Depuis sa mort, Mohamed Merah est devenu un symbole pour les racailles de banlieues.
Ceux qui avaient peur que sa tombe soit un lieu de pèlerinage ne connaissaient pas le fonctionnement de ceux qui, dans les banlieues françaises, attisent la haine du « blanc », du « noir », du « juif ».
Nul besoin pour eux de pèleriner sur une tombe, il est bien plus facile, visible et efficace de taguer les murs, les wagons, les camions et camionnettes.
Un exemple parmi tant d´autres, 6 avril, la SNCF dépose plainte pour des dégradations volontaires : ses infrastructures ont été taguées, parmi les inscriptions figure « I LOVE MOHAMED MERAH ».
Les enquêteurs spécialisés de la cellule tags de la sous-direction régionale de la police des transports (SDRPT) relèvent sur place des signatures les conduisant à un individu de 22 ans, déjà connu des services de police.
Leurs soupçons se confirment : ils retrouvent cette signature sur la façade de l’immeuble qu’il habite ainsi que sur des établissements publics voisins.
Il est interpellé le 11 avril à son domicile ; 21 bombes de peinture, de nombreuses photos de tags sur des trains supportant sa signature, une carabine, deux pistolets d’alarme, une boîte de cartouches et 70g de résine de cannabis sont saisis au cours de la perquisition. (source Préfecture de Police de Paris)
Il a reconnu être l’auteur des tags et de l’inscription et a précisé l’avoir faite alors qu’il était ivre et sous l’effet du cannabis. Un vrai bon musulman respectueux des lois du coran.
Il a été déféré devant un juge pour apologie de crimes d’atteintes volontaires à la vie et dégradation de biens privés à usage public. Ce dernier va certainement s´empresser de le relâcher, car après tout, glorifier un assassin raciste, ce n´est pas si grave…
Remy Marceau-JSSNews
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