Mise à jour importante le 20 mai 2013 : (source JSSNews) : « Un de nos contacts à Paris vient de nous indiquer que le président algérien Bouteflika serait en état de mort cérébrale au Val de Grâce, hôpital qu’il était censé avoir quitté pour l’hôpital militaire d’Ain Naâdja à Alger. »
Selon Siwel1, l’agence Kabyle d’information, une source à l’intérieur même de la présidence évoque le décès clinique du chef de l’Etat algérien.
La communication autour de l’état de santé de Bouteflika rapportée par les ministres est contredite et infirmée. D’un coté, des titres de la presse algérienne indiquent que Bouteflika est dans un coma profond. Mais l’information n’est pas du goût de ses serviteurs et autres courtisans, qui viennent d’engager des poursuites judiciaires contre Hicham Aboud qui a rapporté l’information, et dont les deux journaux qu’il gère étaient censurés.
Cette information, précise la dépêche, si elle se confirme, aurait échappé via des canaux que ni le DRS, ni la présidence ont pu contrôler. Selon la même source, Bouteflika serait à l’hôpital militaire d’Ain Naâdja à Alger, et le pavillon serait sous haute protection. Même les visites sont limitées aux seuls membres de sa famille qui sont restés au pays.
Il y a plusieurs jours2 que nous avons appris qu’un contingent de marines de l’US Navy a pris ses quartiers au sud de l’Espagne. Car selon El Watan, le Pentagone s’inquiète de la situation en Algérie.
Le correspondant à Madrid du journal londonien Al Qods Al Arabi rapporte, citant le gouvernement espagnol, qu’un «bataillon» de 500 éléments des forces spéciales relevant du corps des marines de l’US Navy ainsi que 8 avions militaires américains arriveront «prochainement» à la base Morón de la Frontera, située dans la province de Séville, en Andalousie, précise el Watan, qui ajoute que les commentaires à Madrid sont presque formels : surveiller la situation au Maghreb et spécialement en Algérie.
En revanche, Ignacio Cembrero, journaliste au quotidien espagnol El Pais et spécialiste du Maghreb dément formellement. « Les Américains ont demandé l’installation d’une force de réaction rapide dans la base de Moron suite aux évènements de Benghazi leur permettant d’intervenir rapidement pour protéger leurs intérêts et leurs ambassades dans les pays d’Afrique du Nord et du Sahel», explique M. Cembrero, précisant qu’El Pais, qui a sorti cette information, « n’a à aucun moment cité l’Algérie ». Plusieurs bases américaines existent en Espagne depuis les années 1950, selon lui. « Ce sont des bases conjointes hispano-américaines », souligne-t-il.
Robert Firman, un porte-parole du Pentagone chargé de l’Afrique, a expliqué que ce déploiement de Marines en Espagne vise à «améliorer la capacité des Etats-Unis pour répondre à d’éventuelles crises en Afrique de l’Ouest» et n’est nullement destinée à intervenir en Algérie en lançant de quelconques opérations militaires.
Pourtant, avec la succession compliquée de Bouteflika, les craintes d’instabilité politique en Algérie, qui n’a pas connu son « printemps arabe » sont rien moins que probables, et sont alimentées par l’incertitude politique liée à sa succession sur fond de scandales de corruption touchant ses proches – comme en Tunisie pour le président Ben Ali il y a deux ans, par la guerre au Mali et, depuis peu, les mouvements sociaux au sud du pays.
On peut donc penser que le stationnement de cette force américaine d’intervention juste en face du territoire national est calé sur la méfiance américaine sur la situation politique en Algérie.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
1http://www.siwel.info/L-information-est-confirmee-par-plusieurs-sources-Bouteflika-dans-un-etat-comateux_a5034.html
En revanche, Ignacio Cembrero, journaliste au quotidien espagnol El Pais et spécialiste du Maghreb dément formellement. « Les Américains ont demandé l’installation d’une force de réaction rapide dans la base de Moron suite aux évènements de Benghazi leur permettant d’intervenir rapidement pour protéger leurs intérêts et leurs ambassades dans les pays d’Afrique du Nord et du Sahel», explique M. Cembrero, précisant qu’El Pais, qui a sorti cette information, « n’a à aucun moment cité l’Algérie ». Plusieurs bases américaines existent en Espagne depuis les années 1950, selon lui. « Ce sont des bases conjointes hispano-américaines », souligne-t-il.
Pourtant, l’Algérie figure en priorité des craintes américaines, selon Al Qods Al Arabi, le quotidien arabe en langue anglaise basé à Londres, et qui met en avant la «menace» que fait peser l’élection présidentielle sur la stabilité du pays mais surtout la décision de Bouteflika de postuler à un 4e mandat.
Lequel communiqué du quotidien panarabe londonien relatif à un prétendu déploiement de Marines américains en Espagne afin de parer à un éventuel soulèvement populaire en Algérie, vient d’être catégoriquement démenti par un officiel militaire américain.Robert Firman, un porte-parole du Pentagone chargé de l’Afrique, a expliqué que ce déploiement de Marines en Espagne vise à «améliorer la capacité des Etats-Unis pour répondre à d’éventuelles crises en Afrique de l’Ouest» et n’est nullement destinée à intervenir en Algérie en lançant de quelconques opérations militaires.
Pourtant, avec la succession compliquée de Bouteflika, les craintes d’instabilité politique en Algérie, qui n’a pas connu son « printemps arabe » sont rien moins que probables, et sont alimentées par l’incertitude politique liée à sa succession sur fond de scandales de corruption touchant ses proches – comme en Tunisie pour le président Ben Ali il y a deux ans, par la guerre au Mali et, depuis peu, les mouvements sociaux au sud du pays.
On peut donc penser que le stationnement de cette force américaine d’intervention juste en face du territoire national est calé sur la méfiance américaine sur la situation politique en Algérie.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
1http://www.siwel.info/L-information-est-confirmee-par-plusieurs-sources-Bouteflika-dans-un-etat-comateux_a5034.html
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La rédaction