Le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, a déclaré , mercredi 22 mai , que le président Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé en France depuis le 27 avril, va bien et se repose et qu’il n’est nul besoin de publier chaque jour un bulletin de santé.
Sellal, cité par l’agence APS, a appelé à ne pas se fier à ce qui se dit sur certaines chaînes de télévision étrangères, alors que l’état de santé de M. Bouteflika fait l’objet de nombreuses rumeurs.
Les autorités algériennes ont dénoncé les fausses informations publiées par certains médias, affirmant que le pronostic vital du président n’a jamais été engagé et qu’il se reposait.
Dans la matinée, c’est le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, qui avait affirmé au micro de Radio France Internationale (RFI) que M. Bouteflika, allait rentrer bientôt en Algérie.
L’état de santé du président, qui était déjà annoncé comme étant bon, se confirme aujourd’hui, fort heureusement, a déclaré Mourad Medelci.
Sellal, avait déclaré , lundi 20 mai , que la maladie du président Bouteflika ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir.
Secret médical du coté français
Le ministère français de la Défense avait indiqué mardi que le président Bouteflika, hospitalisé à l’hôpital du Val-de-Grâce à Paris, venait d’être transféré dans un autre établissement militaire de la capitale française, afin d’y poursuivre sa convalescence.
Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Philippe Lalliot, a implicitement démenti les rumeurs d’un retour secret d’Abdelaziz Bouteflika en Algérie. Il est en France, au Val-de-Grâce, depuis le 27 avril, a-t-il répondu aux journalistes, les renvoyant aux « déclarations faites par le Premier ministre algérien (…), dans lesquelles il confirme que le président algérien subit un certain nombre d’examens médicaux à l’hôpital du Val-de-Grâce ». « Pour le reste, c’est aux autorités algériennes de communiquer », a-t-il répété à deux moments différents de sa conférence de presse.
Philippe Lalliot a affirmé qu’il n’avait pas de « procédure spécifique » concernant l’hospitalisation des chefs d’Etat en France et que c’était « une décision ad hoc qui est prise en fonction de plusieurs considérations, notamment médicales ».
Refusant de répondre aux questions des journalistes sur l’état de santé du président algérien, il a invoqué « un grand principe, celui du secret médical, qui s’applique à tous – à un chef d’Etat, à vous ou à moi ». « Cela relève donc de la confidentialité du dossier médical et nous n’avons pas à être tenus informés », a-t-il expliqué.
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La rédaction