Je vous envoie ce message les larmes aux yeux, moi qui ne pleure jamais, mais cet immeuble détruit se trouve à 500 mètres de chez moi, et les images des enfants tués m'ont bouleversé. En dehors de l'émotion, je veux vous montrer la réalité quotidienne de Gaza sous bombardements et raids israéliens intensifs.
L'armée la plus morale du monde a commis un nouveau massacre israélien ce dimanche 18 novembre 2012.
L'avion israélienne a bombardé un immeuble de 5 étages dans la ville de Gaza, un immeuble qui héberge 40 personnes, et qui appartient à la famille Dalou. 12 personnes de la famille Dalou sont mortes dont 6 enfants, 3 femmes et 2 personnes âgées. Il y a eu 25 blessés
Je suis désolé de ces photos choquantes prises par un ami photographe, qui se trouve dans une situation psychologique difficile après ces images terribles.
Je pense que les organisations de droits de l'homme et de droits des enfants dorment... Je ne sais quand elles vont se réveiller...
Un nouveau crime israélien contre nos enfants et nos civils, un nouveau massacre contre l'humanité. Et un nouveau silence complice de ces pays qui prétendent défendre les droits de l'homme.
Je suis obligé à vous envoyer ces photos à vous, les amis, les gens de bonne volonté, les associations de soutien à notre cause noble pour essayer de calmer ma colère et la colère des Gazaouis.
C'est horrible, terrible, mais la réalité est plus dure à Gaza.
Amitiés de Gaza la résistance, le courage, la dignité, mais surtout Gaza l'humanité.
Ziad
Un simple citoyen palestinien de Gaza
* * *
Précision
Cette lettre de Ziad est venu de Gaza dimanche soir. Je n'ai pas changé un mot.
Cet immeuble détruit, haut de cinq étages et rasé par la bombe du F16, était dans le centre-ville de Gaza. L’armée israélienne visait un responsable politique, et elle a tiré sans savoir, et sans prévenir. Ce responsable n’était pas chez lui, mais l’immeuble était occupé : le bilan est de douze morts et de vingt-cinq blessés, tous des civils.
Ziad a transmis de nombreuses photos. Elles sont insoutenables, et tout en respectant sa volonté – que ces faits soient connus – j’ai dû en écarter de nombreuses. Une bombe de cette puissance sur un immeuble habité, ce sont des corps écrasés, déchiquetés, brûlés, ensanglantés.
Les bombardements sur des villes ne sont pas des abstractions : c’est ce que nous dit et nous montre Ziad. C’est aussi ce que doivent assumer les dirigeants de nos pays, qui soutiennent l’action militaire d’Israël. Ils ne soutiennent pas des abstractions, mais des morts d’enfants.
Ces faits constituent des crimes de guerre.
D’abord, la tentative d’exécution extra-judiciaire : choisir une personne, la chercher et décider de la tuer. L’article 8. 2. a. i) du statut de la CPI définit l’homicide intentionnel comme un crime de guerre.
S’agissant des bombardements sur Gaza, deux textes s’appliquent.
Le bombardement dans des zones occupées par la population civile, assumant le fait de tuer des civils, est un crime de guerre selon l’article 8.2.b. iv) : « Le fait de diriger intentionnellement une attaque en sachant qu'elle causera incidemment des pertes en vies humaines dans la population civile, des blessures aux personnes civiles, des dommages aux biens de caractère civil ou des dommages étendus, durables et graves à l'environnement naturel qui seraient manifestement excessifs par rapport à l'ensemble de l'avantage militaire concret et direct attendu ».
Ensuite, est également défini comme crime de guerre par l’article 8.2/b. v) « le fait d'attaquer ou de bombarder, par quelque moyen que ce soit, des villes, villages, habitations ou bâtiments qui ne sont pas défendus et qui ne sont pas des objectifs militaires ». Il n’y a pas défense anti-missile à Gaza.
S'il y a des crimes, il y a des criminels. Jusqu'à quand, jusqu'où notre gouvernement acceptera-t-il de soutenir le gouvernement de Netanyahu ?
http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/
L'armée la plus morale du monde a commis un nouveau massacre israélien ce dimanche 18 novembre 2012.
L'avion israélienne a bombardé un immeuble de 5 étages dans la ville de Gaza, un immeuble qui héberge 40 personnes, et qui appartient à la famille Dalou. 12 personnes de la famille Dalou sont mortes dont 6 enfants, 3 femmes et 2 personnes âgées. Il y a eu 25 blessés
Je suis désolé de ces photos choquantes prises par un ami photographe, qui se trouve dans une situation psychologique difficile après ces images terribles.
Je pense que les organisations de droits de l'homme et de droits des enfants dorment... Je ne sais quand elles vont se réveiller...
Un nouveau crime israélien contre nos enfants et nos civils, un nouveau massacre contre l'humanité. Et un nouveau silence complice de ces pays qui prétendent défendre les droits de l'homme.
Je suis obligé à vous envoyer ces photos à vous, les amis, les gens de bonne volonté, les associations de soutien à notre cause noble pour essayer de calmer ma colère et la colère des Gazaouis.
C'est horrible, terrible, mais la réalité est plus dure à Gaza.
Amitiés de Gaza la résistance, le courage, la dignité, mais surtout Gaza l'humanité.
Ziad
Un simple citoyen palestinien de Gaza
* * *
Précision
Cette lettre de Ziad est venu de Gaza dimanche soir. Je n'ai pas changé un mot.
Cet immeuble détruit, haut de cinq étages et rasé par la bombe du F16, était dans le centre-ville de Gaza. L’armée israélienne visait un responsable politique, et elle a tiré sans savoir, et sans prévenir. Ce responsable n’était pas chez lui, mais l’immeuble était occupé : le bilan est de douze morts et de vingt-cinq blessés, tous des civils.
Ziad a transmis de nombreuses photos. Elles sont insoutenables, et tout en respectant sa volonté – que ces faits soient connus – j’ai dû en écarter de nombreuses. Une bombe de cette puissance sur un immeuble habité, ce sont des corps écrasés, déchiquetés, brûlés, ensanglantés.
Les bombardements sur des villes ne sont pas des abstractions : c’est ce que nous dit et nous montre Ziad. C’est aussi ce que doivent assumer les dirigeants de nos pays, qui soutiennent l’action militaire d’Israël. Ils ne soutiennent pas des abstractions, mais des morts d’enfants.
Ces faits constituent des crimes de guerre.
D’abord, la tentative d’exécution extra-judiciaire : choisir une personne, la chercher et décider de la tuer. L’article 8. 2. a. i) du statut de la CPI définit l’homicide intentionnel comme un crime de guerre.
S’agissant des bombardements sur Gaza, deux textes s’appliquent.
Le bombardement dans des zones occupées par la population civile, assumant le fait de tuer des civils, est un crime de guerre selon l’article 8.2.b. iv) : « Le fait de diriger intentionnellement une attaque en sachant qu'elle causera incidemment des pertes en vies humaines dans la population civile, des blessures aux personnes civiles, des dommages aux biens de caractère civil ou des dommages étendus, durables et graves à l'environnement naturel qui seraient manifestement excessifs par rapport à l'ensemble de l'avantage militaire concret et direct attendu ».
Ensuite, est également défini comme crime de guerre par l’article 8.2/b. v) « le fait d'attaquer ou de bombarder, par quelque moyen que ce soit, des villes, villages, habitations ou bâtiments qui ne sont pas défendus et qui ne sont pas des objectifs militaires ». Il n’y a pas défense anti-missile à Gaza.
S'il y a des crimes, il y a des criminels. Jusqu'à quand, jusqu'où notre gouvernement acceptera-t-il de soutenir le gouvernement de Netanyahu ?
http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/
Alter Info
l'Information Alternative
l'Information Alternative
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Nous vous invitons ici à donner votre point de vue, vos informations, vos arguments. Nous refusons les messages haineux, diffamatoires, racistes ou xénophobes, les menaces, incitations à la violence ou autres injures. Merci de garder un ton respectueux et de penser que de nombreuses personnes vous lisent.
La rédaction