En 2012, Israël montrait un mini drone de 20 grammes qui pouvait espionner à l’aide d’un appareil photo couleur, décoller à la verticale, et se transportait dans la poche d’un soldat pour être envoyé derrière les lignes ennemies.
En janvier 2013, Israel Aerospace Industries (IAI) a présenté deux drones miniatures, des « super micro véhicules », à la forme d’un petit papillon de 8 grammes et un autre de 13 g.
Ces drones sont alimentés par des micro-batteries lithium-polymère de 2 g qui offrent une autonomie de 20 minutes, ils sont équipés d’une micro-caméra vidéo de 0,1 g qui transmet en vidéocipher, d’un micro moteur électrique qui tourne à 7000 tours/min, et d’une commande qui pèse 3 g.
Les ailes du papillon sont pour l’instant fabriquées à la main en fibre de carbone transparent, et les ingénieurs travaillent déjà sur une version qui sera encore plus proche du fonctionnement naturel du papillon, avec deux ailes au lieu de quatre – le but étant d’imiter parfaitement l’insecte – et qui se rechargera en se posant sur des lignes électriques haute tension en « aspirant » l’énergie pour recharger la batterie.
Les « drones papillons » sont presque silencieux, et lorsqu’ils volent au dessus de votre tête, il faut les chercher des yeux pour les voir, ce qui est exactement le but visé, puisqu’ils sont destinés au combat urbain.
L’usage de ces drones nouvelle génération se résume un peu ainsi : imaginons le scénario où des terroristes prennent le contrôle d’un immeuble et retiennent des otages au dernier étage. Il n’y a aucun moyen de voir ce qui se passe à l’intérieur de l’appartement. Un « papillon » décolle, pénètre dans l’immeuble par une fenêtre ou un conduit d’air, et commence à transmettre les images et les sons aux soldats.
Le papillon sur la première photo n’est pas seul au programme. Des versions plus petites sont déjà à l’étude :
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Albert Bertold pour www.Dreuz.info
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La rédaction