lundi 30 septembre 2013

Hollande doit se rendre en Israël et en Palestine bientôt



Michel Garroté, réd en chef –- François Hollande devrait en principe se rendre en Israël les 18 et 19 novembre prochains. A cet égard, rappelons que depuis une quarantaine d’années, la majorité des politiciens et des journalistes français – sans même s’intéresser à l’opinion publique israélienne – font une fixation obsessionnelle sur la Judée Samarie, dite Cisjordanie. A les lire et à les entendre, on croirait que la priorité de la planète la plus urgente se concentre, essentiellement, pour ne pas dire exclusivement, sur ce petit bout de terre disputé qu’est la Judée Samarie, dite Cisjordanie ; et non pas sur la Russie, la Chine, la Corée du Nord, le Pakistan, l’Iran, la Syrie, la Turquie, l’Irak, l’Asie centrale, le Mexique, le Venezuela, le Nigeria, le Kenya, le Soudan, l’Indonésie, la Somalie etc.

LES « PALESTINIENS » SONT TOUJOURS DIVISES

Shraga Blum, sur ACTU.CO.IL, dans un article intitulé Pressions arabes pour une « réconciliation » inter-palestinienne, écrivait notamment, il y a un certain temps déjà (extraits adaptés) : Parmi les nombreux éléments qui rendent impossible la création d’un Etat palestinien, il y a la scission au sein du mouvement palestinien, entre les « terroristes modérés » du Fatah et les « terroristes extrémistes » du Hamas. Hormis des inimitiés et des rivalités personnelles, le nœud de la discorde entre ces factions se situe dans la tactique à adopter envers Israël, et qui remonte à de nombreuses années : avancer pas à pas et masqué dans la « libération » de toute la Palestine historique, ou se montrer « jusqu’au-boutiste » dès le début.

LA PALESTINE HISTORIQUE C’EST ISRAEL ET LA JORDANIE

Sur JCPA Lecape, dans un article intitulé « La Jordanie est-elle l’Etat palestinien de demain ? », Benjamin Lachkar écrivait, il y a un certain temps aussi (extraits adaptés) : « Une des principales critiques contre la droite israélienne est son absence de contre-propositions aux plans de paix proposés par la gauche. La droite a souvent su avertir des dangers des accords passés avec les Palestiniens, et se complaire dans une pose semi-prophétique, mais parait incapable de répondre à la question : que proposez-vous à la place ? Cette incapacité semble prendre fin ces derniers temps avec le retour sur le devant de la scène d’une vieille idée : la Jordanie est l’Etat palestinien, et il n’y a pas lieu de créer un deuxième Etat palestinien en terre d’Israël ».

« En effet, à l’origine, le territoire actuel de la Jordanie faisait partie du mandat britannique sur la Palestine officialisé par la Société des Nations. En 1921 cependant, le Royaume-Uni décida de retirer les territoires à l’est du Jourdain, représentant 76% de la Palestine mandataire, et de les donner au dirigeant Hachémite Abdallah en compensation de son échec à prendre le contrôle de la Syrie. Ce nouveau royaume fut appelé Transjordanie, puis Jordanie en 1949 après l’annexion de la Cisjordanie, qu’il perdit enfin en 1967 au profit d’Israël. En même temps, le royaume accueillit la plus grande partie des réfugiés palestiniens fuyant la guerre et qui devinrent la majorité de la population du pays. Ces Palestiniens représenteraient aujourd’hui de 70 à 80% de la population jordanienne ».

« Ainsi explique-t-on à droite, 76% de la Palestine a déjà été donnée aux Arabes en violation du mandat de la SDN. Et la Jordanie étant constituée essentiellement de Palestiniens, elle est donc un Etat palestinien. Il n’y a donc pas de raisons de donner des parties de la terre d’Israël pour la création d’un troisième Etat sur l’ancienne Palestine mandataire. Ce raisonnement se heurte cependant à deux problèmes, même en excluant la question de la bande de Gaza : d’abord cela ne règle pas la question des Palestiniens dans les territoires : s’agit-il de restituer les territoires à la Jordanie ? De les annexer en expulsant vers l’est les Arabes y vivant ? Ou d’annexer les territoires et de considérer les Palestiniens qui y vivent comme des citoyens jordaniens avec une dose d’autonomie locale ? ».

« L’autre problème, c’est que la Jordanie a officiellement abandonné toute revendication sur la Cisjordanie et ses habitants en 1988. La Jordanie refuse non seulement de récupérer ces territoires, mais surtout d’être considérée comme un Etat palestinien. Et elle jouit sur ce point du soutien de toute la communauté internationale. C’est bien pour cela qu’en 1970, lors des événements de Septembre Noir au cours desquels l’OLP avait tenté un putsch en Jordanie, Ariel Sharon avait été partisan de les laisser prendre le pouvoir. Le gouvernement de Golda Meir avait préféré apporter son soutien au roi hachémite qui l’avait finalement emporté en écrasant dans le sang la révolte palestinienne » (fin des extraits adaptés de l’article de Benjamin Lachkar).

LA FRANCE DOIT-ELLE SE MÊLER DES AFFAIRES D’ISRAEL ?


Dans un article intitulé « Pour qui les Français se prennent-ils ? », article publié par The Jerusalem Post, Michael Freund écrivait, également il y a un certain temps (début des extraits adaptés de l’article de Michael Freund) : « Cela fait plus de 240 ans…et la Corse est toujours occupée par la France. En mai 1769 les troupes françaises vainquirent les Corses à la bataille de Ponte Novu, mettant fin à 14 ans de République corse indépendante. La France est intervenue après que la Corse ait été trahie par ses maîtres génois, qui l’avaient cédée à Paris, l’année précédente, par le traité de Versailles. Les Français se décidèrent vite à écraser la liberté durement acquise par les Corses, soumettant les séparatistes afin d’annexer l’île. Elle sert aujourd’hui de destination touristique populaire et c’est l’une des 26 régions de France. En quoi cela concerne-t-il Israël, pouvez-vous demander ? Eh bien, j’ai pensé à la Corse après que Paris eut proféré quantité de condamnations d’Israël, formulées sur un mode acéré, ces derniers jours, en particulier pour fustiger l’absence de volonté d’Israël de céder les ‘territoires occupés’ aux Palestiniens ».

« Malgré toutes ses indignations légitimes sur les questions d’autodétermination, quand on en vient aux territoires occupés de la France elle-même, Paris semble chanter une tout autre chanson. Mais pour qui les Français se prennent-ils ? Même quand ils font la leçon à Israël à propos de présumés droits légitimes, ils se gardent de les pratiquer dans leur arrière-pays ».

« De fait, au cours des trois dernières décennies, divers mouvements corses ont cherché à obtenir plus d’autonomie, ou même l’indépendance par rapport à la France. Paris a, de façon têtue, refusé de renoncer à sa souveraineté sur leur territoire. Le maire du village de pêcheurs de Galeria s’est vu rappeler de manière déplaisante qui commande sur l’île. Après que Daniel Rossi eut décidé qu’une réunion du conseil municipal de Galeria, sur deux, aurait lieu en langue corse, il a essuyé une réprimande publique du gouvernement français. La langue française est la langue des institutions de la République, a grogné un bureaucrate français, ajoutant que les actions de Rossi étaient illégales et violaient même la constitution française. Qu’est-il arrivé à Liberté, Egalité, Fraternité ? Et la Corse, bien sûr, n’est pas le seul exemple du deux poids – deux mesures, pratiqué par la France ».

« Demandez aux Basques, ou aux habitants du nord de la Catalogne (Roussillon) comment l’Etat français traite leurs revendications historiques, ou leurs droits à l’autodétermination. Il n’est pas question de permettre à la France cette attitude hypocrite, ni de la laisser sans réponse. Suivons l’exemple de la France, et mettons-nous à tempêter contre elle à toute occasion. Nous devrions proposer d’envoyer des contrôleurs des droits de l’homme pour examiner la situation en Corse, fournir une aide au développement à la région basque, et financer les ONG de Catalogne qui veulent maintenir vivante leur culture en péril. Ou peut-être devons-nous rédiger quelques projets de résolutions à l’ONU et proposer des solutions à ces conflits interminables. En tant que Juifs et Israéliens, levons la bannière de la liberté pour ceux qui vivent encore sous occupation française, et répondons vivement et fermement à chaque cri de ‘Vive la Palestine’ par trois mots brefs : Vive la Corse Libre. Cela paraît idiot ? Peut-être. Mais plutôt que d’être constamment la cible de la critique française, inversons enfin les rôles en faisant goûter à Paris son propre remède » (fin des extraits adaptés de l’article de Michael Freund).

ET SI LES JUIFS ETAIENT LES VRAIS PALESTINIENS ?

On peut également lire ou relire, sur Golaniwarrior, cet article qui a l’incroyable audace, la souveraine impertinence de donner un éclairage différent. Par goût de la provocation, je me fais un plaisir de publier ci-dessous cet article de Golaniwarrior.

Golaniwarrior : Une erreur typique que même les Israéliens commettent et qu’il faudrait rectifier est d’appeler les Arabes locaux « Palestiniens ». C’est donner aux Arabes des munitions qui sont alors utilisées pour délégitimer Israël. Cela correspond à dire : « Oui, nous sommes d’accord avec vous. Vous étiez ici avant nous. C’est votre pays et nous vous l’avons volé ». Car c’est en fin de compte ce que dit la légende arabe et si le monde et Israël continuent à définir les Arabes comme « Palestinien », nous jouons leur jeu.

Golaniwarrior : Il est temps de faire une mise au point et d’arrêter de définir les Arabes comme « Palestiniens ». Beaucoup d’Arabes qui vivent en Israël et aux environs, voudraient faire croire au monde qu’ils sont les descendantes des Cananéens et/ou des Philistins (pour l’instant, ils ne se sont toujours pas mis d’accord quant à leur origine). Mais en fait, peu importe. Même s’ils venaient à descendre d’une de ces deux racines : ces deux tribus n’existent plus depuis environ 5 000 ans.

Golaniwarrior : Ensuite, il est intéressant de noter que la plupart des Arabes de la région sont musulmans. Quand on sait que le judaïsme a existé depuis plus de 5700 ans (c’est un fait, pas exactement sous sa forme actuelle), le christianisme est vieux de 2000 ans, mais l’Islam n’a fait son apparition qu’au VIIe siècle. Il est alors juste de se poser la question : mais qui sont ces Palestiniens ?

Golaniwarrior : Si les Arabes ont commencé à se définir comme Palestiniens, c’est tout simplement, car ils n’ont absolument aucune identité par rapport à cet endroit. Ils sont originaires de la Jordanie, de l’Égypte, du Liban et autres, mais pas de cet endroit précis. On n’a pas besoin de faire beaucoup de recherches avant de constater que la lettre « P » n’existe pas dans l’alphabet arabe et encore moins le mot « Palestine ». Et que le nom « Palestine » a été créé par l’Empire romain. Les Romains ont donné ce nom au pays après l’avoir conquis, environ en 75 et donc au moins 600 ans avant la naissance de l’Islam. Le nom de Palestine s’est surtout généralisé après la défaite de Bar Kokhba en 132.

Golaniwarrior : Le mot « Palestine » est inspiré des philistins qui étaient un peuple qui existait dans la région à l’âge de fer (environ 1175 avant notre ère) et qui a envahi la Judée. Les mauvaises langues disent que si les Arabes ont choisi ce nom, ils ont fait là un choix tout à fait adapté. « Avant 1967 il n’y avait aucun article de journaux ou autre qui parlait des Arabes comme “palestiniens”. Le conflit au Moyen-Orient était tout simplement connu sous le nom de conflit israélo-arabe et non comme conflit israélo-palestinien ».

Golaniwarrior : Avant la renaissance de l’État d’Israël, en 1948, le seul peuple qu’on appelait « palestinien » était le peuple juif. Pas le peuple arabe. Qui de plus est, les Arabes ne voulaient pas qu’on les appelle « Palestiniens », car ils ne voulaient être associés ni aux juifs ni à l’État britannique de la Palestine. C’était une insulte. Si on appelait un Arabe « Palestinien », on se voyait répondre un truc du genre : « Du calme, je suis Arabe ! Je ne suis pas Juif ! ».

Golaniwarrior : Les Arabes qui vivaient dans la région sont devenus « palestiniens » après la guerre des Six Jours en 1967. Avant cette période, lorsque la Judée, la Samarie et Jérusalem étaient occupés par la Jordanie et que Gaza était occupé par l’Égypte, aucun Arabe ne se voyait « Palestinien ». Même Yasser Arafat, le si fameux « Palestinien » et ancien leader de l’OLP n’est pas né « Palestinien ». Il se définissait comme « réfugié palestinien » alors qu’il était né au Caire et a parlé toute sa vie l’arabe avec un accent égyptien.

Golaniwarrior : Il a fait son service dans l’armée égyptienne, a étudié à l’université du Caire où il a habité jusqu’en 1956. Il n’a jamais été réfugié de quoi que ce soit et il n’était même pas originaire de la région en question. Le nom complet d’Arafat était Mohammed Abdel Rahman Abdel Raouf Arafat al-Qudwa al-Husseini. Le nom de famille Al-Husseini indique que sa famille venait à l’origine de la Jordanie.

Golaniwarrior : Avant la fin des années soixante, le terme « palestinien » était utilisé par le monde entier pour définir les juifs. Pour tout le monde, tous les médias, tous les politiciens, Palestine était un autre mot pour désigner Israël, tout comme Kemet est un autre mot pour désigner l’Égypte. Jusqu’en 1950, le journal Jerusalem Post s’appelait tout bonnement Palestine Post.

Golaniwarrior : Le périodique pour l’Organisation Sioniste d’Amérique (Zionist Organization of America) s’appelait « New Palestine ». La banque israélienne Leumi s’appelait « Anglo-Palestine Bank ». La compagnie d’électricité d’Israël s’appelait : Palestine Electric Company. On trouvait « Palestine Foundation Fund » et « Palestine Symphony Orchestra ». Toutes ces entreprises, toutes ces organisations étaient dirigées par des Juifs. Aux États-Unis, la Jeunesse Sioniste chantait « Palestine, my Palestine », « Palestine Scout Song » et « Palestine Spring Song ». Les Arabes savaient pertinemment que « palestinien » voulait dire « Juif », tout simplement. C’est bien pour cette raison qu’ils ne voulaient pas qu’on les appelle comme ça.

Golaniwarrior : Puis tout d’un coup, après la guerre de 1967, les Arabes se sont dits Palestiniens. L’idée est venue des experts en relations publiques du KGB de l’ex Union Soviétique. Le plan et la campagne ont été préparés et orchestrés par l’Institut d’État des Études Orientales dont le leader était Levgueni Primakov. Primakov était espion, parlait très bien l’arabe. Il avait travaillé dans différents pays arabes en se faisant passer pour un journaliste pour le journal soviétique Pravda.

Golaniwarrior : Les médias du bloc soviétique ont donc commencé à pleurer les « pauvres palestiniens » et « les méchants juifs qui ont volé le pays de ces pauvres palestiniens ». L’idée des « pauvres palestiniens » fut rapidement reprise par les médias de gauche, surtout pendant la période des années 68, période propice à ce genre de propagande, et après trois ans de matraquage médiatique, l’égyptien Yasser Arafat fit un discours passionné dans les universités européennes et à l’ONU en expliquant comment lui, un « Palestinien d’origine » s’était vu voler son pays et être humilié par ces « khazars de juifs ».

Golaniwarrior : Le « peuple palestinien », venu de nulle part s’est petit à petit installé dans le vocabulaire et dans la compréhension européenne. Soyons honnêtes : tout ceci a bien marché tout simplement, car cela allait contre les juifs. Si l’Union Soviétique et les Arabes avaient essayé d’expliquer au monde que les « Spaniards » avaient volé l’Andalousie aux indigènes. Tout le monde en aurait ri. Mais quand il s’agit des juifs…

Golaniwarrior : Ne nous leurrons pas. Les Européens n’ont jamais aimé les juifs et ils ont donc rapidement accepté cette histoire du « pauvre peuple palestinien éjecté par les juifs ». Israël s’est lancé dans une campagne d’explication, mais n’avait pas les moyens de faire face à la machine de propagande arabo-soviétique bien épaulée par les médias de gauche et par la mentalité des années 68. Surtout qu’il leur fallait travailler dur pour développer ce nouveau pays tout en étant en guerre. Israël ne pouvait pas se faire entendre.

Golaniwarrior : Donc aujourd’hui, nous avons des Arabes qui se définissent comme « Palestiniens » et qui pleurent, car « les juifs ont volé leur terre ». Et donc, lorsque je vous dis que : « Les juifs ont volé la Judée aux Palestiniens », c’est une phrase qui a un sens, pour vous ? Ça ne vous fait pas tiquer quelque part ? Vraiment ? Mais alors, pourquoi continue-t-on à appeler les Arabes « palestiniens » ? Tout simplement parce que, encore une fois, Israël et les juifs ont choisi le compromis pour avoir la paix, pour calmer les choses.

Golaniwarrior : 51 attaques terroristes sur Israël pour le seul mois d’août 2012 nous donnent une idée du succès de cette politique du compromis. Vous aussi, apprenez à vos amis à utiliser les mots justes : les Juifs sont les Palestiniens, les Arabes sont les Arabes, conclut Golaniwarrior.

ISRAEL VICTIME D’UNE EFFROYABLE IMPOSTURE

Maintenant pour ce qui me concerne, je note que depuis 65 ans, Israël est victime d’une effroyable imposture, celle du paradigme inversé. La Terre des Hébreux est juive depuis 5’000 ans. Alors que l’islam ne compte que 1’400 ans d’histoire. Et alors que les Arabo-musulmans de la Péninsule arabique, dès le VIIe siècle, ont envahi et occupé militairement la Terre des Hébreux et d’autres terres encore, où ils n’avaient pourtant pas leur place et où ils ont imposé l’islam par la force du sabre.

Le Proche et le Moyen Orient constitue un territoire immense qui, avant d’être devenu, par la conquête armée et la colonisation religieuse, un territoire musulman, a été, pendant plusieurs millénaires, un territoire juif et chrétien.

La vraie raison pour laquelle les Arabes ont quitté la Terre des Hébreux, lors des guerres arabo-israéliennes du 20e siècle, c’est que les Nations arabes leurs ont dit de quitter la Terre des Hébreux que ces Nations arabes voulaient anéantir.

Et la vraie raison pour laquelle les Arabes qui ont quitté la Terre des Hébreux sont devenus des « réfugiés palestiniens », c’est que les Nations arabes qui leurs ont dit de quitter la Terre des Hébreux et qui les ont parqués chez eux dans des camps d’internement ne leur ont jamais donné – pas même en 2013 au bout de 65 ans – la possibilité d’acquérir la nationalité de leur nouveau pays de résidence.

Les Arabes de la Terre des Hébreux sont ainsi devenus des « réfugiés palestiniens » ; et dans cette même logique dépourvue de bon sens, ils sont supposés « revenir » en « Palestine ».

Depuis 1948, la majorité des médias européens et israéliens prennent la défense de la « cause palestinienne ». Pendant 65 ans et encore aujourd’hui, la majorité des médias européens et israéliens se sont rangés – et se rangent toujours, systématiquement – du côté de l’OLP, du Fatah et du Hamas.

Et encore aujourd’hui, la majorité des médias européens et israéliens reprennent à leur compte la propagande de l’OLP, du Fatah et du Hamas. Une propagande qui constitue un véritable révisionnisme et un véritable négationnisme de la vérité géographique et de la réalité historique. C’est cela que j’appelle l’effroyable imposture du paradigme inversé.

Ainsi, Mahmoud Abbas, à la télévision de l’Autorité palestinienne, « autorité » qu’il « préside », a raconté, sans rire et sans rougir : « Quant à la [reconnaissance par les Palestiniens] d’un Etat juif, elle n’a jamais été un thème. Tout au long des négociations, entre les Israéliens et nous, de 1993 à aujourd’hui, nous n’avons jamais entendu les mots « Etat juif ». Maintenant, ils commencent à en parler et notre réaction a été : « Allez à l’ONU vous appeler comme bon vous semble. Ce n’est pas à nous qu’il faut en parler. Et ce n’est pas tout : nous refusons de reconnaître un Etat juif. Essayez de soutirer [cette reconnaissance] de l’ONU ou de quelqu’un d’autre ».

Mahmoud Abbas : « Pourquoi Israël insiste-t-il pour obtenir cela de nous et de nous seulement ? Il ne l’a demandé ni aux Arabes, ni à l’Egypte, ni à la Jordanie, ni à aucun autre pays avec qui il a mené des négociations. Nous savons pourquoi et notre réponse est : non, nous refusons ».

Le charabia de Mahmoud Abbas s’appuie sur l’effroyable imposture du paradigme inversé. Israël est l’Etat du peuple juif. Israël n’est pas un Etat de religion juive. Mais Israël est l’Etat du peuple juif. Au 21e siècle Israël est naturellement l’Etat du peuple juif. Auparavant l’on utilisait la formule « Foyer juif », « Terre d’Israël » ou « Royaume de David ». Les Britanniques, jusqu’en 1948, utilisaient les mots « Palestine » et « palestinien » pour qualifier les entités juives palestiniennes, en clair, les Juifs ; les autres étaient qualifiés « d’arabes locaux ».

Dans toutes ces formules, il est implicite et explicite qu’Israël était et demeure l’Etat du peuple juif. A ce propos, Mahmoud Abbas prétend que la Judée et la Samarie seraient un « Etat palestinien » et il veut que cet « Etat palestinien » soit vidé de toute présence civile juive.

Lui qui ne supporte pas qu’Israël était et demeure l’Etat du peuple juif veut un « Etat palestinien » Judenrein, purifié de toutes personnes juives, femmes juives et enfants juifs inclus. C’est encore l’effroyable imposture du paradigme inversé.

Force est de constater, une fois encore, que « l’autorité palestinienne » est un panier de crabes (subventionné par nos impôts depuis 65 ans). Et que dans ce panier de crabe, l’on trouve, comme toujours, une kyrielle de clans qui opèrent à travers l’OLP, le Fatah et le Hamas, sans que l’on sache ce qu’ils veulent vraiment.

Mis à part, bien sûr, leur volonté d’entretenir l’image d’Epinal de la « cause palestinienne » (avec notre argent) auprès de l’opinion publique occidentale. Tout en continuant d’adresser, sans relâche, à l’opinion publique arabo-musulmane, ses messages de haine des Juifs, tant prisés en terre dite d’islam ; islam lui-même qualifié de religion de paix, toujours selon le paradigme inversé.

Aucun doute, le peuple israélien est victime d’une effroyable imposture, celle du paradigme inversé. L’imposture dure depuis plus de 65 ans. Il faudra donc, sans doute, 60 ans ou plus, pour remettre le paradigme à l’endroit, dans le bon sens. Dans ce cadre, il serait bon de continuer à défendre, sans peur et sans complexe, la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne. Car l’enjeu global s’étend bien au-delà d’Israël, l’Etat du peuple juif.

Rappelons aussi que les intentions de Mahmoud Abbas sont plus que douteuses. L’incitation à la haine contre Israël, contre ses citoyens et contre les Juifs, ne fait qu’empirer, dans les écoles, les médias et les sites Internet contrôlés par Mahmoud Abbas.

Ce qui se dit et s’écrit dans les livres d’écoles de Mahmoud Abbas, c’est qu’un jour Israël disparaîtra et que les Palestiniens retourneront à Haïfa, à Jaffa, à Beersheva, à Tibériade, Safed, Eilat, Beit Shéan et Ashdod. Les livres d’écoles de Mahmoud Abbas éduquent les jeunes palestiniens à la haine d’Israël, à l’idée que les Juifs seront éliminés de Palestine, du Proche-Orient ou éliminés tout court. Ce n’est pas un extrémiste palestinien isolé qui dit et écrit cela. C’est l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas qui dit et écrit cela.

La source du conflit israélo-arabe, ce n’est pas les implantations ou la frontière parce que ce conflit a commencé il y a 100 ans, alors qu’il n’y avait pas d’implantations en Judée-Samarie. Dans les années 1930, le grand mufti de Jérusalem, le leader palestinien dominant d’alors, soutenait ouvertement les nazis, affichait la croix gammée à Jérusalem, avait voyagé à Berlin pour rencontrer Hitler. Après le procès de Nuremberg, on a appris qu’ils avaient même évoqué l’extermination des Juifs lors de cette rencontre et que le mufti avait encouragé Hitler dans cette voie.

L’antisémitisme et le refus de reconnaître les droits fondamentaux des Juifs ont commencé bien avant l’« occupation » de 1967. Les Palestiniens ont refusé de reconnaître l’existence d’Israël dès le plan de partage de 1947 et il y a eu de nombreux actes terroristes jusqu’en 1967. La question est surtout de savoir si Mahmoud Abbas et le peuple palestinien sont prêts à un compromis historique. Compromis où ils reconnaîtraient non seulement Israël, mais aussi le droit d’Israël à exister.

On ne peut reconnaître ce droit sans reconnaître l’existence du peuple juif et son droit à posséder un pays qui lui est propre. A l’heure actuelle, Abbas ne reconnaît pas le droit d’Israël à exister. Il reconnaît que l’Etat existe, à la manière des Iraniens. Même ceux qui veulent exterminer Israël sont bien obligés de reconnaître qu’Israël existe, puisqu’on ne peut pas détruire ce qui n’existe pas.

Mais Abbas reconnaît-il le peuple juif ? Non. En général, il ne dit même pas le mot « juif » ou « peuple juif ». Si on le pousse dans ses retranchements, en anglais, il dira qu’il y a une religion juive ou des gens qui pratiquent la religion juive. Car s’il reconnaissait le peuple juif, alors ce dernier aurait peut-être les mêmes droits que le peuple palestinien.

Reproduction autorisée avec mention :

source : www.dreuz.info


A propos de l'auteurMichel Garroté est diplômé Science Po de l'Université de Genève (Suisse). Il a travaillé dans le journalisme puis comme porte-parole du PDG de Nestlé international. Ce fils de diplomate a depuis été porte-parole de la European Roundtable of Industrialists (Bruxelles), porte-parole du Corps consulaire et diplomatique à Lausanne (Suisse) et rédacteur de la lettre d'information Amérique Latine Pétrole (Groupe Europétrole, Georges Bornes) puis monde-info.

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