Un scandale sur le racisme a éclaté en Israël : un parc d’attractions accueille séparément les écoles juives et arabes.
Le parc a publié une déclaration dans le journal Haaretz disant qu’il accueille des groupes scolaires arabes et israéliens séparément pour éviter les tensions et la violence, mais il s’est engagé à réévaluer sa politique.
La pratique douteuse a été révélée lorsqu’un professeur arabe de l’enseignement secondaire a déclaré dans une interview à la radio militaire israélienne, que le Parc Superland près de Tel-Aviv avait refusé de lui vendre des billets par téléphone pour une sortie scolaire. Cependant, lorsqu’il avait retéléphoné en donnant un nom hébreu le parc avait enregistré sa réservation.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou n’a pas fait directement référence à l’histoire, mais a condamné « le racisme contre les Arabes israéliens »:
« Je tiens à condamner fermement les deux phénomènes dont nous avons été témoins récemment : le racisme contre les Arabes israéliens et les actes de vandalisme contre les Palestiniens sans aucune provocation ni justification sont inacceptables. Nous rejetons avec dégoût ces faits et nous agirons conformément à la loi, grâce à nos moyens d’exécution afin d’empêcher leur progression. »
Inbar Korenfeld, visiteur du parc, critique toute sorte de ségrégation entre Juifs et Arabes:
« Je pense que c’est très dommageable qu’il y ait une différence de faite entre les Arabes et les Juifs. On devrait être réunis, nous vivons ici en Israël, tous ensemble et il ne devrait pas y avoir de séparation entre les Juifs et les Arabes. »
L’incident a mis en lumière une grande faille de la société israélienne. Les citoyens arabes, qui représentent environ un cinquième de la population israélienne, se plaignent souvent de discrimination. À de rares exceptions près, les enfants juifs et arabes fréquentent des écoles primaires et secondaires distinctes à travers le pays, bien que les collèges et les universités soient largement mixtes.
Diane Cohen pour Tel-Avivre
La pratique douteuse a été révélée lorsqu’un professeur arabe de l’enseignement secondaire a déclaré dans une interview à la radio militaire israélienne, que le Parc Superland près de Tel-Aviv avait refusé de lui vendre des billets par téléphone pour une sortie scolaire. Cependant, lorsqu’il avait retéléphoné en donnant un nom hébreu le parc avait enregistré sa réservation.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou n’a pas fait directement référence à l’histoire, mais a condamné « le racisme contre les Arabes israéliens »:
« Je tiens à condamner fermement les deux phénomènes dont nous avons été témoins récemment : le racisme contre les Arabes israéliens et les actes de vandalisme contre les Palestiniens sans aucune provocation ni justification sont inacceptables. Nous rejetons avec dégoût ces faits et nous agirons conformément à la loi, grâce à nos moyens d’exécution afin d’empêcher leur progression. »
Inbar Korenfeld, visiteur du parc, critique toute sorte de ségrégation entre Juifs et Arabes:
« Je pense que c’est très dommageable qu’il y ait une différence de faite entre les Arabes et les Juifs. On devrait être réunis, nous vivons ici en Israël, tous ensemble et il ne devrait pas y avoir de séparation entre les Juifs et les Arabes. »
L’incident a mis en lumière une grande faille de la société israélienne. Les citoyens arabes, qui représentent environ un cinquième de la population israélienne, se plaignent souvent de discrimination. À de rares exceptions près, les enfants juifs et arabes fréquentent des écoles primaires et secondaires distinctes à travers le pays, bien que les collèges et les universités soient largement mixtes.
Diane Cohen pour Tel-Avivre
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