Plus de 200 000 personnes venues des quatre coins de la Russie et du monde se rassembleront demain le 2 septembre sur le champ de La Moskova/Borodino pour participer à la fête historique spectaculaire dédiée au bicentenaire de la célèbre bataille livrée par l’armée russe à la Grande Armée de Napoléon.
La reconstitution de la bataille sera le point culminant des festivités. Plus de 3 000 amateurs d’histoire militaire revêtus d’uniformes de l’époque formeront les armées russe et française pour s’affronter dans la « bataille des géants ». Ils feront preuve de la connaissance de la tactique de combat, des règlements militaires de 1812 et du maniement des armes à feu et blanches. Y prennent part de nombreux clubs russes mais encore 500 membres des clubs étrangers venus d’une dizaine de pays européens dont la France, de même que du Canada et des États-Unis, raconte Alexandre Valkovitch, président de l’Association militaire historique internationale.
« Il y a aura 300 cavaliers et une trentaine de canons. La bataille durera une heure 20 minutes et s’étirera sur un kilomètre. Nous avons pris soin de reconstituer les principaux épisodes de la bataille ».
Napoléon a appelé la bataille de La Moskova/Borodino la plus grande de ses 50 batailles. Les historiens ne sont plus divisés en ce qui concerne le camp qui a remporté cette bataille. Qu'ils soient russes ou français, La Moskova/Borodinon est désormais reconnue par les meilleurs spécialistes comme une victoire française tactique sans lendemain, qui conduisit à la prise de Moscou. Le Paradoxe voulut que cette victoire fut en fait une des causes principales de la défaite française dans la campagne, en incitant Napoléon à attendre une paix qui ne venait pas à Moscou. Ce fut la bataille la plus sanglante du XIXème siècle. Globalement, l’invasion de Napoléon a duré six mois et s’est soldée par la débâcle de son armée.
En plus de la reconstitution de la bataille, il est prévu de déposer des fleurs et de célébrer un Te Deum devant le monument du feld-maréchal Mikhaïl Koutouzov qui commandait l’armée russe. Une cérémonie à part avec la participation de la délégation française aura lieu devant le monument aux soldats de l’armée de Napoléon. En outre, le président Poutine remettra à Mojaïsk et Maloïaroslavets dont les habitants se sont distingués dans la guerre de 1812, les certificats attestant l’attribution du titre de « Ville de gloire militaire ». Cette cérémonie se doublera du défilé de la garde d’honneur portant les répliques des drapeaux de l’armée russes de 1812.
Les participants de la fête pourront visiter le musée local qui leur propose sa nouvelle exposition – « Gloire à Borodino ! », explique Larissa Berezovaïa qui représente le musée-réserve de Borodino.
« Nous voulons surtout montrer le site de la bataille générale de la Guerre patriotique de 1812 qui a conservé son aspect historique. Nous proposons également une collection d’objets directement liés à la bataille : des sculptures, des œuvres graphiques, des armes et des livres rares. Les visiteurs pourront également voir des objets personnels, des armes et des uniformes authentiques ».
Les grands événements de la bataille de La Moskova/Borodino apparaissent également sur les tableaux des artistes modernes et des peintres des batailles du XIXème siècle. /L
Diaporama : Reconstitution de la bataille de Borodino
http://french.ruvr.ru
« Il y a aura 300 cavaliers et une trentaine de canons. La bataille durera une heure 20 minutes et s’étirera sur un kilomètre. Nous avons pris soin de reconstituer les principaux épisodes de la bataille ».
Napoléon a appelé la bataille de La Moskova/Borodino la plus grande de ses 50 batailles. Les historiens ne sont plus divisés en ce qui concerne le camp qui a remporté cette bataille. Qu'ils soient russes ou français, La Moskova/Borodinon est désormais reconnue par les meilleurs spécialistes comme une victoire française tactique sans lendemain, qui conduisit à la prise de Moscou. Le Paradoxe voulut que cette victoire fut en fait une des causes principales de la défaite française dans la campagne, en incitant Napoléon à attendre une paix qui ne venait pas à Moscou. Ce fut la bataille la plus sanglante du XIXème siècle. Globalement, l’invasion de Napoléon a duré six mois et s’est soldée par la débâcle de son armée.
En plus de la reconstitution de la bataille, il est prévu de déposer des fleurs et de célébrer un Te Deum devant le monument du feld-maréchal Mikhaïl Koutouzov qui commandait l’armée russe. Une cérémonie à part avec la participation de la délégation française aura lieu devant le monument aux soldats de l’armée de Napoléon. En outre, le président Poutine remettra à Mojaïsk et Maloïaroslavets dont les habitants se sont distingués dans la guerre de 1812, les certificats attestant l’attribution du titre de « Ville de gloire militaire ». Cette cérémonie se doublera du défilé de la garde d’honneur portant les répliques des drapeaux de l’armée russes de 1812.
Les participants de la fête pourront visiter le musée local qui leur propose sa nouvelle exposition – « Gloire à Borodino ! », explique Larissa Berezovaïa qui représente le musée-réserve de Borodino.
« Nous voulons surtout montrer le site de la bataille générale de la Guerre patriotique de 1812 qui a conservé son aspect historique. Nous proposons également une collection d’objets directement liés à la bataille : des sculptures, des œuvres graphiques, des armes et des livres rares. Les visiteurs pourront également voir des objets personnels, des armes et des uniformes authentiques ».
Les grands événements de la bataille de La Moskova/Borodino apparaissent également sur les tableaux des artistes modernes et des peintres des batailles du XIXème siècle. /L
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