Et oui, tout comme Yasser Arafat n’était pas palestinien (né en Egypte), Mahmoud Abbas qui se veut le fer de lance des palestiniens, est lui-même de nationalité jordanienne !
Abou Mazen (Mahmoud Abbas) et le Roi de Jordanie
Mahmoud Abbas devrait se voir informé directement de sa perte de nationalité par le Ministre jordanien de l’intérieur, lorsqu’il se rendra à Ramallah dans les prochains jours.
La décision de priver les Palestiniens de citoyenneté jordanienne est associé à la nouvelle loi sur les élections. Amman veut réduire « l’influence de la représentation palestinienne au parlement du Royaume. » Une question demeure cependant : est-ce que la Reine Rania de Jordanie, et son fils, vont aussi se voir retirer la nationalité jordanienne pour les mêmes raisons ?
Le conflit entre les Jordaniens de souche « Transjordaniens » et ceux d’origine palestinienne aujourd’hui majoritaires est un des éléments de l’agitation en cours dans le royaume. La reine Rania, d’origine palestinienne, est accusée d’avoir favorisé l’obtention de la nationalité jordanienne à quelque 78 000 Palestiniens. Cependant moins de 0,5 % des 46 000 personnes ayant reçu cette nationalité depuis 2000 seraient palestiniens. De plus, depuis deux ans, des milliers de Palestiniens ont vu leur nationalité révoquée.
Les principaux leaders de l’Autorité Palestinienne et les plus importants responsables du Fatah, dont le président Mahmoud Abbas et ses deux fils, ont reçu la nationalité jordanienne en 2011. Al-Quds Al-Arabi explique pour sa part que d’autres leaders, comme l’ancien premier ministre palestinien Ahmed Qorei, le porte-parole d’Abbas Nabil Abou Rudaineh ou encore l’ancien leader du Fatah Mohamed Dahlan pourraient également devenir apatrides.
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La rédaction