Internet a généré récemment des phénomènes qui prennent une ampleur démesurable en un laps de temps très court. Au fur et à mesure que ce style de buzz viral se répand, on constate pourtant que leur durée de vie se raccourcit. Décryptage.
Si on vous demande de citer 3 éléments marquants de l’année 2011 sur Internet, serez-vous capable de répondre ? Les risques que votre mémoire les ait occulté pour laisser place à des évènements plus récents sont bien réels. Notre quotidien est assailli par du contenu dans la rue, sur nos écrans si bien que nous ne pouvons pas retenir tout ce qui nous passe sous les yeux. La pérennité de ce qui nous est proposé tend à être limitée à quelques semaines voire moins.
La viralité intrinsèque d’internet favorise largement la diffusion ultra-rapide du contenu qui y est publié, sous forme de vidéos, de photos ou d’articles. Le pouvoir des réseaux sociaux est tel avec les fonctions de partage que l’information, une fois mise en ligne, se diffuse telle une trainée de poudre
Véritable phénomène viral, le Harlem Shake s’est pourtant essoufflé assez rapidement (un mois à peine) et incarne à mon sens l’idée éphémère d’Internet. Tout devient « vieux » en un laps de temps de plus en plus réduit.
Autre phénomène viral, le Gangnam Style, initié par un sud coréen, Psy, qui, pour la première fois de l’histoire de YouTube, a dépassé le milliard de vues sur la plateforme. A Paris et dans le monde, des milliers de personnes se sont rassemblées pour interpréter la chorégraphie désormais célèbre. Hautement improbable à partir d’une vidéo virale, de rassembler autant de personnes dans des lieux physiques. Et pourtant, encore un exemple d’une curiosité aussi fulgurante qu’éphémère, même si elle laissera une trace dans l’histoire d’Internet.
Facebook lui même, pour donner une nouvelle jeunesse à sa fonction Poke, assez mal comprise des utilisateurs a relancé une application particulière : Facebook Poke. Elle permet d’envoyer un message, une photo ou une vidéo en leur donnant une durée de vie modulable de 1 à 10 secondes. Développée en moins de 2 semaines, elle a bénéficié d’un petit buzz lors de son lancement et apporte un côté fun et disruptif comparée aux applications classiques.
Si on vous demande de citer 3 éléments marquants de l’année 2011 sur Internet, serez-vous capable de répondre ? Les risques que votre mémoire les ait occulté pour laisser place à des évènements plus récents sont bien réels. Notre quotidien est assailli par du contenu dans la rue, sur nos écrans si bien que nous ne pouvons pas retenir tout ce qui nous passe sous les yeux. La pérennité de ce qui nous est proposé tend à être limitée à quelques semaines voire moins.
La viralité intrinsèque d’internet favorise largement la diffusion ultra-rapide du contenu qui y est publié, sous forme de vidéos, de photos ou d’articles. Le pouvoir des réseaux sociaux est tel avec les fonctions de partage que l’information, une fois mise en ligne, se diffuse telle une trainée de poudre
Harlem Shake, Gangnam Style & Facebook Poke
Plusieurs phénomènes ont récemment pris d’assaut internet : le Harlem Shake qui, en quelques semaines, a créé un véritable buzz, notamment dans les entreprises du web. Chacun y est allé de sa version et les idées plus ou moins originales ont envahi YouTube. Le concept : une personne danse seule au début puis s’en suit un chaos général où chacun opère un mouvement répétitif pendant 20 secondes. Voyez plutôt !Véritable phénomène viral, le Harlem Shake s’est pourtant essoufflé assez rapidement (un mois à peine) et incarne à mon sens l’idée éphémère d’Internet. Tout devient « vieux » en un laps de temps de plus en plus réduit.
Autre phénomène viral, le Gangnam Style, initié par un sud coréen, Psy, qui, pour la première fois de l’histoire de YouTube, a dépassé le milliard de vues sur la plateforme. A Paris et dans le monde, des milliers de personnes se sont rassemblées pour interpréter la chorégraphie désormais célèbre. Hautement improbable à partir d’une vidéo virale, de rassembler autant de personnes dans des lieux physiques. Et pourtant, encore un exemple d’une curiosité aussi fulgurante qu’éphémère, même si elle laissera une trace dans l’histoire d’Internet.
Facebook lui même, pour donner une nouvelle jeunesse à sa fonction Poke, assez mal comprise des utilisateurs a relancé une application particulière : Facebook Poke. Elle permet d’envoyer un message, une photo ou une vidéo en leur donnant une durée de vie modulable de 1 à 10 secondes. Développée en moins de 2 semaines, elle a bénéficié d’un petit buzz lors de son lancement et apporte un côté fun et disruptif comparée aux applications classiques.
Un musée de l’Internet
Pour lutter contre l’oubli et l’éphémère des choses, une idée est apparue en Hollande : The Big Internet Museum. Forcément il est en ligne, donc accessible tout le temps. Doté d’une véritable « collection », il donne une vue d’ensemble de toutes les étapes majeures qu’à connu le web. La collection n’est pas figée car les visiteurs peuvent suggérer de faire rentrer de nouveaux éléments, grâce à un vote. Une très belle idée qui attire déjà 100 000 visiteurs par jour depuis son lancement, un joli succès.
Et pour vous, que représente l’Internet éphémère ?
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La rédaction