AFP - Le site internet de Charlie Hebdo était inaccessible mercredi matin, et sa page Facebook était submergée de commentaires, positifs ou négatifs, sur les caricatures du Prophète publiées par l'hebdomadaire.
Incident technique, trop grand nombre de requêtes, acte de pirates, les raisons du blocage du site n'étaient pas connues dans l'immédiat.
En novembre 2011, après la publication d'un numéro spécial baptisé "Charia Hebdo" avec Mahomet comme "rédacteur en chef", les locaux du journal satirique avaient été incendiés et le site internet du journal piraté.
Sur Facebook comme sur Twitter, opposants et soutiens de Charlie Hebdo publiaient des centaines de commentaires évoquant ces nouvelles caricatures, parfois avec des propos très violents. La page Facebook de l'hebdomadaire mise en ligne mardi soir avec la Une du journal comptait à 10h00 près de 1.700 messages contre 940 deux heures plus tôt.
Incident technique, trop grand nombre de requêtes, acte de pirates, les raisons du blocage du site n'étaient pas connues dans l'immédiat.
En novembre 2011, après la publication d'un numéro spécial baptisé "Charia Hebdo" avec Mahomet comme "rédacteur en chef", les locaux du journal satirique avaient été incendiés et le site internet du journal piraté.
Sur Facebook comme sur Twitter, opposants et soutiens de Charlie Hebdo publiaient des centaines de commentaires évoquant ces nouvelles caricatures, parfois avec des propos très violents. La page Facebook de l'hebdomadaire mise en ligne mardi soir avec la Une du journal comptait à 10h00 près de 1.700 messages contre 940 deux heures plus tôt.
"Liberté d'être con !"
"J'aime Charlie Hebdo quand il se moque du Pape ou de l'Islam. Parce que la critique des religions est indispensable à la démocratie", commentait un autre. "Soutien à Charlie Hebdo. Devons-nous accepter le chantage à la terreur dès qu'une critique ou caricature touche leur religion ?", réagissait une jeune Lyonnaise sur Facebook.
Mais pour d'autres, "la liberté de la presse a bon dos pour faire vendre du papier". "Il y avait la liberté d'expression, là, Charlie Hebdo, vous venez d'inventer la liberté d'être con !", estime un autre twitto.
Et certains étaient encore plus virulents: "Donc Ayrault conseille de porter plainte contre Charlie Hebdo... J'envisage les bennes à vomi en fait". "Provocateurs, cyniques et bêtes surtout. Les salafistes et Charlie hebdo étaient faits pour s'entendre", jugeait un adepte de Facebook.
Enfin comme souvent sur le web, certains adoptaient déjà un ton ironique: "Vous avez des travaux à faire chez vous mais pas un rond ? Demandez à Charlie hebdo de transférer ses bureaux chez vous", propose une jeune internaute. "En fait, les locaux de Charlie Hebdo ne leurs plaisent plus, ils veulent déménager sans frais. Ça cramera cette nuit", annonce un autre.
Depuis sa diffusion la semaine dernière, le film islamophobe "Innocence of Muslims" ("L'Innocence des musulmans"), produit aux Etats-Unis par un chrétien d'Egypte, a déclenché des manifestations anti-américaines dans le monde musulman qui ont causé la mort de plus de 30 personnes.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a estimé mercredi matin "comprendre que certaines personnes peuvent être heurtées dans leur sensibilité. Mais nous sommes dans un Etat laïque, dans un Etat républicain".
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La rédaction