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Si certains n'hésitent pas à prendre les armes pour voler des cargaisons d'iPhone 5, d'autres sont plus rusés. Une fraude aux opérateurs vient d'être révélée par Les Echos. Des individus achèteraient des smartphones haut de gamme en souscrivant à une offre subventionnée qu'ils résilieraient immédiatement pour une offre sans engagement. Les opérateurs s'inquiètent face à l'ampleur du phénomène.
Les iPhone 5 et Samsung Galaxy S3 sont certainement les téléphones haut de gamme les plus convoités du moment. Mais leurs prix sont prohibitifs pour une majorité de consommateurs. Toutefois, certains sont prêts à tout pour acquérir ces si précieux smartphones. La dernière arnaque en date consiste à acheter un smartphone subventionné dont le prix chute aux alentours de 200 € avec un abonnement à environ 70 €/mois et de résilier immédiatement l'abonnement.
Pour frauder, les resquilleurs n'hésitent pas à fournirune fausse identité voire à fermer leur compte bancaire. Cette arnaque est un véritable casse-tête pour les opérateurs car il leur est difficile de mandater un huissier pour récupérer quelques centaines d'euros. Selon Les Echos, les opérateurs ne souhaitent pas communiquer sur le phénomène afin de ne pas faire des émules. Cependant, il semblerait que cette fraude soit massivement répandue puisque déjà près de 100 000 personnes auraient agi de la sorte depuis le début de l'année. Les opérateurs touchés sont essentiellement ceux qui proposent des offres subventionnées : Orange, Bouygues Telecom et SFR et Virgin Mobile. Sur certains modèles, la fraude concernerait près de 15 % de ventes et plus la subvention serait importante, plus le nombre d'arnaques augmenterait.
A environ 600 € par smartphone haut de gamme, cette arnaque serait évaluée à 60 millions d'euros. Un montant qui a fait réagir les opérateurs. Ces derniers ont saisi la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes. En attendant une réaction des pouvoirs publics, certains opérateurs tentent de compliquer la tâche aux fraudeurs. Chez Orange, on photocopie la Carte Bleue et chez SFR, on procède par offre de contre-remboursement. Le client achète son smartphone 339€ et SFR lui rembourse sous deux mois 150 €.
Free Mobile encore coupable
D'après les Echos, ce phénomène s'est accentué depuis l'arrivée des offres low cost sans engagement comme Sosh, B&You, RED de SFR et bien évidemment Free Mobile. De plus, le dernier entrant ne faisant pas partie de Preventel, la base de données des impayés des opérateurs de téléphonie mobile, il est très simple pour un fraudeur de se réabonner. En effet en cas d'impayé chez un opérateur, un client ne pourra pas se réabonner chez un autre opérateur membre de Preventel.
Alors que la vente de smartphones subventionnés est sur la sellette suite aux accusations de Free stipulant que cette pratique est un crédit déguisé, la fraude massive aux smartphones pourrait signer l'arrêt de mort de la subvention. On peut aussi espérer que les constructeurs démocratisent le prix des smartphones.
Source : Les Echos
Si certains n'hésitent pas à prendre les armes pour voler des cargaisons d'iPhone 5, d'autres sont plus rusés. Une fraude aux opérateurs vient d'être révélée par Les Echos. Des individus achèteraient des smartphones haut de gamme en souscrivant à une offre subventionnée qu'ils résilieraient immédiatement pour une offre sans engagement. Les opérateurs s'inquiètent face à l'ampleur du phénomène.
Les iPhone 5 et Samsung Galaxy S3 sont certainement les téléphones haut de gamme les plus convoités du moment. Mais leurs prix sont prohibitifs pour une majorité de consommateurs. Toutefois, certains sont prêts à tout pour acquérir ces si précieux smartphones. La dernière arnaque en date consiste à acheter un smartphone subventionné dont le prix chute aux alentours de 200 € avec un abonnement à environ 70 €/mois et de résilier immédiatement l'abonnement. Pour frauder, les resquilleurs n'hésitent pas à fournirune fausse identité voire à fermer leur compte bancaire. Cette arnaque est un véritable casse-tête pour les opérateurs car il leur est difficile de mandater un huissier pour récupérer quelques centaines d'euros. Selon Les Echos, les opérateurs ne souhaitent pas communiquer sur le phénomène afin de ne pas faire des émules. Cependant, il semblerait que cette fraude soit massivement répandue puisque déjà près de 100 000 personnes auraient agi de la sorte depuis le début de l'année. Les opérateurs touchés sont essentiellement ceux qui proposent des offres subventionnées : Orange, Bouygues Telecom et SFR et Virgin Mobile. Sur certains modèles, la fraude concernerait près de 15 % de ventes et plus la subvention serait importante, plus le nombre d'arnaques augmenterait.
A environ 600 € par smartphone haut de gamme, cette arnaque serait évaluée à 60 millions d'euros. Un montant qui a fait réagir les opérateurs. Ces derniers ont saisi la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes. En attendant une réaction des pouvoirs publics, certains opérateurs tentent de compliquer la tâche aux fraudeurs. Chez Orange, on photocopie la Carte Bleue et chez SFR, on procède par offre de contre-remboursement. Le client achète son smartphone 339€ et SFR lui rembourse sous deux mois 150 €. Free Mobile encore coupable
D'après les Echos, ce phénomène s'est accentué depuis l'arrivée des offres low cost sans engagement comme Sosh, B&You, RED de SFR et bien évidemment Free Mobile. De plus, le dernier entrant ne faisant pas partie de Preventel, la base de données des impayés des opérateurs de téléphonie mobile, il est très simple pour un fraudeur de se réabonner. En effet en cas d'impayé chez un opérateur, un client ne pourra pas se réabonner chez un autre opérateur membre de Preventel.
Alors que la vente de smartphones subventionnés est sur la sellette suite aux accusations de Free stipulant que cette pratique est un crédit déguisé, la fraude massive aux smartphones pourrait signer l'arrêt de mort de la subvention. On peut aussi espérer que les constructeurs démocratisent le prix des smartphones.
Source : Les Echos
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La rédaction