Rachid Ammar , né à Sayada et âgé d’une soixantaine d’années en 20111,2, est un général tunisien. Au sein de l’armée tunisienne, il occupe la fonction de chef d’état-major inter-armées3,4 et de l’armée de terre.
Après une scolarité à Sayada, puis au lycée à Sousse, Ammar entre à l’Académie militaire de Fondouk Jedid et fait partie de la première promotion sortie en 1968-1969. À partir de 1974, il suit une formation à l’École d'état-major de Compiègne et ensuite à l’École de guerre de Paris. Il occupe, à son retour de France, le poste de directeur-commandant de l’académie militaire1.
Le colonel-major Ammar est promu comme chef d’état-major de l’armée de terre après que le titulaire, le général de brigade Abdelaziz Skik, est tué dans un crash d’hélicoptère en 20025 ; le crash tue également cinq colonels, quatre majors et deux lieutenants6.
En juin 2010, Ammar est promu général de corps de l’armée de terre1.
Le 13 janvier 2011, il refuse les ordres du président Zine el-Abidine Ben Ali de tirer sur les protestataires participant à larévolution2,3. Ben Ali le démet alors pour désobéissance et l’assigne à résidence2. Le 14 janvier, Ben Ali fuit le pays et Ammar est rétabli dans ses fonctions2,7. Cette version des faits est démentie ultérieurement par le ministre de la DéfenseRidha Grira, qui affirme que Ammar était en poste le 14 janvier et avait été nommé coordinateur des opérations, et par Ali Seriati, qui a déclaré l’avoir contacté le 14 janvier sur instruction du président pour ramener des blindés de Zarzis vers la capitale8.
Depuis le renversement de Ben Ali, et suite à son attitude pendant la révolution, Rachid Ammar jouit d’une popularité grandissante9. Il est nommé chef d’état-major des armées le 19 avril 201110,11,4.
Le 24 juin 2013, il annonce qu'il quitte ses fonctions de chef d'état-major interarmes tunisien afin de bénéficier de son droit à la retraite12.
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La rédaction