Théoricien militaire, artisan de la construction de l’armée syrienne et l’un des principaux planificateurs de la doctrine militaire syrienne, le général Hassan Turkmani (1935-2012) est également l’un des principaux artisans du rapprochement stratégiques avec l’Iran et la République démocratique de Corée (Corée du nord).
Il est également l’auteur de nombreux ouvrages sur la stratégie militaire (“l’art de la guerre”, “les théories des Armées”, “Une stratégie pour le Golan”, etc.) et est sûrement derrière la bonne organisation générale des unités de l’Armée syrienne.
Officier d’artillerie à l’origine, Turkmani participe à la quatrième guerre israélo-arabe d’octobre 1973 dans sa partie la plus acharnée, autour du Golan. Il écrira plus tard sa déception du comportement de l’armée égyptienne, laquelle selon lui ne se battait pas pour gagner la guerre mais pour pouvoir négocier, alors que l’armée syrienne se battait avec un acharnement total en vue d’une victoire stratégique. D’ailleurs, le front syrien, passé sous silence, a été le théâtre le plus violent de cette guerre “inachevée” car jusqu’à aujourd’hui, la Syrie est techniquement en guerre avec Israël.
Longtemps dans l’ombre du très médiocre Mustapha Tlass, plus connu pour ses aventures avec la gente féminine et un goût immodéré du luxe que pour ses compétences militaires, le général Turkmani, nommé général en 1978 fut nommé Chef d’état-major de l’armée syrienne en 2002, à un moment crucial de l’histoire de la Syrie, qui assistait à la destruction du noyau d’Etat palestinien à Ramallah sous les chenilles des chars Merkava de l’armée israélienne. Il devint ministre de la défense en 2004 à la place de Mustapha Tlass, imprimant ainsi un changement radical dans les doctrines et les moyens d’action de l’armée. Sa venue à la tête de la défense mis fin à la corruption érigée par son prédécesseur et la mise à niveau de l’armée connut sa première épreuve de feu lors de la guerre du Liban de 2006 dans laquelle la Syrie joua un rôle de premier plan dans l’approvisionnement en arme et la mise en oeuvre des tactiques de combat du hezbollah libanais. Il est l’un des hommes-clé de l’alliance stratégique avec la République islamique d’Iran.
En 2009, Turkmani quitte le ministère de la défense après avoir réussi à nouer des relations assez denses avec la très recluse Armée nord-coréenne. Il devient le conseiller du vice-président Farouk Charee avant d’être nommé chef de la cellule de crise chargée de faire face à la guerre de basse intensité menée contre la Syrie par les Etats-Unis d’Amérique et Israël via leurs alliés régionaux. Il meurt en pleine salle de réunion le 18 juillet 2012.
L’armée syrienne lui doit beaucoup et notamment, l’amélioration notable de l’équipement individuel des soldats d’infanterie, les nouvelles tactiques de contre-guérilla urbaine pratiquées par les forces spéciales, la défense aérienne, les tactiques asymétrique de l’artillerie de campagne telles qu’elles ont été utilisées par le Hezbollah lors de son bras de fer avec Israël en 2006, la primauté au renseignement aérien et la création d’une force balistique évaluée à près de 400 missiles.
intellectuel effacé, Turkmani était un partisan de la Grande Syrie revendiquant un irrédentisme incluant outre le Golan sous occupation israélienne, la province d’Antalya, sous occupation turque. Peu de temps avant sa mort, il prédit que si le président américain Obama mène des guerres caché derrière un rideau, son rival pour les prochaines présidentielles Mitt Romney pourrait bien déclencher l’holocauste thermonucléaire sans états d’âme .
Homme de l’ombre, le général Hassan Turkmani a totalisé 55 ans de vie active et a probablement sauvé l’armée syrienne d’une désintégration souhaitée par les ennemis de la Syrie. Il était incontestablement l’un des meilleurs sinon le meilleur stratège du monde dit arabe.
Il est également l’auteur de nombreux ouvrages sur la stratégie militaire (“l’art de la guerre”, “les théories des Armées”, “Une stratégie pour le Golan”, etc.) et est sûrement derrière la bonne organisation générale des unités de l’Armée syrienne.
Officier d’artillerie à l’origine, Turkmani participe à la quatrième guerre israélo-arabe d’octobre 1973 dans sa partie la plus acharnée, autour du Golan. Il écrira plus tard sa déception du comportement de l’armée égyptienne, laquelle selon lui ne se battait pas pour gagner la guerre mais pour pouvoir négocier, alors que l’armée syrienne se battait avec un acharnement total en vue d’une victoire stratégique. D’ailleurs, le front syrien, passé sous silence, a été le théâtre le plus violent de cette guerre “inachevée” car jusqu’à aujourd’hui, la Syrie est techniquement en guerre avec Israël.
Longtemps dans l’ombre du très médiocre Mustapha Tlass, plus connu pour ses aventures avec la gente féminine et un goût immodéré du luxe que pour ses compétences militaires, le général Turkmani, nommé général en 1978 fut nommé Chef d’état-major de l’armée syrienne en 2002, à un moment crucial de l’histoire de la Syrie, qui assistait à la destruction du noyau d’Etat palestinien à Ramallah sous les chenilles des chars Merkava de l’armée israélienne. Il devint ministre de la défense en 2004 à la place de Mustapha Tlass, imprimant ainsi un changement radical dans les doctrines et les moyens d’action de l’armée. Sa venue à la tête de la défense mis fin à la corruption érigée par son prédécesseur et la mise à niveau de l’armée connut sa première épreuve de feu lors de la guerre du Liban de 2006 dans laquelle la Syrie joua un rôle de premier plan dans l’approvisionnement en arme et la mise en oeuvre des tactiques de combat du hezbollah libanais. Il est l’un des hommes-clé de l’alliance stratégique avec la République islamique d’Iran.
En 2009, Turkmani quitte le ministère de la défense après avoir réussi à nouer des relations assez denses avec la très recluse Armée nord-coréenne. Il devient le conseiller du vice-président Farouk Charee avant d’être nommé chef de la cellule de crise chargée de faire face à la guerre de basse intensité menée contre la Syrie par les Etats-Unis d’Amérique et Israël via leurs alliés régionaux. Il meurt en pleine salle de réunion le 18 juillet 2012.
L’armée syrienne lui doit beaucoup et notamment, l’amélioration notable de l’équipement individuel des soldats d’infanterie, les nouvelles tactiques de contre-guérilla urbaine pratiquées par les forces spéciales, la défense aérienne, les tactiques asymétrique de l’artillerie de campagne telles qu’elles ont été utilisées par le Hezbollah lors de son bras de fer avec Israël en 2006, la primauté au renseignement aérien et la création d’une force balistique évaluée à près de 400 missiles.
intellectuel effacé, Turkmani était un partisan de la Grande Syrie revendiquant un irrédentisme incluant outre le Golan sous occupation israélienne, la province d’Antalya, sous occupation turque. Peu de temps avant sa mort, il prédit que si le président américain Obama mène des guerres caché derrière un rideau, son rival pour les prochaines présidentielles Mitt Romney pourrait bien déclencher l’holocauste thermonucléaire sans états d’âme .
Homme de l’ombre, le général Hassan Turkmani a totalisé 55 ans de vie active et a probablement sauvé l’armée syrienne d’une désintégration souhaitée par les ennemis de la Syrie. Il était incontestablement l’un des meilleurs sinon le meilleur stratège du monde dit arabe.
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