mardi 4 septembre 2012

François Hollande et ses femmes

-
-
Michel Garroté – Hors de France, les médias s’en donnent à cœur-joie concernant Flanby et son cheptel de gonzesses. Il faut dire qu’avec l’éviction pathétique de dskouille-le-sot-fit-tel, ainsi qu’avec le départ – provisoire – du petit nerveux grimaçant et sa ‘pote modèle’ un brin has been, nous avions tous peur de manquer de biscuit. Mais grâce à Trotteweiler-la-cravache, Psychoroyale, Gazelles & Consorts, du biscuit, que dis-je, de la tarte à la crème, nous en avons tant et plus. A ce propos justement, un mien confrère et compatriote vient de se lâcher grave.
En effet, ce sacré couillu de Stéphane Bonvin, dans le quotidien suisse francophone Le Temps écrit à l’acide (cf. lien en bas de page) : « Mais qu’est-ce qu’elles lui trouvent, Ségolène Royal et Valérie Trierweiler ? Peut-être que François a le poil de la poitrine tiède, après l’amour, et que c’est particulièrement bon, quand elles posent leur tête dessus ? Peut-être que c’est une classique rivalité qui a décuplé leur haine réciproque, l’envie d’être sur la photo officielle, et lui, Hollande, malléable comme un gouda, un vrai mec normal qui laisse faire et qui cause un sacré « petschi » ? Le petschi, c’est trois nouveaux livres sur la rivalité entre Ségolène (aka la première cocue de France, respect), et Valérie Trierweiler (aka la méchante compagne en titre, hou-hou !) ».
Stéphane Bonvin : « On avait bien senti qu’avec DSK, un barrage allait sauter, en matière de « pipolitique » française. Mais de là à prévoir une telle lessive cracra. Le peu que j’ai lu de ces livres ne me permet pas de dire si ce qui rend ce tableau si terrifiant, c’est mon regard de macho (les femmes, juste bonnes à se crêper le chignon) ou les faits : une rivalité Ségo-Trierweiler qui n’a cessé de grandir depuis 1988. Le Nouvel Obs publie des extraits d’un des bouquins, celui intitulé L’Ex [Sylvain Courage, éd. du Moment]. Manœuvres et bras de fer veloutés autour du grassouillet François. Suspense. Un vaudeville. Presque une tragédie, tant les personnages semblent à la limite de l’inceste. Les commentateurs politiques s’inquiètent de voir la vie privée d’un politicien influencer la conduite de l’Etat ».
Stéphane Bonvin : « Les sots. Qu’ils relisent Balzac, Homère et Voici, et ils comprendront que la politique est, aussi, affaire de corps et de lit. Les psychophiles relèvent que personne, jamais, n’est normal, et qu’il n’y a que des façades propices au refoulement. Le plouc que je suis s’étonne : quel rôle François s’est-il attribué dans cet embrouillamini ? Celui du Machiavel qui jouit de ce théâtre féminin de la cruauté ? Celui d’un Louis XVI dépassé par les événements et écrasé par son Louis XIV tutélaire (alias Mitterrand) ? Celui du Narcisse accro à l’admiration qu’on lui porte ? Aucune de ces images, en tout cas, ne grandit le président. Un dégât d’images qui pourrait lui faire presque autant de mal que ses tâtonnements politiques actuels », conclut Stéphane Bonvin.
Je trouve qu’il a bien raison, Stefano Bonovini, y’a bel et bien de quoi se tirer des balles tout en se fendant la malle. Les humoristes français déclaraient, il y a peu, que la présidence sarkophage fut l’âge d’or pour les pros du show et du gag. Ben non. Avec Françoé et sa plaie, ça va continuer comme avant. Ni les humoristes, ni les chroniqueurs ne seront au chômage d’ici 2017 et vraisemblablement bien au-delà de 2017. En fait, grâce à nos amis français, nous avons l’emploi garanti à vie même en période de méga-crise.
Michel Garroté
Rédacteur en chef

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Nous vous invitons ici à donner votre point de vue, vos informations, vos arguments. Nous refusons les messages haineux, diffamatoires, racistes ou xénophobes, les menaces, incitations à la violence ou autres injures. Merci de garder un ton respectueux et de penser que de nombreuses personnes vous lisent.
La rédaction

Messages les plus consultés