C’est le premier évènement de l’histoire de l’humanité qui traite enfin ce sujet. Et pourtant, qu’est-ce qu’on nous a barbé avec les « réfugiés palestiniens, » vous savez, ces types qui ont déménagé de 30 kilomètres tout au plus il y a 60 ans et dont les arrière-arrière-arrière petits enfants sont toujours considérés comme « réfugiés ». Les palestiniens sont d’ailleurs la seule tribu au monde ou le statut de réfugié se transmet de génération en génération. Allez comprendre pourquoi !
Mais là n’est pas le sujet de la conférence qui a été lancée vendredi à l’ONU, en dépit d’une forte protestation négationniste arabe. D’ailleurs, après une demande d’annulation des débats (vous connaissez la fameuse liberté d’opinion des Etats arabes), la Ligue Arabe à réclamé de pouvoir distribuer des documents anti-israéliens à l’entrée de l’évènement. Demande là encore, fort heureusement, rejetée par l’ONU.
L’observateur palestinien à l’ONU a donc envoyé par courriel aux journalistes qui couvraient l’évènement, jeudi soir, un article publié par la haute direction palestinienne sur le Huffington Post, dans lequel elle accuse Israël d’avoir cyniquement utilisée le termes de réfugié.
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Il faut dire qu’avec un million de réfugiés juifs des pays arabes, Israël ne devrait pas avoir le droit d’utiliser ce terme. Il devrait être réservé au quelques centaines de milliers d’arabes qui ont quitté Israël sur demande expresse de l’Egypte afin « de laisser le champ libre à la destruction d’Israël !
Le débat de l’ONU, initié par le ministère des Affaires étrangères et la délégation israélienne à l’ONU, est diffusé en direct sur le canal de Web TV de l’ONU sous le titre: « L’histoire non-racontée du Moyen-Orient: Justice pour les réfugiés juifs des pays arabes »
Il est fréquenté par de hauts fonctionnaires du Secrétariat de l’ONU, ainsi que des ambassadeurs occidentaux.
Le Vice-ministre des Affaires étrangères, Daniel Ayalon, qui a mené la bataille pour la reconnaissance des réfugiés juifs, a déclaré qu’il s’agissait d’un événement historique.
« Entre les murs de l’ONU, nous commençons à rendre justice aux réfugiés juifs qui ont été torturés, persécutés et chassés, et dont les droits ont été révoqués, » a t-il dit.
Ayalon a souligné que le Conseil de sécurité discute de la résolution 242 justice pour les réfugiés au Moyen-Orient, grâce au fait que l’ambassadeur américain à l’époque, Arthur Goldberg, a rejeté une demande soviétique d’inclure l’expression «réfugiés arabes» dans le libellé.
« Ce débat à 64 ans de retard, mais il n’est jamais trop tard pour apporter justice et dd discuter des faits historiques », a t-il ajouté.
Ronald Lauder, président du Congrès juif mondial, a déclaré: les «détracteurs d’Israël ont passé des décennies à infuser les tribunaux de l’opinion publique internationale avec une histoire unilatérale du problème des réfugiés au Moyen-Orient. Il est maintenant temps de mettre le patrimoine historique, le bilan diplomatique, juridique et à l’heure du jour. Ces bilans doivent-être fondés sur des faits historiques. La questions des réfugiés juifs et les réfugiés palestiniens doit être résolu. »
« Il est temps pour la communauté internationale de reconnaître qu’avec la naissance de l’Etat juif en 1948, les Juifs des pays arabes ont été persécutés, agressés et exilées de force de leurs maisons. Les biens ont été confisqués et volés. »
« Le monde a depuis longtemps reconnu le problème des réfugiés palestiniens. Après 60 ans, les Nations Unies devraient enfin reconnaître les 850.000 réfugiés juifs qui ont souffert pendant ces périodes. »
« Le Congrès juif mondial demande au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies et à tous les dirigeants du monde de reconnaître la vérité, et de placer le sort des réfugiés juifs des pays arabes à l’ordre du jour ainsi que les droits de tous les réfugiés. Ce n’est qu’en abordant l’historique que les faits peuvent contribuer à la paix « , a déclaré Lauder.
La conférence est également assisté par des réfugiés juifs des pays arabes, y compris le rabbin Eli Abadi, qui est né à Beyrouth, Edwin Shuker de Bagdad, et le journaliste Shalom Yerushalmi, dont les parents ont été forcés de quitter leur propriété à Damas et de fuir avec rien dans les poches.
Les autres participants sont les professeurs de droit Irwin Cotler et Alan Dershowitz, qui ont discutés des droits légaux des Juifs qui ont fui les pays arabes.
Avi Retschild – JSSNews
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