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Michel Garroté – Je ne résiste pas à la tentation, que dis-je, la ferme intention, de reproduire ci-dessous, un article concernant notamment Madame Trierweiler et que je viens de lire à l’instant.
Sur lepoint.fr, Jérôme Béglé écrit (cf. lien vers la source en bas de page) : Comment en est-on arrivé là ? Comment un message sur Twitter de 137 caractères a-t-il pu devenir le fait politique de l’été ? Dans Entre deux feux, Anna Cabana et Anne Rosencher, sa consœur de Marianne, se sont penchées sur les circonstances de ce psychodrame people-politique. On est au théâtre. Cela ressemble à du boulevard : un homme écartelé entre deux femmes. À moins que cela ne soit une tragédie antique : deux femmes qui se sont juré la perte de l’autre sous le regard désapprobateur mais impuissant du demi-dieu qu’elles convoitent l’une et l’autre. Dans la salle tout le monde applaudirait… si ce n’était que du théâtre. Là, le public – 60 millions de Français – n’a pas eu envie de rire, mais sans doute de pleurer.
Les racines du mal sont à puiser dans les années 2005-2007. Ségolène Royal prend son envol politique et devient la madone des médias, l’idole du peuple de gauche. Elle se sent pousser des ailes. Elle qui fut toujours dans l’ombre de François Hollande lui coupe la parole à table, s’affranchit de ses conseils et le recadre sur sa vie privée. Puisqu’il regarde ailleurs, eh bien qu’il aille voir ailleurs. Dans les derniers jours de la campagne présidentielle, elle décide de lui rendre sa liberté, mais dans les mois qui précèdent, elle mène une guérilla sans merci contre sa rivale Valérie Trierweiler. Elle réclame à Paris Match la tête de la journaliste – elle obtiendra sa mise à l’écart -, elle fait circuler des rumeurs abracadabrantesques pour la discréditer.
Les feux de l’élection éteints, chacun tentera de retrouver – un peu – de sérénité. Mais le scrutin de 2012 attisera les braises. Entre Ségolène et Valérie, la guerre des dames reprend. Un meeting à Rennes, la soirée de la place de la Bastille, la cérémonie de prise de fonction à l’Élysée, toutes les fois où l’ex et la nouvelle se croisent sont autant d’occasions de bras de fer. Un sourire, une œillade, un baiser, une photo et les nerfs lâchent… La bataille restera larvée jusqu’à l’entre-deux-tours des législatives. Profondément heurtée par l’injustice que François Hollande fait à son ami, le fidèle Olivier Falorni, Valérie Trierweiler rend public son soutien au candidat dissident du PS. Une prise de position inutile car Ségolène Royal avait déjà perdu, mais cette étincelle mettra le feu aux poudres.
Un incendie qui deviendra brasier lorsque, début juillet, Thomas Hollande, le fils aîné du président, confessera à notre journaliste Charlotte Chaffanjon ses états d’âme et les conclusions que lui inspirent ces quelques mots. L’article publié dans Le Point alimentera un nouvel épisode de la guerre en dentelle. Au final, aucune des deux héroïnes n’apparait sympathique aux yeux du lecteur. Ségolène est mauvaise perdante d’autant qu’il n’est pas permis de douter des liens entre François Hollande et Valérie Trierweiler. Laquelle n’a pas digéré l’enfer qu’elle a vécu pendant les deux ans où son idylle a dû rester secrète pendant que madame Royal la dézinguait dans tout Paris. Et aujourd’hui, elle peine à trouver sa place dans le dispositif élyséen. On saisit également que les journalistes ne pardonneront pas à une de leur consœur d’avoir atteint un tel cercle de pouvoir.
Avec Anna Cabana et Anne Rosencher, on est partout à la fois : dans les meetings, dans les wagons des TGV où se mêlent journalistes et candidats, dans les antichambres de l’Élysée. On navigue entre le off et les archives de Paris Match, entre les petites phrases et les grandes déclarations, entre les papiers du Point et des SMS mélancoliques. C’est vivant comme un roman, souvent drôle, parfois pathétique, et on se pince parfois pour se dire que tout est vrai, conclut Jérôme Béglé sur lepoint.fr (cf. ci-dessous le lien vers la source).
Michel Garroté
Rédacteur en chef
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