Un chef-médecin français qui enseigne à l’hôpital parisien où Yasser Arafat est mort en 2004 a brisé le secret du silence qui entoure l’affaire en se confiant au Times of Israël. « En se basant sur les rapports médicaux de sa mort, il n’y a absolument aucune chance pour que le leader palestinien soit mort par empoisonnement. »
Le Dr Roland Masse, membre de la prestigieuse Académie de Médecine, qui enseigne actuellement à l’hôpital Percy de Clamart, où Arafat a été hospitalisé deux semaines avant sa mort, a parlé au Times of Israel pour démentir les allégations d’empoisonnement au polonium de Yasser Arafat.
Le Dr Masse a indiqué que les symptômes d’une intoxication au polonium auraient été « impossibles de manquer », d’autant que le sujet avait fait des tests d’empoisonnement par les radiations et que les relevés étaient normaux. « Un niveau mortel de polonium ne peut tout simplement pas passer inaperçu », a-t-il dit.
Le Dr Thierry Revel, le chef du département d’hématologie de Percy qui a signé le rapport médical, a refusé de commenter l’affaire. En effet, les lois du secret médical empêchent les médecins en France de divulguer des informations sur leurs patients actuels ou passés. Il appartient à la famille d’Arafat de publier des informations sur la mort de celui qui, dit-on, était atteint du sida.
Dans un entretien téléphonique avec le Times of Israel, le Dr Masse a déclaré catégoriquement qu’«il est absolument impossible que les symptômes décrits dans le rapport médical de Yasser Arafat correspondent à ceux de l’empoisonnement par le polonium. »
Il a précisé : «En cas de contact avec de hauts niveaux de polonium, le corps souffre d’irradiation aiguë qui se traduit par un état d’anémie et une diminution importante du nombre de globules blancs. Et pourtant, Arafat n’a présenté aucun de ces symptômes. Il a eu une diminution des plaquettes, pas des globules blancs. »
Si « des niveaux anormaux de polonium radioactif » ont été trouvés sur les vêtements d’Arafat par des scientifiques en Suisse en juillet, huit ans après sa mort, le Dr Masse a affirmé que le dirigeant palestinien aurait dû être en contact avec un très haut niveau de la substance chimique avant sa mort. Cela aurait été impossible à manquer pour tout médecin à l’époque. Puis il ajoute : « Rappelez-vous de l’affaire Litvinenko. Nous avons découvert après sa mort que des centaines de personnes avaient été soumises à différents niveaux de contamination, au Royaume-Uni et d’autres pays. »
Le Dr était chargé de «surveiller la radioactivité nationale» en France dans les années 1990.
À l’arrivée, Arafat a été diagnostiqué avec une « thrombocytopénie et des problèmes digestifs persistants », selon son rapport médical. Après une série de tests, les médecins ont précisé qu’Arafat souffrait de coagulation intravasculaire disséminée (CIVD), une maladie du sang qui conduit à la formation de petits caillots de sang dans tout le corps et peut être le résultat d’un certain nombre de maladies.
En juillet, Al-Jazira a affirmé que les tests effectués par l’Institut de radiophysique à l’Université de Lausanne avaient trouvé des traces de polonium en quantités beaucoup plus élevées que ce qui pourrait se produire naturellement. Un porte-parole de l’institut, cependant, a affirmé que les « conclusions ne peuvent être tirées quant à savoir si le dirigeant palestinien a été empoisonné ou non. »
Par Avi Retschild – JSSNews
Le Dr Roland Masse, membre de la prestigieuse Académie de Médecine, qui enseigne actuellement à l’hôpital Percy de Clamart, où Arafat a été hospitalisé deux semaines avant sa mort, a parlé au Times of Israel pour démentir les allégations d’empoisonnement au polonium de Yasser Arafat.
Le Dr Masse a indiqué que les symptômes d’une intoxication au polonium auraient été « impossibles de manquer », d’autant que le sujet avait fait des tests d’empoisonnement par les radiations et que les relevés étaient normaux. « Un niveau mortel de polonium ne peut tout simplement pas passer inaperçu », a-t-il dit.
Le Dr Thierry Revel, le chef du département d’hématologie de Percy qui a signé le rapport médical, a refusé de commenter l’affaire. En effet, les lois du secret médical empêchent les médecins en France de divulguer des informations sur leurs patients actuels ou passés. Il appartient à la famille d’Arafat de publier des informations sur la mort de celui qui, dit-on, était atteint du sida.
Dans un entretien téléphonique avec le Times of Israel, le Dr Masse a déclaré catégoriquement qu’«il est absolument impossible que les symptômes décrits dans le rapport médical de Yasser Arafat correspondent à ceux de l’empoisonnement par le polonium. »
Il a précisé : «En cas de contact avec de hauts niveaux de polonium, le corps souffre d’irradiation aiguë qui se traduit par un état d’anémie et une diminution importante du nombre de globules blancs. Et pourtant, Arafat n’a présenté aucun de ces symptômes. Il a eu une diminution des plaquettes, pas des globules blancs. »
Si « des niveaux anormaux de polonium radioactif » ont été trouvés sur les vêtements d’Arafat par des scientifiques en Suisse en juillet, huit ans après sa mort, le Dr Masse a affirmé que le dirigeant palestinien aurait dû être en contact avec un très haut niveau de la substance chimique avant sa mort. Cela aurait été impossible à manquer pour tout médecin à l’époque. Puis il ajoute : « Rappelez-vous de l’affaire Litvinenko. Nous avons découvert après sa mort que des centaines de personnes avaient été soumises à différents niveaux de contamination, au Royaume-Uni et d’autres pays. »
Le Dr était chargé de «surveiller la radioactivité nationale» en France dans les années 1990.
À l’arrivée, Arafat a été diagnostiqué avec une « thrombocytopénie et des problèmes digestifs persistants », selon son rapport médical. Après une série de tests, les médecins ont précisé qu’Arafat souffrait de coagulation intravasculaire disséminée (CIVD), une maladie du sang qui conduit à la formation de petits caillots de sang dans tout le corps et peut être le résultat d’un certain nombre de maladies.
En juillet, Al-Jazira a affirmé que les tests effectués par l’Institut de radiophysique à l’Université de Lausanne avaient trouvé des traces de polonium en quantités beaucoup plus élevées que ce qui pourrait se produire naturellement. Un porte-parole de l’institut, cependant, a affirmé que les « conclusions ne peuvent être tirées quant à savoir si le dirigeant palestinien a été empoisonné ou non. »
Par Avi Retschild – JSSNews
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La rédaction