jeudi 9 août 2012
Tunisie: une manifestation dispersée par la police à Sidi Bouzid
La police tunisienne a procédé jeudi matin à des tirs de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogène à Sidi Bouzid (centre-ouest), berceau de la révolution de 2011, pour disperser une manifestation d'opposants.
Les forces de l'ordre ont commencé à tirer en l'air lorsque des manifestants, qui réclamaient la démission du gouvernement dirigé par les islamistes du parti Ennahda, ont cherché à pénétrer par la force dans le siège du gouvernorat (préfecture) de Sidi Bouzid.
Les protestataires ont brisé le portail d'entrée du gouvernorat,. Après les tirs, un mouvement de panique a débuté et la foule de manifestants s'est dispersée pour échapper au gaz lacrymogène. Une personne blessée par une balle en caoutchouc et quatre autres qui se sont senties mal en raison du gaz ont été transférés à l'hôpital de Sidi Bouzid, a indiqué le surveillant général de cet établissement, assurant que ces blessures n'étaient pas graves.
"Le gouvernement n'est pas au service de ce peuple"
Plusieurs formations politiques d'opposition ont participé à cette manifestation comme le parti républicain, le parti des Travailleurs tunisiens, Al-Watan (la nation) ainsi que des indépendants. "Les revendications du peuple relatives à l'amélioration de sa situation sociale deviennent de plus en plus insistantes mais malheureusement le gouvernement n'est pas au service de ce peuple", a déploré Mohamed Ghadri, membre du parti républicain.
Fin juillet, la police avait dispersé de la même manière des dizaines de manifestants qui avaient attaqué le siège du gouvernorat de Sidi Bouzid, y jetant des pneus enflammés, pour protester contre des retards de versement de salaires. Cette ville est le berceau de la révolte en Tunisie, qui a abouti le 14 janvier 2011 à la chute de l'ancien président Zine El Abidine Ben Ali après 23 ans de règne sans partage. Les revendications sociales, notamment en raison du fort chômage des jeunes et de la pauvreté, étaient au coeur des causes de la révolution. Les lenteurs de l'amélioration des conditions économiques et sociales ont entraîné des nouvelles tensions dans le pays. Régulièrement des grèves et action de protestation interviennent et la police intervient pour les disperser.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Messages les plus consultés
-
Michel Garroté, réd en chef – A priori, le présent article s’adresse plutôt aux hommes d’âge mûr. Avez-vous fait la connaissance ...
-
Contrairement au clavier, la table des caractères donne accès à tous les caractères des polices installées sur votre ordinateur. Voyons co...
-
Giveaway – 10 Internet Download Manager 6.11 Full Version Serial Numbers: Internet Download Manager 6.11 is the only software available i...
-
The Huffington Post | By Timothy Stenovec and Catharine Smith Posted: 09/26/2012 4:09 pm EDT Updated: 09/26/2012 4:09 pm EDT There...
-
Ce mardi 14 mai, deux journalistes, Ralf Georg Reuth et Günther Lachmann, des rédactions Bild et Die Welt, deux rédactions apparten...
-
- Michel Garroté – Des frappes préventives israéliennes contre le nucléaire offensif iranien pourraient entraîner des tirs de missiles de...
-
Malgré le fait que Apple et Samsung domine les appareils à écran tactile téléphone portable Nokia n'est toujours pas perdre espoir et n...
-
Malgré la paix avec l’Egypte, Israël ne peut compter que sur lui-même : L’effondrement de notre accord gazier avec l’Egypte nous amène à la...
-
AFP / Ahmad Gharabli ALEP (Syrie) - Il a relevé le col de son polo à la manière des footballeurs. A ses côtés, une kalachnikov qu'il n&...
-
Omar Souleimane, candidat à la présidentielle égyptienne : Omar Souleimane, 74 ans, l’ex vice-président de République Arabe Egyptienne sous...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Nous vous invitons ici à donner votre point de vue, vos informations, vos arguments. Nous refusons les messages haineux, diffamatoires, racistes ou xénophobes, les menaces, incitations à la violence ou autres injures. Merci de garder un ton respectueux et de penser que de nombreuses personnes vous lisent.
La rédaction