La Banque d’Israël estime que le déficit du budget 2013 atteindra 5% du PIB (10 milliards d’euros), contrairement à l’objectif de 1,5% du PIB (2.5 milliars)… Par conséquent, la Banque d’Israël, par la voix de son Gouverneur, dit qu’une hausse des impôts est inévitable, accompagnée d’une importante réduction des dépenses.
Stanley Fischer refuse de dire quels impôts doivent être augmentés. La semaine dernière, dans une interview au journal économique Globes, il avouait se « sentir mal à l’aise à la tenue de ce débat, ici et maintenant. »
La Banque d’Israël est particulièrement inquiète des chiffres calculés par un de ses plus grands économistes, Adi Brender, un expert dans l’analyse du secteur public. La Banque d’Israël ajoute que, en supposant que la croissance du PIB de 2,5% par an, le déficit de 2014 devrait grimper à 5,5% du PIB.
La Banque d’Israël attribue une partie de l’augmentation de la dette publique à celle des dépenses mises en place pour suivre les recommandations du Comité de la Trajtenberg (comité mis en place après les troubles sociaux de l’été 2011). 1 milliard d’euro de dépenses supplémentaire dans le domaine de la défense, des engagements salariaux pris à l’égard des médecins et des infirmiers, des améliorations de salaires des enseignants et d’autres fonctionnaires…En d’autres termes, le budget a déjà dépassé le plafond des dépenses courantes.
En outre, la Banque d’Israël estime que les dépenses Trajtenberg coûteront 1.2 milliard en 2014 et que celles de la défense passeront également la barre du milliard. Au total, avec les « à côté », il y aura près de 2.3 milliards de dépenses en trop.
La Banque d’Israël dit que l’inflation, qui se traduira par le plafonnement des dépenses, permettra de réduire les excès de dépenses.
Le ministère des Finances a aujourd’hui confirmé les estimations budgétaires de 2012, selon les quelles la dette publique dépassera les 3.7 milliards d’euros (3.5% du PIB). Cependant, le ministère rejette les estimations de la Banque d’Israël et tente d’éviter, ou du moins retarder, les décisions sur les hausses d’impôts.
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La rédaction