Il est né à Qena, en Haute-Egypte, le 2 juillet 1936 dans une famille aisée. Il a intégré l’Académie militaire égyptienne en 1954, soit deux ans après l’arrivée au pouvoir des Officiers Libres. Brillant étudiant, il a complété ses études en URSS, à l’Académie militaire « Frounzé » de Moscou. Diplômé en sciences politiques de l’Université du Caire, il a intégré l’armée égyptienne par admiration à Nasser. Vaillant soldat lors des deux conflits avec Israël, la guerre des six jours (1967) et la guerre de Kippour (1973), Nasser ensuite Sadate l’ont élevé au grade de colonel puis de général. Dans les années 80, à la tête des Renseignements militaires égyptiens, il a mené la grande purge au sein de l’armée, en éliminant tous les membres et sympathisants des Frères musulmans. En 1993, il prend la direction des services de renseignement général (EGIS).
C’est un événement important qui a fait de lui un rouage clef du régime égyptien et un potentiel successeur au Raïs. En 1995, Hosni Moubarak devait participer à un sommet africain à Addis-Abeba. Contre l’avis des autorités éthiopiennes, Omar Souleiman, chef des renseignements à l’époque, exige l’envoi depuis le Caire de la voiture blindée présidentielle. Son intuition n’était pas fausse : sur la route de l’aéroport, le convoi présidentiel tombe dans une embuscade tendue par les terroristes islamistes de la Jamaa Islamiya. Assis à l’arrière du véhicule blindé, Moubarak échappe aux balles de ses assaillants. C’est depuis cet attentat manqué que le président égyptien fera entièrement confiance au général Souleiman. C’est d’ailleurs lui, et non pas Gamal Moubarak, qui devait lui succéder à la présidence.
Lors du complot contre l’Egypte, il a occupé les fonctions de vice-président du 29 janvier au 11 février 2011. Poussé par certains officiers et motivé par un réveil patriotique égyptien, il a voulu se présenter aux élections présidentielles de mai 2012, mais les Américains ont sabordé sa candidature. Le 10 juillet 2012, un officiel saoudien l’a convaincu de se rendre aux Etats-Unis pour des « rencontres importantes ». A la suite d’un empoisonnement dans l’hôtel où il résidait, il n’a pas été admis dans la meilleure clinique de Washington, mais a été transféré dans un hôpital de Cleveland, une sinistre cité industrielle du Midwest américain.
Le 19 juillet 2012, le général Omar Souleiman n’est pas mort à la suite d’une complication pulmonaire, comme il a été dit, ni d’un cancer, mais à cause d’un empoisonnement qui a provoqué une détérioration brutale de sa santé. Son proche assistant Hussein Kamel avait déclaré que le général Souleiman "était en parfaite santé" ! Il est décédé à l’âge de 76 ans, après un demi-siècle consacré au service de son pays et à la lutte contre les islamistes, mercenaires des Américains. Lors de son enterrement le 21 juillet 2012, les Egyptiens lui ont rendu l'hommage qu'il mérite. Selon le Nouvel Obs, "Des milliers de sympathisants et les plus hauts gradés égyptiens ont assisté samedi à l'enterrement de l'ancien chef des renseignements égyptiens Omar Souleimane, un personnage central de l'ancien régime d'Hosni Moubarak, décédé jeudi dans un hôpital aux Etats-Unis. Le cercueil a été hissé en haut d'un carrosse tiré par des chevaux après une cérémonie à la mosquée al Rachdane, dans le quartier d'Héliopolis, au Caire. Plusieurs personnes ont entonné des slogans hostiles aux Frères musulmans, le parti du président nouvellement élu Mohammed Morsi". Tunisie-Secret.com
C’est un événement important qui a fait de lui un rouage clef du régime égyptien et un potentiel successeur au Raïs. En 1995, Hosni Moubarak devait participer à un sommet africain à Addis-Abeba. Contre l’avis des autorités éthiopiennes, Omar Souleiman, chef des renseignements à l’époque, exige l’envoi depuis le Caire de la voiture blindée présidentielle. Son intuition n’était pas fausse : sur la route de l’aéroport, le convoi présidentiel tombe dans une embuscade tendue par les terroristes islamistes de la Jamaa Islamiya. Assis à l’arrière du véhicule blindé, Moubarak échappe aux balles de ses assaillants. C’est depuis cet attentat manqué que le président égyptien fera entièrement confiance au général Souleiman. C’est d’ailleurs lui, et non pas Gamal Moubarak, qui devait lui succéder à la présidence.
Lors du complot contre l’Egypte, il a occupé les fonctions de vice-président du 29 janvier au 11 février 2011. Poussé par certains officiers et motivé par un réveil patriotique égyptien, il a voulu se présenter aux élections présidentielles de mai 2012, mais les Américains ont sabordé sa candidature. Le 10 juillet 2012, un officiel saoudien l’a convaincu de se rendre aux Etats-Unis pour des « rencontres importantes ». A la suite d’un empoisonnement dans l’hôtel où il résidait, il n’a pas été admis dans la meilleure clinique de Washington, mais a été transféré dans un hôpital de Cleveland, une sinistre cité industrielle du Midwest américain.
Le 19 juillet 2012, le général Omar Souleiman n’est pas mort à la suite d’une complication pulmonaire, comme il a été dit, ni d’un cancer, mais à cause d’un empoisonnement qui a provoqué une détérioration brutale de sa santé. Son proche assistant Hussein Kamel avait déclaré que le général Souleiman "était en parfaite santé" ! Il est décédé à l’âge de 76 ans, après un demi-siècle consacré au service de son pays et à la lutte contre les islamistes, mercenaires des Américains. Lors de son enterrement le 21 juillet 2012, les Egyptiens lui ont rendu l'hommage qu'il mérite. Selon le Nouvel Obs, "Des milliers de sympathisants et les plus hauts gradés égyptiens ont assisté samedi à l'enterrement de l'ancien chef des renseignements égyptiens Omar Souleimane, un personnage central de l'ancien régime d'Hosni Moubarak, décédé jeudi dans un hôpital aux Etats-Unis. Le cercueil a été hissé en haut d'un carrosse tiré par des chevaux après une cérémonie à la mosquée al Rachdane, dans le quartier d'Héliopolis, au Caire. Plusieurs personnes ont entonné des slogans hostiles aux Frères musulmans, le parti du président nouvellement élu Mohammed Morsi". Tunisie-Secret.com
Karim Zmerli
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Nous vous invitons ici à donner votre point de vue, vos informations, vos arguments. Nous refusons les messages haineux, diffamatoires, racistes ou xénophobes, les menaces, incitations à la violence ou autres injures. Merci de garder un ton respectueux et de penser que de nombreuses personnes vous lisent.
La rédaction