© Photo : south-stream.info
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L’année 2012 était l’une des plus réussie de l’histoire du partenariat gazier entre la Russie et l’Europe. La construction de South Stream a été entamée et la seconde branche du gazoduc Nord Stream a été lancée. Les tuyaux construits dans le cadre des deux projets garantiront la sécurité énergétique de l’Europe pour plusieurs années.
Le gazoduc South Stream doit être lancé en 2016, il transportera annuellement 63 milliards de mètres cubes de gaz. Le début de la réalisation du projet South Stream est resté longtemps en suspens en raison de la concurrence du projet Nabucco. Cependant, le projet de la compagnie Gazprom a été jugé plus attrayant. Le président russe Vladimir Poutine, qui a participé à la cérémonie solennelle de lancement de la construction, a souligné l’importance internationale du projet.
« A la première étape, six pays seront approvisionnés en gaz. Les grands partenaires européens, de France, d’Allemagne et d’Italie, prennent part à la réalisation du projet qui a reçu le soutien politique de tous les pays partenaires. Tous les accords intergouvernementaux sont signés et toutes les décisions d’investissement sont prises ».
La partie maritime du gazoduc passera par le fond de la mer Noire d’Anapa, en Russie, à Varna, en Bulgarie. Ensuite la partie terrestre du gazoduc reliera la Serbie, la Hongrie, la Slovénie et l’Italie. La possibilité de construire des branches vers la Macédoine, la Bosnie-Herzégovine et la Croatie sera également envisagée. Le gaz russe sera livré sans intermédiaires non seulement dans les principaux pays d’Europe mais aussi dans les Etats balkaniques, souligne Guennadi Chmal, président de l’Union des producteurs d'hydrocarbures de Russie.
« South Stream est nécessaire pour assurer les livraisons de gaz russe aux pays de l'Europe méridionale : la Bulgarie, la Roumanie, la Serbie et d’autres. La construction de ce gazoduc présente un intérêt d'autant plus grand pour nous offre un accès stable aux pays consommateurs et permet d'éviter les pays de transit, transit pour lequel il faut payer ».
Selon les experts, le succès de l’autre projet de Gazprom, Nord Stream, a influencé la décision des partenaires européens de la compagnie. Le tavail sur ce gazoduc, d'un coût de 7,5 milliards de dollars, a été accompli très rapidement. La décision sur la construction a été prise en 2005. La liste finale des investisseurs a été définie en 2010. En novembre 2011 la première branche du gazoduc a été lancée, en automne 2012 – la seconde. Le géant russe Gazprom ainsi que des compagnies allemandes, françaises et hollandaises ont participé à la réalisation du projet. Le plus important est que les actionnaires ont décidé de ne pas s’arrêter là et évoquent la possibilité de construire encore quelques branches. Par exemple, vers la Grande-Bretagne. La seule chose susceptible d'impacter négativement le fonctionnement de South Stream et la construction de Nord Stream est le Troisième paquet énergétique européen qui stipule qu’un fournisseur ne peut pas utiliser plus de 50% des gazoducs. Ce qui veut dire que Gazprom devra permettre à d’autres fournisseurs d’utiliser sa conduite. Cependant, l’Europe s'est déjà déclaré prête à faire des concessions.
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La rédaction