Les répercussions du scandale de la surveillance par les services de renseignement américains des citoyens de leur propre pays et d‘autres pays du monde qui a éclaté il a quelques semaines tendent à s‘amplifier de plus en plus.
Comme l‘a déclaré un de ces jours dans le portail européen EurActiv l‘expert hollandais Peter Hustinx, commissaire européen en charge de la protection de données personnelles, les utilisateurs d‘internet sont illégalement surveillés même dans certains pays de l‘UE. En outre, les services de renseignement européens sont de plus en plus souvent tenus responsables de cette surveillance.
Comme le précise EurActiv, Peter Hustinx est un des auteurs de la réforme actuellement discutée en UE et visant à perfectionner la législation en matière de protection de données personnelles. Selon Hustinx, les prestataires de certains sites internet de l’UE pratiquent la collecte des soi-disant « cookies » ou fragments des données stockées dans la mémoire des ordinateurs et permettant de juger de la fréquentation de tels ou tels sites ainsi que des intérêts et des préférences des utilisateurs. La législation en vigueur interdit la collecte de ces données sans en avoir préalablement avisé les utilisateurs. Mais, toujours est-il, que selon Hustinx, cela se pratique uniquement concernant les visiteurs des sites de la Commission Européenne, du Parlement Européen ou du site EURES (Job Mobility Portal).
Toute porte à croire qu’il est difficile de savoir aujourd’hui qui surveille qui dans le web ou, du moins, dans sa partie européenne. Certes, estime le directeur exécutif du groupe allemand BITKOM Bernhard Rohleder, la coopération entre les services de renseignement s’impose aujourd’hui dans le domaine des communications électroniques contemporaines :
« Il est impossible de sécuriser du jour au lendemain internet à défaut de coopération entre les services de renseignements et les prestataires, - a dit Rohleder dans son interview à notre radio. – Mais toute la question est de savoir jusqu’où peuvent aller les décisions judiciaires et si les cas isolés tendent à se généraliser. »
Vladimir Anokhine, vice-président de l’Académie des problèmes géopolitiques, se montre, quant à lui, plus catégorique :
« Je pense que le terrorisme en tant que tel est le cas échéant un paravent très commode pour pratiquer une surveillance à grande échelle. Le but consiste à exclure les mouvements radicaux, à contrôler la vie sociale et j’en passe. En ce qui concerne les remous que cela provoque en Europe, il est, certes, humiliant de se sentir surveillé. Pourtant, la solidarité européenne et la prédominance des États-Unis ne permettront à personne d’esquisser une reculade. »
Tout porte à croire qu’il ne reste plus aux Européens qu’à se remémorer les sombres anti-utopies de l’écrivain britannique de SF Orwell compte tenu évidemment des acquis technologiques du XXIe siècle.
Comme le précise EurActiv, Peter Hustinx est un des auteurs de la réforme actuellement discutée en UE et visant à perfectionner la législation en matière de protection de données personnelles. Selon Hustinx, les prestataires de certains sites internet de l’UE pratiquent la collecte des soi-disant « cookies » ou fragments des données stockées dans la mémoire des ordinateurs et permettant de juger de la fréquentation de tels ou tels sites ainsi que des intérêts et des préférences des utilisateurs. La législation en vigueur interdit la collecte de ces données sans en avoir préalablement avisé les utilisateurs. Mais, toujours est-il, que selon Hustinx, cela se pratique uniquement concernant les visiteurs des sites de la Commission Européenne, du Parlement Européen ou du site EURES (Job Mobility Portal).
Toute porte à croire qu’il est difficile de savoir aujourd’hui qui surveille qui dans le web ou, du moins, dans sa partie européenne. Certes, estime le directeur exécutif du groupe allemand BITKOM Bernhard Rohleder, la coopération entre les services de renseignement s’impose aujourd’hui dans le domaine des communications électroniques contemporaines :
« Il est impossible de sécuriser du jour au lendemain internet à défaut de coopération entre les services de renseignements et les prestataires, - a dit Rohleder dans son interview à notre radio. – Mais toute la question est de savoir jusqu’où peuvent aller les décisions judiciaires et si les cas isolés tendent à se généraliser. »
Vladimir Anokhine, vice-président de l’Académie des problèmes géopolitiques, se montre, quant à lui, plus catégorique :
« Je pense que le terrorisme en tant que tel est le cas échéant un paravent très commode pour pratiquer une surveillance à grande échelle. Le but consiste à exclure les mouvements radicaux, à contrôler la vie sociale et j’en passe. En ce qui concerne les remous que cela provoque en Europe, il est, certes, humiliant de se sentir surveillé. Pourtant, la solidarité européenne et la prédominance des États-Unis ne permettront à personne d’esquisser une reculade. »
Tout porte à croire qu’il ne reste plus aux Européens qu’à se remémorer les sombres anti-utopies de l’écrivain britannique de SF Orwell compte tenu évidemment des acquis technologiques du XXIe siècle.
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