samedi 1 septembre 2012

De la bourde de Ban à Téhéran au nouvel échec à New York...

De la bourde de Ban à Téhéran au nouvel échec à New York...:
De la bourde de Ban à Téhéran au nouvel échec à New York...









Sur le front diplomatique, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a rencontré le Premier ministre syrien Waël al-Halaqi à Téhéran, en marge du sommet des non-alignés, pour répéter ses appels à cesser la répression. « J’ai rappelé que toutes les parties devaient cesser toute forme de violence, la responsabilité principale incombant au gouvernement syrien qui doit cesser d’utiliser des armes lourdes », a-t-il ainsi déclaré dans ce qui ressemble à une grosse bourde et créant un gros malaise. Il a invité les pays étrangers à cesser de fournir des armes « aux deux parties ». La veille, il avait demandé au président iranien Mahmoud Ahmadinejad « d’user de l’influence » de l’Iran pour convaincre son allié syrien de mettre fin aux violences. Le guide suprême iranien Ali Khamenei a cependant accusé les États-Unis et Israël d’être « les principaux responsables cachés » de la crise. Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Mekdad, a, lui, accusé Ankara d’« entraîner » et de « faire passer des terroristes en Syrie ».


Après de vains appels au départ du président Assad, fermement soutenu par Moscou, Pékin et Téhéran, les pays occidentaux se concentrent désormais sur le volet humanitaire. La France a appelé hier « tous les donateurs à se mobiliser » pour renforcer l’aide aux réfugiés. Jeudi soir, en marge d’une réunion ministérielle du Conseil de sécurité de l’ONU, Paris et Londres avaient annoncé un effort humanitaire supplémentaire de plusieurs millions d’euros.


M. Ban a part ailleurs a déclaré qu’il avait fait pression sur le gouvernement syrien pour qu’il ouvre davantage son pays aux humanitaires internationaux et qu’il avait reçu une réponse positive.





Absence russo-chinoise





La réunion du Conseil de sécurité de l’ONU s’est achevée hier matin sans résolution ni communiqué, alors que les puissances occidentales ont à nouveau menacé d’une intervention militaire. L’adoption d’une résolution en ce sens par le Conseil paraît impossible étant donné le blocage russo-chinois. « Combien de temps allons-nous rester assis à regarder, alors qu’une génération entière est en train d’être décimée par des bombardements aveugles et des attaques ciblées de masse ? » a demandé le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu. « Devant cette situation qui heurte la conscience humaine, la conviction de la France est qu’il faut tout faire, tout tenter pour mettre fin aux violences et soulager la population civile », a indiqué pour sa part le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.


L’absence des ministres chinois et russe des Affaires étrangères à cette réunion vient rappeler l’impasse dans laquelle se trouve le Conseil de sécurité. Moins de la moitié des pays membres du Conseil ont envoyé leurs ministres assister à la réunion. Parmi les cinq membres permanents, seuls la France et le Royaume-Uni ont envoyé leur ministre.


Le Canada a par ailleurs annoncé le renforcement de ses sanctions, en ajoutant 47 personnes, dont plusieurs généraux, et trois entités, comprenant la compagnie Syrian Air, à la liste des personnalités et organismes visés.


Alter Info
l'Information Alternative

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Nous vous invitons ici à donner votre point de vue, vos informations, vos arguments. Nous refusons les messages haineux, diffamatoires, racistes ou xénophobes, les menaces, incitations à la violence ou autres injures. Merci de garder un ton respectueux et de penser que de nombreuses personnes vous lisent.
La rédaction

Messages les plus consultés