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Gabriel kaufman – L’option d’une attaque israélienne contre l’Iran revient à la une de l’actualité. Le débat sur la gestion des aspects collatéraux d’une telle option se fait plus pressant. L’un des aspects collatéraux du dossier est la réaction du Hezbollah et des militants palestiniens à Gaza en cas d’attaque israélienne contre l’Iran. Le scénario souvent mentionné en cas d’attaque israélienne tient en une réponse iranienne prenant la forme de tirs de missiles à longue portée, accompagnés de tirs de barrages en provenance du Liban et de Gaza. L’Iran « n’a pas un nombre illimité de missiles », déclare le vice Premier ministre israélien Silvan Shalom. « Et ce n’est pas comme si Israël ne pouvait arrêter un tir de barrage en 24 heures, en frappant les infrastructures au Liban et à Gaza », poursuit le ministre.
« Les roquettes tirées depuis le Liban et Gaza peuvent atteindre tout le territoire israélien. Ceci est notre problème principal », reconnaît de son côté l’ancien chef des renseignements israéliens, Danny Yatom. L’une des leçons de la guerre de 2006, entre Israël et le Hezbollah – une guerre au cours de laquelle le Hezbollah avait tiré d’innombrables engins sur le nord d’Israël -, est que « nous devons les empêcher de tirer ces missiles, aussi bien au Nord (Liban) qu’au Sud (Gaza) », poursuit Danny Yatom. Pour ce faire, ajoute l’ancien chef des renseignements israéliens, Israël devra « agir avec toute sa puissance contre les infrastructures au Liban et à Gaza. Nous risquons de devoir détruire des parties du Liban et des parties de Gaza pour que nos citoyens ne soient pas tués ».
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La rédaction