lundi 3 septembre 2012

Participation des services secrets des Etats-Unis aux enlèvements et tortures


Participation des services secrets des Etats-Unis aux enlèvements et tortures

La défense des Droits de l'Homme est un sujet favori aux Etats-Unis. Il est notoire que le droit fondamental est celui à la vie. Le 5ème amendement à la Constitution des Etats-Unis stipule que « personne ne peut être privé de la vie, de la liberté ou de la propriété sans jugement du tribunal ».

Cependant les services secrets américains violent depuis longtemps ce droit à l'égard des citoyens des autres Etats, les enlevant et tuant sans jugement. Pis encore, l'attitude envers leurs concitoyens est la même. Le plus effrayant c'est que tout se passe non pas dans un passé lointain, à l'époque de la guerre froide, mais de nos jours.

Les agents de la CIA participant aux tortures et aux assassinats secrets ne sont pas traduits en justice. Au contraire, ils reçoivent des avancements. Cette pratique a commencé à fleurir après les attentats terroristes du 11 septembre 2001, date à laquelle Washington a proclamé la guerre au terrorisme international. Il s'est avéré que pendant cette guerre tous les moyens étaient bons.

En 2011 les journalistes d'Associated Press ont divulgué des faits tout à fait criants. Un agent de l'antenne de la CIA en Pologne a assisté en personne aux tortures d'un détenu sans apostropher l'officier qui menait l'interrogatoire. Quelque temps plus tard, il a été nommé chef du bureau de la CIA pour l'Europe centrale, responsable notamment pour toutes les opérations sur le territoire de Russie.

En novembre 2002, un terroriste présumé, Gul Rahman, est mort dans une prison secrète de la CIA en Afghanistan, jeté dans une cellule sans chauffage alors que la température dans la rue était au-dessous du zéro.

L'enquête qui avait suivi cette mort a établi que l'officier supérieur de la prison a plus d'une fois demandé, vainement,  à ses chefs en Afghanistan de fournir des calorifères pour chauffer les locaux. Après cet incident, le chef de l'antenne afghane de la CIA n'a même pas été frappé d'une sanction disciplinaire.

Haled al-Masri, citoyen d'Allemagne d'origine libanaise, en vacances en Macédoine a été enlevé par les agents de la CIA du bus touristique pour être transféré secrètement dans une prison afghane où il a subi des tortures raffinées. Un an plus tard, les agents de la CIA se sont rendus compte de s'être trompés de personne.

La lutte contre le terrorisme est un beau prétexte pour l'activité douteuse des services secrets américains. Il est devenu notoire qu'après le 11 septembre 2011 la CIA a créé tout un réseau de prisons secrètes où les personnes soupçonnées de l'activité terroriste étaient détenues. De telles prisons ont été ouvertes en Thaïlande, en Roumanie, en Pologne, au Maroc et en Afghanistan. Les anciens détenus de ces prisons affirment avoir été torturés. L'ordre de fermer les prisons n'a été donné que par le président Barack Obama en 2009. Pendant les interrogatoires les représentants des services secrets américains traitaient régulièrement les détenus d'une façon violente, inhumaine et humiliante. Cela étant, les responsables pour la création de ces prisons et les politiques européens ayant autorisé leur ouverture sur le territoire de l'UE ne sont toujours pas nommés. Dans ces prisons, les enquêteurs de la CIA utilisaient les armes à feu, les perceuses électriques, simulaient l'exécution pour obtenir un aveu. D'après certains détenus les soldats américains les violaient, les enfourchaient, les forçaient à manger la nourriture à la cuvette.

Il est étonnant que tout cela a eu lieu sur le territoire de l'Union européenne. En Lituanie, une société américaine bidon a acheté des anciennes écuries, les a transformées en prison l'ayant entourée d'une palissade avec les barbelés et l'ayant équipée de systèmes sophistiqués de surveillance vidéo, tout cela sans soulever des questions des autorités locales.
Parfois une telle attitude barbare frappe les citoyens des Etats-Unis. A l'automne 2011, la CIA a décidé de réaliser une action punitive sur le territoire du Yémen. Un drone MQ-9 a tiré deux missiles contre un convoi automobile non loin du village d'Al-Hassaf situé à 150 kms à l'est de la capitale. Trois Américains soupçonnés de l'activité terroriste ont été tué. En été 2012, des organisations de défense des droits de l'homme ont réclamé de traduire en justice le directeur de la CIA, le secrétaire à la Défense et les dirigeants du département des opérations spéciales du Pentagone. Pourtant l'administration des Etats-Unis n' a pas reconnu jusqu'à présent qu'elle avait sanctionné les attaques de drones au Yémen. Les juristes des organisations sus-mentionnées sont convaincus dans l'existence d'un mémorandum secret du ministère de la Justice autorisant l'élimination des citoyens des Etats-Unis participant à l'activité terroriste.

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