son nom est de trop dans l’atlas du monde. On reste surpris, culturellement surpris, par la récurrence de ces discours, par leur obsessionnalité.
Sans prétendre établir une psychopathologie du propalestinisme on ne peut qu’en mesurer les effets d’éternelle jouvence chez celui qui incarne cette conscience si soucieuse des droits de l’Homme: Stéphane Hessel (que son nom soit béatifié) considérait il y a peu que les petites fusées du Hamas n’étaient que d’innocentes boulettes de papier jetées par ces si taquins de palestiniens. Avec la componction qui le caractérise notre  co auteur autodésigné de la déclaration universelle des droits de l’homme jubilait (des images le montrent) de pouvoir crier «Israël assassin» dans une manifestation dénonciation de l’ennemi de l’humanité.
Sous nos latitudes les pouvoirs politiques en Europe peinent à ouvrir les yeux comme si les crimes d’un Mohamed Merah n’étaient pas à inscrire dans le registre des divers produits que l’islamisme a engendré. Combien de Mohamed Merah sont-ils en gestation pour «venger la mort des enfants palestiniens»? Est-ce aider à l’émancipation des jeunes-des-banlieues que de les conforter dans ce statut d’irresponsables parce que victimes imaginaires d’un sionisme maléfique? Combien de schizophrènes identitaires sont-ils en train de s’inventer un avenir de martyr en banlieue?
Le Parti Communiste français porte une lourde responsabilité dans ce domaine. En hystérisant les populations des cités sous sa responsabilité municipale, il entretient la haine, la conforte. En faisant de la Palestine la patrie des cités, il aide à leur identification à une intifada par procuration. Pour tous les gauchismes faire de l’islamisme la dernière incarnation d’un Tiers Monde en lutte combattant l’impérialisme consiste à faire preuve d’un aveuglement, le même qui avait conduit les libertaires à se faire dévorer plus tard par les staliniens ou les communistes iraniens par les ayatollahs. La bêtise, ou le fanatisme idéologique fut-il pensé à Normale Sup, n’améliore pas la cause des peuples.
Mais que fait donc le Parti Socialiste avec des alliés pareils? Pourquoi ce cher Hessel a-t-il été adoubé par tous les représentants de la gauche morale sans que jamais quelqu’un ne vienne lui signaler son erreur? La question n’est pas secondaire, anecdotique, elle serait même fondamentale tant ce sujet est clivant. C’est bien dans son rapport à Israël que se joue aujourd’hui une identité morale et politique. Il n’y a pas d’autres sujets dont l’enjeu à la fois symbolique autant que politique possède une telle force. Il n’y a pas d’autre sujet qui mobilise à ce point une bonne mémoire. Il n’y a pas d’autre sujet qui implique à ce point une précision sémantique.
Pour avoir qualifié en 2010 à Ramallah le Hezbollah de «mouvement terroriste» Lionel Jospin devait recevoir en retour une pluie de cailloux sur la tête selon les rites bien connus de l’hospitalité locale. Etait-ce le dernier moment de courage politique d’une gauche inspirée par Jaurès, Blum et Mendès-France? Le président Chirac ne tarda pas à rectifier le tir de son trop pro-sioniste Premier ministre. La politique-arabe-de-la-France digéra l’incartade tandis que le visionnaire Galouzeau de Villepin prédisait pour Israël une durée de vie identique à celle du royaume franc de Palestine. Le docteur Chirac fit sonner la Marseillaise devant le cercueil d’Arafat et fut le seul chef d’Etat occidental à aller saluer la dépouille d’Hafez el Assad, le père de l’actuel humaniste qui dirige la Syrie. Il faut bien dire que depuis Louis Massignon, l’Etat juif n’est pas en odeur de sainteté au Quai d’Orsay. Laurent Fabius nous pardonnera d’estimer qu’en matière de politique étrangère le changement sera pour plus tard, tant il paraît s’être installé dans la trace déjà inspirée par le Général de Gaulle, Couve de Murville ou Alain Juppé.
On est donc en droit de se demander pourquoi le Parti Socialiste n’effectue pas une rupture épistémologique avec ces constantes aberrantes unissant la gauche de la gauche avec la droite de droite contre Israël. Où se situe l’idée de progrès au Proche Orient? Qui la porte? Qui l’incarne? Qui menace et qui est menacé? Qui fait de l’éducation un gage pour l’avenir et qui éduque pour être un martyr? Ont-ils regardé une carte de géographie tous ces indignés au grand cœur, mais à la vue basse, pour voir que la surface d’Israël n’équivaut qu’à quatre départements français et que sa plus étroite largeur n’est que de quatorze kilomètres entre Tulkarem en Cisjordanie et la mer Méditerranée car ici la géographie conditionne l’histoire. Faut-il encore convoquer l’histoire?
Ce dont les juifs avaient la nostalgie depuis vingt siècles était de retrouver un Etat où pouvoir vivre libres dans l’espace de leur antique patrie détruite au premier siècle de l’ère chrétienne. Depuis ce temps, d’autres locataires s’étaient appropriés ce lieu sans qu’à aucun moment ils ne lui donnent un statut d’Etat. Soumis aux Turcs puis aux Anglais, les arabes de la province de Palestine s’ y établirent sans que jamais ne disparaisse de Jérusalem une présence juive. Bien au contraire, dans la cité de David, elle fut majoritaire.
Depuis une centaine d’années, le projet sioniste prit corps en Europe pour  rebâtir un Etat pour le peuple juif. Ce mouvement d’émancipation nationale se concrétisa d’autant plus fortement que le projet nazi avait visé à sa destruction en Europe voire dans le monde. Ce peuple avait vitalement besoin d’une terre. Certains en firent les frais: les arabes de Palestine. Sept cent mille durent en partir. Qui le conteste? Mais qui tient compte de l’exode simultané de près de neuf cent mille Juifs issus de ce  monde arabe où certains vivaient depuis dix neuf siècles? A la fin de la Seconde guerre mondiale des millions de personnes furent déplacées pour établir des frontières entre URSS, Pologne et Allemagne. Il en fut de même au moment de la séparation de l’Inde et du Pakistan. Ainsi va l’histoire. Faut-il la conjuguer à l’envers pour faire justice?
Les origines du nationalisme palestinien ne plaident pas pour son progressisme. Les liens du nazisme avec Hadj Amin El Husseini, le grand mufti de Jérusalem, ne sont plus à démontrer. Après la guerre de 1948, la cause palestinienne ne fut pas le souci des divers chefs d’Etats arabes. La conscience de se constituer en peuple fut ultérieure, par le rejet des autres arabes d’accueillir leurs frères. Le maintien et  l’entretien délibéré de ces populations dans ce statut de réfugié depuis 1948 constitue le seul cas non encore réglé par les Nations Unies. La lutte de ces proscrits contre celui qui leur était présenté comme la seule cause de leur malheur est à l’origine de cette conscience commune source de la revendication nationale.
Osons une comparaison. Qui vient aujourd’hui demander des comptes aux USA pour s’être construits sur des territoires qui étaient auparavant ceux des Iroquois ou des Cheyennes? Qui demande aux arabes des comptes pour avoir conquis les terres des berbères? Les Palestiniens seraient-ils les aborigènes du Proche Orient tandis que les juifs seraient des colons n’ayant aucun lien avec cette terre? Non. Avant eux il y eut d’autres peuples sur cette même terre mais seuls les Hébreux ont su cultiver l’héritage de ces temps premiers. Si la liturgie rappelle chaque année «l’an prochain à Jérusalem» c’est bien parce que la prière biblique parle aussi au temps présent. La volonté de gommer les traces juives de cet espace pour y substituer une seule présence islamique donne la mesure des enjeux symboliques. C’est aussi par l’archéologie que vient se conforter la légitimité des uns et des autres. Sous l’esplanade des mosquées, le second Temple détruit par Titus et sous celui ci le premier temple détruit par Nabuchodonosor. Au Proche-Orient ce n’est pas la tectonique des plaques qui fait bouger la terre mais bien le choc des civilisations. Car tel est bien l’enjeu du dernier affrontement.
On pourra toujours hurler au loup et considérer que cette analyse est «réac» comme on aime à nommer les choses au Nouvel Observateur, dès lors qu’on dénie au réel sa réalité. La ligne de fracture qui coupe le monde n’est plus celle d’un Ouest américanocentré contre l’Est pro soviétique ni même celle d’un Nord nanti contre un Sud pauvre. Depuis la chute du mur de Berlin et plus encore depuis la fin de l’Empire soviétique, la merveilleuse illusion d’une fin de l’histoire promise par Francis Fukuyama, s’est dissipée par la montée en puissance d’un troisième totalitarisme à visée conquérante. Depuis 1979 la révolution islamique iranienne a boosté l’islam politique version Ben Laden ou version Khomeiny. Avec les révolutions arabes et la venue au pouvoir des Frères musulmans, c’est le contraire des illusions occidentales qui s’est installé aux commandes. Dans une concurrence effrénée les deux islams, sunnite et chiite, sont partis à la conquête du monde et seuls les aveugles n’en voient pas la progression. Du Mali aux Philippines, du Nigéria à la Sibérie, l’islam dans sa version islamiste constitue la dernière des idéologies conquérantes promettant un avenir d’autant plus radieux qu’il se veut empreint de spiritualité. C’est ce que Michel Foucault avait déjà perçu de la révolution iranienne.
Face à cela, l’Occident reste désarmé tant il est empêtré dans ses problématiques économiques et sociales et tant ses priorités, rythmées par le fonctionnement démocratique de ses institutions, par ses mécaniques bureaucratiques, lui interdisent de penser le long terme. Elections obligent, l’Occident n’ose pas nommer la menace à ses électeurs. Depuis près de soixante ans, l’Europe vit en paix et sa tranquillité boursoufflée n’en accepte pas la précarité sinon d’un point de vue social. Du temps de la Guerre froide, le pacifisme préférait déjà le choix du «plutôt rouge que morts» et il y a fort à parier qu’il préfère aujourd’hui le choix du «plutôt vert (d’islam) que morts». Qui aujourd’hui en Europe, accepte de vivre l’arme au pied comme le fait Israël? «Si Israël tombe, nous tomberons tous», a bien compris José Maria Aznar, l’ancien premier ministre espagnol. Quel réac ! Aujourd’hui la ligne de front contre cette progression se nomme Israël.
Cette histoire éminemment complexe devrait inspirer un sens de la nuance à tous ceux qui lisent cette affaire à l’aune des catégories -fausses parce que périmées- d’une lutte anticoloniale contre un peuple opprimé. Israël n’est la colonie d’aucune mère patrie sinon de lui-même. Un peuple de survivants s’y est miraculeusement établi. Depuis plus de soixante ans, dans des cycles de violence répétés, d’autres, ses voisins ou ses voisins lointains, ont estimé que leur accès au paradis dépendait de sa destruction. Incapables de construire un projet positif pour le bien être de leurs peuples, ils ont fait d’un projet mortifère la marque de leur nouvelle identité.
Avec un aveuglement stupéfiant voilà que des partis de gauche ont trop souvent embrassé cette cause en lui trouvant soudain des vertus progressistes. On reste stupéfait devant ce choix, aussi stupéfait que devant les choix du progressisme en faveur de Staline, Mao ou Pol Pot. Le plat est le même, même si aujourd’hui la sauce qui l’accompagne a changé de goût. Comment des discours vantant l’amour de la mort peuvent-ils entrer dans le registre d’une idée de Résistance, d’émancipation? Comment le culte du martyr peut-il avoir une coloration politique progressiste? Comment peut-on nommer «suicide» ceux et celles qui se font exploser dans la jubilation de donner la mort. La bombe humaine n’est pas suicidaire et pourtant les journalistes occidentaux s’acharnent à la nommer ainsi, entrant dans le jeu compassionnel pour une supposée victime se donnant la mort en désespoir de cause.
A-t-on à ce point oublié le 11 septembre 2001 et son projet apocalyptique ? Il n’était qu’une bande annonce du film qui pourrait suivre si on ne l’interrompt pas. Aujourd’hui l’Iran projette de finir le travail  initié par Ben Laden. Grace à la bombe atomique qu’il s’efforce de mettre au point, l’Iran des mollahs a fait de l’effacement d’Israël une perspective métaphysique. Inscrite dans une vision apocalyptique du monde, cette idée est bien la sublimation d’un projet politique quel qu’en soit le prix, y compris pour les Iraniens puisqu’au bout de la route c’est le paradis qui s’annonce.
Israël a souvent eu une politique erronée en favorisant dans les années 1970 les islamistes pour damer le pion à l’OLP. Le résultat n’est pas brillant. S’être désengagé de Gaza sans qu’un accord fut conclu avec les Palestiniens ne fut pas non plus le bon choix stratégique. La mécanique politique israélienne n’obéit pas non plus à un système qui serve en priorité les intérêts du pays. Les jeux d’alliance nés de la loi électorale de la proportionnelle absolue handicapent considérablement la vie démocratique. Ce système a un effet pervers: loin de favoriser les projets de long terme elle favorise le clientélisme. Quelle perspective se dessine après le dernier affrontement? On serait en droit de questionner Netanyahu: « et après? Quel projet? Quelle vision d’avenir? » Cette guerre va sans doute servir à la promotion du Hamas à l’intérieur de la sphère arabe et palestinienne. Même s’ils ont été  affaiblis les islamistes se poussent du collier de barbe pour crier victoire. Ils ont tenu le coup malgré les coups. L’urgence pour Israël n’est elle pas simultanément de tracer aussi des perspectives?
Le monde arabe n’est pas un monde homogène désirant unanimement la mort d’Israël. L’espace de l’islam n’est pas non plus totalement possédé par les sirènes de l’islamisme. Combien de musulmans ont déjà payé de leurs vies le refus de cet obscurantisme? Des voix s’élèvent dans les sociétés musulmanes contre la mainmise de la charia sur la société civile. Au Maghreb, en Egypte, malgré les succès des Frères musulmans certains ont bien compris le risque de régression actuel. C’est avec ces esprits libres que la rencontre peut se faire entre Israël et ses voisins, entre Orient et Occident. Un front commun contre le fanatisme religieux doit pouvoir s’inventer. En Israël les extrémismes idéologiques, les fous juifs de dieu tentent de grignoter les fondements démocratiques de l’Etat. Certains prônent un statut inégal entre hommes et femmes et souhaiteraient faire de la loi religieuse la loi de l’Etat. Seule la menace extérieure donne une unité de façade pour une société de plus en plus clivée. Les fanatismes se nourrissent réciproquement et le mimétisme est grand entre les barbes des uns et les barbes des autres. Nous le savons, la politique inspirée par dieu n’est pas bonne conseillère. Dans un espace saturé de divin, c’est l’absence de raison qui fait chavirer la terre commune. Pourtant, nous le savons aussi, il ne faudrait pas grand chose pour que des gestes significatifs réinsufflent un espoir. Cette terre pour deux peuples, il faudra bien la partager à moins de lui préférer le cimetière pour tous.
Il n’est jamais trop tard pour ouvrir les yeux, ici et là bas.
Jacques Tarnero -Huffington Post

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Nous vous invitons ici à donner votre point de vue, vos informations, vos arguments. Nous refusons les messages haineux, diffamatoires, racistes ou xénophobes, les menaces, incitations à la violence ou autres injures. Merci de garder un ton respectueux et de penser que de nombreuses personnes vous lisent.
La rédaction

Messages les plus consultés