mercredi 11 juillet 2012

Ehoud Olmert condamné pour fraude et d'abus de confiance

Ehoud Olmert condamné pour fraude et d'abus de confiance: L'ancien Premier ministre Ehoud Olmert a été blanchi dans deux affaires de corruption mardi à Jérusalem. Il a toutefois été condamné dans une autre affaire de fraude et d'abus de confiance, et reste poursuivi dans une autre affaire de corruption.
Ehoud Olmert condamné pour fraude et d'abus de confiance
En annonçant sa démission du poste de Premier ministre d’Israël, le 21 septembre 2008, Ehoud Olmert avait juré de laver son honneur, sali par des accusations de corruption. Un pari en partie remporté. En effet, si l’ancien chef du parti Kadima (centre) a été reconnu coupable, mardi, de fraude et d'abus de confiance dans l’affaire dite de l’«Investment Center», il a été acquitté dans deux autres dossiers de corruption: les affaires Talansky et Rishontours. «Il y a quatre ans, tous les médias d'Israël ont évoqué des enveloppes d'argent liquide. Il n'y avait pas d'enveloppes d'argent liquide. Aucune, a insisté l’homme de 66 ans face aux journalistes. Au Palais de Justice, il a été déterminé une fois pour toutes, que (…) rien de ce qu'ils ont essayé de me reprocher (dans ces affaires) n’était vrai», rapporte «Haaretz». Et de conclure, citant l'ancien Premier ministre Menahem Begin (1977-1983) : «Il y a des juges à Jérusalem.» L’affaire dit «Talansky» est celle qui a conduit à sa démission du gouvernement. En mai 2008, Morris Talansky, un homme d’affaires new-yorkais, avait certifié devant un tribunal israélien avoir versé à Ehoud Olmert, sur une période de quinze ans, des enveloppes d'argent liquide pour un montant total de 150 000 dollars. En échange, le dirigeant israélien aurait favorisé les activités de l’entrepreneur dans les années 1990. Démentant tout pot-de-vin, Olmert a toujours soutenu que cet argent avait servi au financement –légal- de campagnes électorales, et démenti tout enrichissement personnel. Le jury et son président, Moussia Arad, ont estimé que l'accusation n'avait pas fourni les preuves de versements illégaux. L’affaire Rishontours concerne des billets d'avion qu'Olmert se serait fait rembourser plusieurs fois, pour lui-même et des membres de sa famille. Le 12e Premier ministre, se serait servi d'un système de double facturation de ses frais de voyage d'abord comme maire de Jérusalem (1993-2003), puis en tant que ministre de l'Industrie et du Commerce (2003-2006), pour financer ses voyages personnels au début des années 2000. Au total, cette magouille lui aurait fait gagner 92 164 dollars. Mais l’homme politique a toujours démenti toute fraude volontaire, et les juges ont accepté l'argument selon lequel Olmert était très occupé et aurait pu croire que les vols étaient financés par des miles de fidélité, précise «Haaretz». Sur son site internet, le quotidien israélien qualifie le jugement de «défaite cinglante» pour l'accusation. Toutefois, l’ancien ministre des Finances d’Ariel Sharon a été jugé coupable d'avoir accordé des faveurs à Uri Messer, son ex-associé dans un cabinet d'avocats, via le Centre d’investissement -un organisme public-, lorsqu'il était ministre de l'Industrie et du Commerce. Sa peine sera prononcée dans un second temps. Il encourt jusqu'à trois ans de prison.



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