Abou Yadh, chef des salafistes en Tunisie, sorti de prison après la révolution du 14 janvier, a confirmé sur les ondes que la Tunisie est «un réservoir de militants djihadistes pour tout le Maghreb, en relation avec la Syrie et le Mali», et il les appelle maintenant à rester dans le pays car, dit-il «le devoir les y appelle».
Lotfi Zeitoun, l’ex conseiller du chef du gouvernement islamiste Hamadi Jbali avait estimé cette réserve terroriste à 93.000 hommes, prêts à prendre les armes.
93 000 salafistes en Tunisie ? L’on se souvient qu’en décembre, Elyes Fakhfakh, le ministre tunisien du tourisme, déclarait au Parisien (2) : «Les salafistes existent, personne ne le nie. Je pense qu’il y a plus de salafistes en France qu’en Tunisie, j’en suis même sûr ! »
L’assassinat du leader de l’opposition Choukri Belaid donne une idée sur ce qui peut se passer en Tunisie où des élections sont toujours réclamées par l’opposition.
Les islamistes tentent de faire peur aux citoyens afin de les dissuader de voter et laisser le champ libre à Ennahda et ses alliés. L’internationale islamiste est une réalité. Abou Yadh arbore le même drapeau que celui des Djihadistes du Mali.
Comme il a tout compris, François Hollande se rendra en Tunisie au mois de mai après avoir déclaré que la Tunisie est un « exemple des printemps arabes, qui connaît étape après étape son aboutissement » :
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La rédaction