vendredi 14 décembre 2012

Hugo Chavez, a annoncé qu’il devra subir une nouvelle intervention chirurgicale







Le président vénézuélien Hugo Chavez Frias a annoncé au peuple et au monde qu’il devait subir une nouvelle intervention chirurgicale.

Il a expliqué que lors de son voyage à Cuba, le vendredi 27 novembre, « quelques symptômes étant apparus, la décision avait été prise d’avancer les examens prévus et d’effectuer un nouveau bilan exhaustif. Au cours de ce bilan sont apparues quelques cellules malignes récentes, ce qui nous a obligés à reconsidérer le diagnostic, l’évolution du traitement et à consulter des spécialistes. Il a été décidé qu’il est absolument indispensable que je subisse une nouvelle opération chirurgicale, et elle doit intervenir dans les prochains jours ».

C’est un moment difficile dans l’histoire de cette nation, mais comme l’a affirmé Hugo Chavez dans son message : « c’est surtout un moment d’unité, car aujourd’hui, nous avons et nous aurons une Patrie, nous avons un peuple. Ce n’est plus le même Venezuela qu’il y a 20 ans. »

Et sans aucun doute, il ne l’est plus. Les Vénézuéliennes et les Vénézuéliens ont vécu la Révolution bolivarienne avec intensité ; ils l’ont faite grandir jusqu’à changer la carte politique de la région. La Révolution a rendu Simon Bolivar et ses idéaux à Caracas, mais aussi ceux de José Marti d’une Amérique unie. Elle a donné la possibilité au peuple de participer au gouvernement, et de ce fait de recevoir en retour ce dont il avait été privé durant des centaines d’années, 200 ans, comme le déclarait Hugo Chavez. Cette Révolution a grandi rapidement ; elle a puisé ses forces dans le peuple lui-même, et ce pas de géant a fait que, comme toute Révolution, désormais elle ne dépend plus d’un seul homme. Cet homme justement, comme il revient à un soldat révolutionnaire, l’a exprimé ainsi : « Si, comme le stipule la Constitution, une situation inattendue m’empêchait de poursuivre mon mandat à la tête de la présidence de la République bolivarienne du Venezuela, que ce soit pour conclure les quelques jours restant, mais surtout, pour assumer la nouvelle période pour laquelle vous m’avez élu (…), j’estime que c’est Nicolas Maduro qui doit conclure la période, et par ailleurs, je suis de l’avis, ferme, solide comme le roc, irrévocable, absolu et total, au cas où la situation exigerait, de convoquer, comme le prescrit la Constitution, de nouvelles élections présidentielles, et que vous élisiez Nicolas Maduro comme président de la République Bolivarienne. Je vous le demande de tout mon cœur ».

« Aujourd’hui le leadership est collectif et on le retrouve partout (…). Avec une ferveur de l’organisation et de la participation des bases populaires, ce qui ne s’est jamais vu dans notre pays », a affirmé Hugo Chavez.

Plus tard dans son intervention au Palais de Miraflores, accompagné par le vice-président Nicolas Maduro et par Diosdado Cabello, président de l’Assemblée nationale, Hugo Chavez a déclaré qu’il s’était soumis à un bilan complet avant d’inscrire sa candidature à la réélection présidentielle. Les examens avaient donné des résultats favorables, puis il a affirmé : « Si certains des résultats avaient été négatifs, vous pouvez avoir la certitude que je ne me serais pas inscrit comme candidat à la présidence ».

Quant à la nouvelle opération chirurgicale, le président a informé que certains spécialistes ont recommandé de pratiquer l’intervention immédiatement, mais qu’il leur avait demandé de revenir à Caracas, car il avait demandé l’autorisation de s’absenter pour un traitement et non pour ce nouveau cas de figure. C’est ainsi que, face à tout le pays, Hugo Chavez a signé la lettre demandant au président de l’Assemblée nationale l’autorisation de s’absenter de nouveau du pays.

« Nous avons fait face au problème de santé avec beaucoup de mysticisme, une grande foi, et beaucoup d’espoir. Nous avons affronté les manipulations et les misères humaines, mais par-dessus tout, la tête haute et la dignité indemne », a-t-il déclaré.

Après avoir dénoncé les ennemis du pays qui s’acharnent à diviser, en profitant de circonstances telles que celles-ci, Chavez s’est exclamé : « Unité, unité, et plus d’unité, ce doit être notre devise ! »

Dans son allocution, il a précisé : « À cette étape, il nous est revenu de reprendre le drapeau souillé, et au-delà les drapeaux du peuple, les drapeaux déchirés et piétinés pendant presque tout le XIXe siècle et le XXe siècle. Le XXIe siècle a ouvert la voie dans notre pays à une nouvelle ère. »

Il a rappelé que le 6 décembre, la Révolution bolivarienne fêtait son 14e anniversaire, considérant cette coïncidence comme un indice de la « grande victoire » qu’ils obtiendront aux élections régionales, prévues le 16 novembre au Venezuela.

Il a terminé par des slogans confirmant son engagement sacré envers son peuple. D’une voix ferme et convaincue, il a conclu : « Hasta la victoria siempre ! Indépendance et Patrie socialiste ! Nous vivrons et nous vaincrons ! Vive le Venezuela. »











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